Après l’adoption par le parlement français d’une résolution condamnant la restriction des libertés et des droits des femmes en Iran, l’ambassadeur de France à Téhéran, Nicolas Roche, a été convoqué le 30 novembre au ministère iranien des Affaires Étrangères, a rapporté l’agence Irna.
Lors de cette réunion, l’Iran a élevé une « vive protestation contre les accusations sans fondement » des autorités françaises et a condamné « les interventions inacceptables de ce pays », a également indiqué l’agence officielle.
Le 28 novembre, l’Assemblée nationale française a adopté à l’unanimité une résolution en « soutien au peuple iranien ». Le texte « condamne avec la plus grande fermeté la répression brutale et généralisée » à l’égard « des manifestants non violents », « dénonce l’usage de la torture » et « affirme son soutien au peuple iranien dans son aspiration à la démocratie et au respect de ses droits et libertés fondamentales ».
En outre, il « demande la libération immédiate » des sept ressortissants français « détenus arbitrairement » dans ce pays.
Durant la séance, la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna a fustigé le « recours massif du régime iranien à la détention arbitraire, à la censure, à la violence ». « Face aux aspirations légitimes des femmes et des hommes iraniens, c’est la répression qui s’abat », a-t-elle déclaré.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.