Le gouvernement leur a déclaré la guerre : il s’agit des influenceurs.
Alors certes, parmi eux, les pratiques commerciales sont souvent trompeuses. Mais tout influenceur ne vit-il pas aux dépens de celui qui l’écoute ? Cette leçon vaut bien un pot de crème à 50€ fabriqué en Chine sans doute. En effet, nul n’est obligé d’être sur ces réseaux (notamment TikTok et Instagram), encore moins de suivre ces “influenceurs” et encore moins d’acheter leurs produits hors de prix.
Les sanctions sur ces pratiques commerciales ne sont donc qu’un moyen de répondre à la colère du mouvement #influvoleurs lancé par le rappeur Booba et qui a suscité des centaines de milliers de « likes ». Mais il va renforcer la fin d’un rare secteur autrefois dérégulé, en plus d’accélérer le départ de France des influenceurs qui n’en sont pas encore partis, puisque rappelons qu’ils sont des centaines à s’être déjà expatriés pour échapper à l’impôt. C’est dire à quel point la France est ultra-libérale n’est-ce pas ?…
Ces pratiques trompeuses doivent cesser bien sûr et il est parfois rageant de voir comment certains de ces influenceurs peuvent s’enrichir à ce point en vendant leurs produits pourris à des gens souvent complexés par leur physique ou facilement influençables. Mais cette fierté de les chasser et de les faire fuir de France est assez symptomatique de cet état d’esprit totalement anti-riches et de déresponsabilisation des actes des gens, qui ne sont plus comptables de leurs actes d’achat mais sont de pures victimes.
Avant d’imaginer de nouvelle normes et contraintes, appliquons le droit qui permet déjà de condamner toutes les tromperies, notamment celles des influenceurs déloyaux.
Article écrit par Maxime de Langle. Publié avec l’aimable autorisation de l’IREF.
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