Grièvement brûlé suite à un feu d’appartement, une mère de famille de 41 ans est décédée des suites de ses blessures, ce vendredi à Miramas (Bouches-du-Rhône). Le pronostic vital de l’un des deux enfants est toujours engagé. L’incendie, qui s’est déclaré dans la nuit de ce jeudi 16 au vendredi 17 janvier, est d’origine criminelle selon les autorités.
Ce vendredi vers 2 heures du matin, le feu s’est déclenché rue de Wagram à Miramas, dans l’appartement d’une famille composée de quatre membres, situé au rez-de-chaussée d’un immeuble de sept étages. Les deux enfants, des jumeaux âgés de cinq ans, ainsi que leurs parents, ont été gravement brûlés après s’être retrouvés piégés par les flammes à l’intérieur du logement. Le parquet a déclaré que la mère de famille n’avait pas survécu, comme le rapporte France 3 Provence-Alpes.
Le pronostic vital de l’un des enfants toujours « très engagé »
Les quatre membres de cette famille ont été secourus par les pompiers, qui ont déployé un important dispositif pour stopper la propagation du feu. La mère de famille et son fils ont été rapidement emmenés au service des grands brûlés de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille, alors qu’ils étaient dans le coma. La fillette et son père, un homme âgé de 69 ans, se trouvent quant à eux à l’hôpital de La Conception.
Si l’état de santé de la petite fille s’est amélioré, son frère jumeau est quant à lui toujours dans un état critique, avec un pronostic vital toujours « très engagé » selon le parquet. Le père de famille a lui aussi été brûlé, au niveau du visage et des mains. En revanche, la mère de famille est décédée à l’hôpital des suites de ses blessures, ainsi que l’a confirmé ce samedi le procureur de la République, Jean-Luc Blachon.
« J’ai entendu des cris, ça criait fort, surtout les enfants »
Le parquet a par ailleurs indiqué dans un communiqué que l’origine de l’incendie était « criminelle ». Un point que « les premières investigations ont permis de conclure avec certitude », a-t-il spécifié. En effet, une source policière a révélé à nos confrères qu’un jerrican avait été découvert devant la porte d’entrée du logement de cette famille, précisément là où le feu s’est déclaré avant de se propager à l’intérieur de leur appartement. Selon cette même source, cette famille était « défavorablement connue des services de police ».
Une enquête a été ouverte par le parquet d’Aix-en-Provence pour tentative d’homicide en bande organisée et de destruction volontaire par incendie en bande organisée.
À la suite de ce drame, un voisin s’est exprimé au micro de France 3, déclarant avoir « compris » qu’il se passait « quelque chose de grave » lorsqu’il a senti la fumée. « J’ai entendu des cris, ça criait fort, surtout les enfants », a-t-il précisé.
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