Selon le South China Morning Post, cinq personnes qui avaient perturbé le mois dernier une conférence de Falun Gong à Hong Kong en faisant une fausse alerte à la bombe, ont été récemment arrêtés.
Le journal en langue anglaise, l’un des plus grands de la ville, a cité des sources internes affirmant que certains individus impliqués étaient soupçonnés d’être membres d’une organisation criminelle et qu’ils avaient été probablement « engagés par une tierce partie anonyme » pour perturber la conférence, en échange de plusieurs milliers de dollars.
À cause de l’alerte à la bombe – donnée suite à un appel anonyme à la police – plus de 1 600 invités ont été évacués de l’hôtel BP International le 17 janvier dernier. Parmi eux, 1 200 étaient des pratiquants de Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée en Chine continentale depuis 1999.
Les pratiquants de Falun Gong se réunissent habituellement dans leur région une fois par an pour faire une conférence, lors de laquelle ils partagent leurs expériences et leurs améliorations personnelles. Les participants parlent généralement de leur progrès dans la mise en pratique des principes de l’authenticité, bienveillance et tolérance, ainsi que de la façon de continuer à améliorer leur conduite personnelle et leur caractère dans la vie quotidienne.
Après que l’unité anti-bombe de Hong Kong soit arrivée à l’hôtel, elle a trouvé un objet qui avait l’air douteux mais était en réalité inoffensif : une boîte contenant cinq bonbonnes de gaz liquéfiés d’environ 30 cm attachées à deux minuteries électroniques. Le dispositif n’était pas une bombe, il ne pouvait pas exploser, mais il était assez similaire à une vraie bombe pour justifier une intervention prudente de la police. Il avait été placé dans les toilettes des hommes au premier étage.
Le South China Morning Post a cité Lo Chung-wong, inspecteur en chef de l’unité de la criminalité de la région Kowloon ouest, qui a expliqué que les malfaiteurs avaient « minutieusement partagé leur tâches » en arrangeant cette fausse alerte à la bombe. Certains mettaient en place la bombe, tandis que d’autres faisaient le guet.
Un membre du service de sécurité de la conférence a confié à un journaliste d’Epoch Times, qu’un membre de l’Association de protection de la jeunesse de Hong Kong, un groupe connu pour être lié au Parti communiste chinois, a été aperçu en train de tourner autour des toilettes de l’hôtel peu avant que l’alerte à la bombe ait été donnée.
Ce membre volontaire du service de sécurité pensait que le membre de l’Association de protection de la jeunesse était impliqué dans le complot. Cette association, qui partage le même bureau à Shenzhen avec le Bureau 610, une organisation extrajudiciaire du Parti communiste chinois établie pour mener la campagne d’éradication du Falun Gong en Chine, s’engage régulièrement dans le harcèlement des pratiquants de Falun Gong et la perturbation de leurs activités à Hong Kong.
Les membres de cette association transmettent la propagande anti-Falun Gong par des haut-parleurs, déchirent les banderoles des pratiquants de Falun Gong, leur crachent et crient dessus et frappent avec les tiges métalliques de leurs bannières sur les doigts de pratiquants qui manifestent en faisant une méditation débout.
Dans un cas qui avait été médiatisé, un individu affilié à l’Association de protection de la jeunesse avait brandi un grand couteau pour menacer un manifestant de Falun Gong.
Version anglaise : Hong Kong Triad Members Paid to Disrupt Falun Gong Conference With Hoax Bomb
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