Ce vendredi en fin d’après-midi, un incendie a ravagé une partie des locaux de l’association des chats libres de Béziers, située sur la commune de Villeneuve-lès-Béziers. Selon les autorités, plus d’une centaine de chats ont péri, quand d’autres ont été libérés. Une enquête est ouverte.
Un incendie s’est déclaré chemin des Rompudes à Villeneuve-lès-Béziers, non loin du refuge Les chats libres de Béziers, ce vendredi 15 juillet. Le feu, qui a ravagé plus de 3500 m² de végétation, s’est ensuite propagé, détruisant dix enclos et provoquant la mort d’une centaine d’animaux, relate Midi libre.
Une chaîne de solidarité s’est rapidement mise en place
Dans ce refuge pour animaux, qui accueille 250 chats, l’intervention des pompiers a nécessité huit véhicules. Les animaux qui sont morts dans les box ont été soit intoxiqués par les fumées, soit brûlés. La responsable du refuge, Nathalie Chatrain, a réussi à mobiliser de nombreux bénévoles pour sauver les rescapés. Certains d’entre eux se sont sauvés dans la nature et d’autres, plus chanceux, ont été recueillis par des familles ou par des cliniques vétérinaires. Une cagnotte a été lancée, rapporte France 3 Occitanie et l’association a fait appel à la générosité des gens, demandant du matériel et des bras pour remettre en état le refuge.
Marie Loyé, l’adjointe en charge de la cause animale à Villeneuve-lès-Béziers, a fait un constat amer auprès de Midi Libre. Reconnaissant l’élan de « solidarité incroyable » après ce désastre, elle a néanmoins pointé du doigt l’état du refuge. « Si son terrain avait été plus propre je suis certaine que le bilan ne serait pas le même. Maintenant j’espère que cet incendie va permettre de tout arrêter. Je pense qu’il faudrait même l’empêcher de recommencer pour le bien des animaux. Pour le moins pas dans ces conditions d’hébergement », a-t-elle déclaré.
Mais le refuge se trouve « sur une zone inondable et en plus Natura 2000 »
Fabrice Solans, le maire de Villeneuve-lès-Béziers, a ajouté que ce terrain se trouve « sur une zone inondable et en plus Natura 2000 ». Malgré des « procédures en cours », il constate que « rien ne bouge ». La justice a en effet ordonné à l’association de quitter les lieux et des propositions lui ont été faites en ce sens. De plus, en mars dernier, le refuge avait déjà subi des dégâts en raison d’un débordement de l’Orb, souligne France Bleu.
« Ces gens pensent faire le bien et je respecte leur cause qui est tout à fait louable. Mais là non. […] Nous avons trouvé de tout, cochon, chiens, chats, mouette. C’est une arche de Noë », a-t-il déploré. L’édile a encore martelé : « Il faut que cela serve et je trouve qu’il serait très mal venu que cela rouvre. Je ne sais pas ce que la propriétaire des lieux va faire, mais c’est à l’État de faire appliquer les injonctions pour remettre ce terrain à nu. »
Afin de tenter de comprendre l’origine de ce sinistre, une enquête a été ouverte.
***
Chers lecteurs,
Abonnez‑vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.