Au moins 103 personnes ont été tuées et 141 autres blessées mercredi dans la double explosion qualifiée de « terroriste » par des responsables, survenue près de la tombe du général des Gardiens de la Révolution Qassem Soleimani, a rapporté un média d’État.
Les explosions survenues mercredi près de la tombe du général des Gardiens de la Révolution Qassem Soleimani, assassiné en 2020 et dont l’Iran célèbre le quatrième anniversaire de la mort, sont une « attaque terroriste », a rapporté la télévision d’État. « L’incident est une attaque terroriste », a indiqué la télévision d’État citant Rahman Jalali, adjoint au gourverneur de la province de Kerman, dans le sud de l’Iran.
Selon les premiers éléments donnés par la télévision d’État, « au moins vingt personnes sont décédées au cours de cet incident » qui s’est déroulé près de la mosquée Saheb al-Zaman, où se trouve la tombe de Soleimani, à Kerman, dans le sud de l’Iran. L’agence de presse iranienne Tasnim a fait, elle, état de trente blessés. Mais « le nombre de personnes tuées est passé à 103 après que des personnes ont succombé à leurs blessures », a indiqué l’agence de presse officielle iranienne Irna, ajoutant que certains blessés se trouvaient « dans un état critique ».
BREAKING: 2 BAGS WITH REMOTE BOMBS EXPLODE IN IRAN
Kerman’s Assistant Governor:
« ”Explosions near Qassem Soleimani’s shrine in Iran were terrorist acts.” pic.twitter.com/J2ucqT3O6N
— Sulaiman Ahmed (@ShaykhSulaiman) January 3, 2024
Les causes des explosions pas encore connues
Deux explosions ont été entendues à quelques minutes d’intervalle. Selon des images de la télévision, des secouristes étaient à pied d’œuvre sur place, où de nombreuses personnes étaient rassemblées pour l’anniversaire de la mort du général. Les causes de la double explosion ne sont pas connues pour le moment.
Qassem Soleimani avait été tué en janvier 2020, à l’âge de 62 ans, lors d’une attaque de drone américain en Irak. Homme clé du régime iranien il était également l’une des personnalités publiques les plus populaires du pays. Après avoir servi dans la guerre Iran-Irak de 1980-1988, Soleimani a rapidement gravi les échelons pour devenir finalement chef de la Force Qods des Gardiens de la révolution, chargée des opérations extérieures de la République islamique : un outil mélant la politique et l’économie tout en utilisant des espions et des méthodes terroristes, selon Radio France. Il était « l’architecte de la stratégie de l’Iran à l’étranger, un commandant de l’ombre, un terroriste, mais surtout un homme vénéré qui aurait pu devenir le futur leader du pays ». Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei avait, au moment de sa mort, décrété trois jours de deuil national.
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