La première dame Jill Biden a publiquement défendu son beau‑fils Hunter au cours du week‑end. Elle affirme dans une interview qu’il fait l’objet d’une enquête injustifiée et clame son innocence.
La première dame a fait ces commentaires dans une interview avec NBC News publiée vendredi au milieu d’une enquête fédérale sur l’achat présumé illégal d’une arme à feu par le plus jeune Biden en 2018.
« Tout le monde et son frère ont enquêté sur Hunter », assure Jill Biden. « Ils continuent à le faire, et à le faire, et à le faire. Je sais qu’Hunter est innocent. J’aime mon fils, et je vais continuer à regarder vers l’avant. »
Selon un article du Washington Post publié au début du mois, les enquêteurs fédéraux pensent avoir rassemblé suffisamment de preuves pour inculper Hunter Biden, 52 ans, de « délits fiscaux et d’une fausse déclaration lors de l’achat d’une arme à feu ». L’achat remonte à 2018.
Le plus jeune Biden aurait répondu « non » lorsqu’on lui a demandé s’il était « un utilisateur illégal de, ou dépendant de, la marijuana ou de tout antidépresseur, stimulant, stupéfiant, ou toute autre substance contrôlée. »
La question figure sur le relevé de transaction d’armes à feu (formulaire 4473), qui est délivré lors de l’achat d’une arme de poing. Mentir sur ce formulaire est une infraction passible d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à 10 ans et d’une amende de 250.000 dollars.
Le procureur américain David Weiss, nommé par Trump, prendra la décision finale d’inculper ou non Hunter Biden.
Le président Joe Biden lui‑même a fait part de son soutien public à son fils au début du mois lors d’une interview avec CNN, tout en faisant référence à la lutte de Hunter Biden contre la toxicomanie.
« Je suis fier de mon fils »
« Je suis fier de mon fils », affirme le président Biden. « C’est un enfant qui a été, non pas un enfant – c’est un adulte – il a été accroc, comme dans beaucoup de familles, accroc à la drogue. Il a surmonté cela. Il a commencé une nouvelle vie. »
« Cette histoire de pistolet, je n’en savais rien », assure Joe Biden. « Mais il s’est avéré que lorsqu’il a fait une demande d’achat d’arme à feu, ce qui s’est passé, c’est que … on lui a posé une question, est‑ce que vous prenez de la drogue, ou est‑ce que vous consommez de la drogue ? Il a répondu ‘non’. Et il a écrit sur le fait de dire non dans son livre. »
Hunter Biden a parlé franchement de sa dépendance aux drogues en 2018 dans ses mémoires, où il a révélé qu’il consommait de grandes quantités de crack au moment de l’achat de l’arme.
Les actions de Hunter Biden, qui comprennent également ses transactions commerciales avec l’Ukraine, la Russie et la Chine alors que son père était vice‑président, ont suscité des inquiétudes parmi les opposants et les parlementaires républicains, et constitue une zone de doute quant à l’administration Biden.
Malgré cela, le président a soutenu son fils, tandis que la Maison Blanche a toujours refusé de commenter toute enquête sur le jeune Biden.
Frank Fang a contribué à cet article.
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