INSPIRANT

Les images d’une caméra montrent un suspect terrifié en train d’embrasser le chef de la police après une poursuite en voiture

mars 1, 2021 19:06, Last Updated: mars 2, 2021 8:31
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Une caméra embarquée a capturé le moment incroyable où un suspect a pris dans ses bras le chef de la police après une course-poursuite effrénée en voiture à travers deux comtés du Kentucky.

Le 10 février, la police a encerclé un véhicule avec des armes à feu, après que le conducteur s’est arrêté sur un parking à Hodgenville (Kentucky, États-Unis).

Il a été révélé par la suite que la suspecte, Latrece Curry, 41 ans, du comté de Lebanon, avait fui une dispute conjugale avec son mari. Elle avait alors  quitté la maison en pleine tempête de verglas avant l’arrivée des forces de l’ordre, a rapporté le New York Post. Lorsqu’elle a été poursuivie par la police, Latrece Curry s’est empressée de s’enfuir.

Le chef de la police de Hodgenville, James Richardson. (Avec l’aimable autorisation du département de police de Hodgenville)

Le département de police de Hodgenville a félicité le chef James Richardson pour sa réceptivité , en publiant sur Facebook : « Un bel exemple de maîtrise de ses émotions à la fin d’une poursuite. »

Lorsque Latrece Curry s’est finalement arrêtée pour éviter un barrage routier, plusieurs officiers ont entouré son véhicule et se sont approchés à pied avec des armes levées.

Les images de la caméra montrent Richardson s’approchant de la porte du conducteur avec son arme à feu pointée sur Latrece à travers la vitre de la voiture, lui ordonnant d’ouvrir la porte, puis se penchant pour l’ouvrir lui-même.

À ce moment, le ton change.

Le chef James Richardson s’approche de la voiture de Latrece Curry. (Avec l’aimable autorisation du département de police de Hodgenville)

« Elle avait les mains en l’air, elle tremblait comme une feuille », a déclaré Richardson au New York Post. « Je veux dire la pauvre fille, quand j’ai ouvert la porte, elle avait comme un regard de terreur pure. Elle était morte de peur. »

M. Richardson a placé son arme dans son étui et s’est agenouillé, afin de rassurer la suspecte.

« J’ai juste essayé de la calmer », se souvient Richardson. « Elle tremblait tellement qu’elle ne pouvait pas enlever sa ceinture de sécurité, alors je l’ai aidée à l’enlever. »

Le chef James Richardson réconfortant Latrece Curry. (Avec l’aimable autorisation du département de police de Hodgenville)

Comme Latrece ne portait pas d’arme et que la suspecte était considéré comme non « menaçante », le chef de la police lui a pris ses mains dans les siennes propres. Elle s’est mise à pleurer.

« Elle m’a tendu la main et m’a serré dans ses bras, et je lui ai juste rendu l’accolade », a déclaré Richardson au New York Post.

Le chef de la police a déclaré que c’était la première fois qu’une poursuite se terminait par une étreinte du suspect en 23 ans de métier, selon le rapport.

M. Richardson a déclaré que Latrece lui avait dit dans sa déclaration qu’elle avait « juste été sous l’emprise de l’adrénaline » et qu’elle était « extrêmement désolée ».

« Elle n’avait pas de casier judiciaire à proprement parler, n’avait jamais eu de problèmes à ma connaissance », a déclaré le chef de la police à la sortie. « Elle a juste fait un très mauvais choix. »

Le chef James Richardson réconfortant Latrece Curry. (Avec l’aimable autorisation du département de police de Hodgenville)

Latrece s’est rendue pacifiquement. Elle a été accusée de fuite de la police, de mise en danger et d’infractions au code de la route, selon le rapport.

« La compassion est une bonne chose à avoir, surtout dans le domaine du maintien de l’ordre », a déclaré M. Richardson au New York Post. « Avec tout ce qui se passe dans le monde aujourd’hui, tout le monde fait des erreurs. »

Des centaines de personnes ont partagé leurs commentaires sur les médias sociaux, dont Facebook en réponse à l’annonce du Département de police.

« Oh mon Dieu. Je ne peux pas m’arrêter de pleurer. Merci, Chef Richardson », a écrit une personne. « Le processus de pensée et de compassion est et a été merveilleux à voir. J’espère que le juge sera tolérant. »

« Quelle belle fin », a écrit une autre personne. « Alors qu’elle était encore tenue responsable de ses actes, comme elle aurait dû l’être, la compassion a été démontrée et elle n’était pas une menace ; elle était dans un mauvais état d’esprit. Bon travail à toutes les personnes impliquées ! »

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