Hunter Biden, le fils de l’ancien vice-président américain Joe Biden, s’engage à quitter le conseil d’administration d’une société chinoise, au milieu de l’examen de ses relations commerciales avec l’Ukraine et a Chine, selon une déclaration de son avocat.
Hunter Biden s’est également engagé à ne pas siéger au conseil d’administration de sociétés étrangères et à ne pas travailler pour celles-ci si son père est élu président des États-Unis en 2020.
Il occupe actuellement un poste non rémunéré au conseil d’administration de BHR (Shanghai) Equity Investment Fund Management Co., selon son avocat George Mesires. Il s’est « engagé à investir » 420 000 $ dans l’entreprise en octobre 2017 pour acquérir une participation de 10 % qui n’a produit aucun dividende, a déclaré Me Mesires.
Hunter Biden a l’intention de démissionner du conseil d’administration de BHR au plus tard le 31 octobre.
« Sous une administration de Joe Biden, Hunter Biden se conformera à toutes les lignes directrices ou normes que l’éventuel président Biden soulèvera pour traiter les conflits d’intérêts présumés ou apparents, y compris toute restriction liée aux intérêts commerciaux à l’étranger », a déclaré Me Mesires.
L’acquisition par BHR de Henniges, un fabricant américain de technologie anti-vibration, fait l’objet d’un examen minutieux par le Comité sénatorial des finances et Judicial Watch, un groupe de transparence conservateur du gouvernement. Pour acquérir Henniges, BHR s’est associé à la compagnie d’aviation « Aviation Industry Corp. » du Parti communiste chinois.
La déclaration de Hunter Biden révèle, pour la première fois, son propre récit lié à son travail en Ukraine et en Chine.
Selon la déclaration, Hunter Biden a rejoint le conseil d’administration de Burisma, le plus grand producteur de pétrole indépendant d’Ukraine, en avril 2014. Avant de rejoindre le conseil d’administration, il a conseillé Burisma dans le cadre de son travail pour le cabinet d’avocats américain Boies Schiller Flexner.
L’ancien président polonais Aleksander Kwasniewski a « recommandé » à Hunter Biden de rejoindre le conseil d’administration de Burisma, bien que la déclaration ne précise pas si M. Kwasniewski a fait la recommandation à H. Biden, Burisma, ou aux deux. Hunter Biden a rejoint le conseil d’administration en tant que membre non exécutif et a été rémunéré pour ce poste ; la déclaration ne révèle pas le montant exact. Il a démissionné du conseil en avril.
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Le travail de Hunter Biden en Ukraine et en Chine a été révélé après qu’un dénonciateur anonyme a déposé une plainte pour un appel entre le président Donald Trump et le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky. Lors de l’appel, Trump avait demandé à Zelensky d’enquêter sur les activités de Hunter Biden en Ukraine, qui, à l’époque, avaient déjà été mises en cause par des rapports d’enquête du New York Times et du Hill et dans le cadre du ivre Secret Empires, de l’auteur Peter Schweizer.
Bien que le dénonciateur ait allégué que la demande de Trump à Zelensky pouvait constituer une violation du financement de la campagne électorale, le ministère de la Justice a examiné la plainte et déterminé qu’aucune autre mesure n’était nécessaire. La présidente de la Chambre, Nancy Pelosi (du Parti démocrate de Californie), a néanmoins ouvert une enquête de destitution sur la base de ces allégations, annonçant la tenue de l’enquête avant même qu’une copie de la plainte de dénonciation ou une transcription de l’appel Trump-Zelensky ne soient rendues publiques et avant même de les avoir lues elle-même.
La demande de Trump à Zelensky portait sur le poste de Hunter Biden à l’égard de Burisma et sur le congédiement d’un procureur de haut rang qui enquêtait sur l’entreprise. Joe Biden s’est vanté au début de 2018 d’avoir forcé le renvoi de ce procureur de premier plan en retenant les garanties de prêts américaines. Le procureur congédié, Viktor Shokin, a déclaré sous serment qu’il avait été congédié sous la pression de Joe Biden parce qu’il refusait d’abandonner l’enquête sur Burisma.
Une porte-parole de la campagne de Joe Biden a confirmé que le poste de Hunter Biden à Burisma avait été approuvé par la Maison-Blanche.
« Malgré un examen minutieux, aucun organisme d’application de la loi, national ou étranger, n’a jamais allégué que Hunter Biden avait commis des actes répréhensibles au cours de son mandat de cinq ans », a déclaré son avocat Me Mesires.
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