Un jeune homme a été condamné à un an de prison et maintenu en détention et son cousin à six mois avec sursis, pour le vol fin juin dans le zoo de Lille de quatre tortues grecques et d’un oiseau australien, a-t-on appris vendredi auprès des avocats.
Les animaux, immédiatement mis en vente sur des réseaux sociaux à raison de 700 euros l’oiseau – un kookaburra, grand martin-chasseur australien – et 400 euros la tortue, avaient été rapidement retrouvés et les suspects interpellés.
Le tribunal a suivi, tard jeudi, le réquisitoire du parquet, ont indiqué à l’AFP Me Laure Vayssade, conseil de l’association Stéphane Lamart de protection des animaux, et Me Dylan Slim-Rey, qui défendait le cousin. Me Slim-Rey, qui avait plaidé la relaxe, a déploré auprès de l’AFP que le tribunal n’ait pas accepté un complément d’information pour vérifier l’alibi avancé par son client, pointant un « dossier construit sur une culpabilité présumée ». Le tribunal a aussi infligé à chacun des prévenus une amende de 1000 euros et le versement de 1800 euros à l’association, qui s’était portée partie civile.
« Justice correctement rendue »
Son président, Stéphane Lamart, s’est félicité auprès de l’AFP d’une « justice correctement rendue », estimant que pour ce genre d’affaires « il faut que la justice arrête de mettre de la prison avec sursis et passe à la vitesse supérieure avec de la prison ferme ».
Le kookaburra est un oiseau sacré dans la culture aborigène, surnommé aussi l’oiseau qui ricane en raison de son cri. Les tortues grecques, une espèce terrestre méditerranéenne, sont, elles, protégées, seuls les spécimens nés et élevés en captivité étant autorisés à la vente et à la détention.
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