Nikki Haley a choisi une réunion mensuelle du Conseil de sécurité sur le Proche-Orient et le conflit israélo-palestinien pour défendre la décision vendredi de Donald Trump de ne pas certifier que Téhéran applique l’accord nucléaire international de 2015.
« Les États-Unis sont engagés dans un processus qui tente de traiter tous les aspects de la conduite destructrice iranienne – pas juste un aspect », a fait valoir l’ambassadrice américaine. « Il est capital que la communauté internationale fasse de même », a-t-elle insisté.
Approuvée par Israël, la décision de Donald Trump de s’en remettre au Congrès pour éventuellement retirer les États-Unis de l’accord nucléaire a été dénoncée par ses autres signataires, outre l’Iran, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Chine et la Russie.
En échange d’une levée progressive de sanctions contre Téhéran, l’accord vise à confirmer que les activités nucléaires iraniennes n’ont qu’une vocation pacifique sans permettre à l’Iran de se doter de l’arme atomique.
Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargée de contrôler l’application de l’accord, validé par une résolution du Conseil de sécurité, Téhéran suit ses engagements jusqu’à présent.
Donald Trump juge au contraire que l’Iran ne respecte pas « l’esprit » de l’accord, en continuant ses programmes de missiles balistiques et en développant son influence dans plusieurs conflits au Moyen-Orient, en Syrie et au Yémen notamment.
Le Conseil de sécurité a une « approche à courte-vue », a critiqué Nikki Haley. « L’Iran doit être jugé en totalité » et « faire autrement serait insensé », a-t-elle ajouté, en mettant en garde contre une mauvaise perception de la menace.
La France n’a pas évoqué l’accord nucléaire, le Royaume-Uni mettant en garde contre toute ré-imposition de sanctions levées dans le cadre de son application.
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