Trois militants pro- démocratie hongkongais ont été condamnés vendredi à une peine allant jusqu’à cinq et demi de prison pour avoir pris part à une manifestation au sein de l’aéroport de la ville au cours de laquelle un journaliste chinois avait été agressé.
L’an passé, le territoire avait été secoué par sept mois de manifestations monstres et parfois violentes en faveur de la démocratie. La Chine a depuis opéré une reprise en main musclée de Hong Kong.
Hall des arrivées de l’aéroport
En août 2019, des milliers de manifestants avaient envahi durant deux jours le hall des arrivées de l’aéroport, empêchant notamment des voyageurs en partance d’embarquer.
Durant cette mobilisation, des manifestants avaient agressé deux hommes qu’ils accusaient d’être des « espions » de Pékin ou des policiers infiltrés.
Journaliste du tabloïd nationaliste chinois Global Times
L’un des deux était Fu Guohao, un journaliste du tabloïd nationaliste chinois Global Times.
Global Times reporter Fu Guohao’s attackers jailed for over five years in Hong Kong
https://t.co/k6Emq5gaJk pic.twitter.com/xOhvzlHbts— Lin Jing 林静 (@CGCHINA_CPT) January 8, 2021
Son agression a été diffusée en direct sur internet, suscitant la colère en Chine continentale, où cette attaque a été utilisée par les autorités pour montrer que le mouvement de contestation était violent et confus.
Amy Pat, Lai Yun-long et Ho Ka-lok ont tous trois été reconnus coupables d’avoir pris part à des émeutes et d’avoir agressé M. Fu.
Mme Pat a également été reconnu coupable de séquestration illégale pour avoir ligoté M. Fu.
M. Ho a été condamné à cinq ans et demi de prison, M. Lai à cinq ans et trois mois et Mme Pat à quatre ans et trois mois.
Reconnus coupables
Des images de l’agression de M. Fu, le montrait portant un gilet jaune à l’image des journalistes hongkongais lors des manifestations. Quand il s’est retrouvé pris à partie par la foule, il a affirmé être un touriste.
Après avoir occupé d’aéroport de #HongKong pendant le week-end, aujourd’hui tous les manifestants y convergent en réponses aux nombreuses #ViolencesPolicieres des manifestations du week-end. Tous les vols sont annulés pour la journée.#antiELAB #HongKongProtests pic.twitter.com/EXqFw25XTs
— Bordeaux Déborde (@BordeauxDeborde) August 12, 2019
Il a été encerclé, ses mains ont été attachées et il a été frappé à coups de pied et à coups de poing.
En Chine continentale, M. Fu a été salué sur les réseaux sociaux comme étant un héros.
Une phrase qu’il a lancée à ses agresseurs est devenue virale: « Je soutiens la police de Hong Kong. Vous pouvez me passer à tabac maintenant ».
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