Pour un simple examen de la prostate, un homme âgé de 57 ans entre à la clinique Saint-Antoine à Nice dans le Sud-Est de la France. Il contracte alors la bactérie klebsiella pneumoniae qui va briser sa vie.
Selon 20 minutes, c’était en novembre 2016, Sassi Ayeb se rend à la clinique pour un contrôle de la prostate. Trois jours après l’examen, il est terrassé par une forte fièvre.
Début décembre, il est hospitalisé à l’hôpital de l’Archet 2, où les médecins lui confirment qu’il est porteur de la bactérie klebsiella pneumoniae, une bactérie multirésistante aux antibiotiques et à l’origine de maladies nosocomiales.
C’est alors que la vie de cet homme va basculer. En juillet 2017, il est amputé des jambes et des doigts.
En octobre 2018, la clinique a été condamnée à lui verser 57 000 euros. Mais l’établissement n’est toujours pas jugée sur le fond.
Interrogée par le quotidien Nice-Matin, la clinique Saint-Antoine se défend et précise qu’elle possède « une certification A par la haute autorité de santé et un score Icalin de 100 % [qui] évalue les moyens mis en œuvre pour prévenir les infections nosocomiales ».
Elle souligne également que seule l’ « expertise médicale [demandée] dans le cadre d’un recours juridique pourrait statuer sur les causes réelles de l’infection de ce patient ».
Sassi Ayeb est actuellement sans ressources, sans emploi et sans toit, selon Nice-Matin. Ce monsieur est toujours en attente de percevoir la provision qui lui est allouée. Selon la clinique elle est « sur le point de lui être réglée ».
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