Le but était de sauver l’épicerie de ce village comptant environ 5000 âmes, et ils ont réussi.
Les habitants de la Côte-Saint-André (Isère) ont créé un collectif afin de sauver leur épicerie Le comptoir de Co. La gérante avait en effet annoncé la fermeture de celle-ci, mais grâce à une forte mobilisation de certains habitants, l’aventure de ce commerce va pouvoir se poursuivre sous forme de coopérative, rapporte France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.
Une cagnotte en ligne est créée
Tout avait pourtant bien commencé, en 2019, lors de la création de l’épicerie. Mais avec la pandémie de Covid, puis l’inflation, le nombre de clients avait baissé et le chiffre d’affaire décliné. Après « plusieurs mois » sans salaire, Corinne Flatry, la gérante du commerce Comptoir de Co, avait annoncé la fermeture de celui-ci. C’était il y a quelques semaines. Désireux de sauvegarder cette épicerie indépendante proposant des « produits locaux, biologiques, de qualité et en vrac », pas moins de 140 citoyens se sont aussitôt mobilisés.
En parallèle, une cagnotte en ligne a été créée. Elle a permis de récolter plus de 5500€. Cet argent est destiné à « reconstituer un stock de marchandises pour une réouverture en septembre », est-il mentionné sur tribee.fr, le site de la cagnotte.
Une réouverture sous la forme d’une coopérative
Le collectif Le Comptoir de Co mentionnait sur son compte Facebook le 17 juillet dernier ne pas vouloir voir disparaître « ce magnifique espace vivant, si chaleureux, si proche de nos valeurs ». Ils ne voulaient pas non plus laisser tomber Corinne « sans réagir ».
« Nous pensons que le modèle des petits commerces comme celui-ci ne doivent pas systématiquement reposer sur les épaules d’une seule personne qui n’arrive pas à en vivre mais qu’un groupe de ‘clients-coopérateurs’ engagé peut permettre à ce genre de structure d’exister », avait encore précisé le collectif sur le réseau social.
« J’ai des étoiles plein les yeux », a confié la gérante à la chaîne de télévision, cette vague de solidarité l’ayant ému au plus haut point. La réouverture du commerce se fera donc sous le statut de coopérative. Chaque adhérent devra donner de son temps et de son argent, à hauteur de « deux heures par semaine ou une journée par mois » pour le temps, et « entre 100 et 300€ par coopérateur » concernant les finances.
L’adhérent pourra ainsi à la fois bénéficier de réductions, tout en étant aussi impliqué dans les décisions concernant l’épicerie.
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