Israël affirme avoir tué un haut responsable du Hamas dans le sud de la bande de Gaza

Les frappes aériennes ont été menées après que le Hamas a refusé, la semaine dernière, de libérer d'autres otages avant la tenue de discussions

Par Jacob Burg
24 mars 2025 11:30 Mis à jour: 26 mars 2025 04:30

Les forces de défense israéliennes ont déclaré le 23 mars qu’elles avaient tué Salah al-Bardawil, chef du bureau de planification et de développement du groupe terroriste Hamas, dans le sud de la bande de Gaza.

Le Hamas a confirmé l’assassinat et a déclaré qu’au moins 26 Palestiniens et un haut responsable politique du Hamas avaient été tués au cours de la nuit par des frappes israéliennes dans le sud de la bande de Gaza.

Israël avait envoyé ses soldats dans une partie de la ville de Rafah alors que des milliers de Palestiniens étaient en train d’évacuer.

Le responsable palestinien du Hamas, Salah al-Bardawil, s’exprime lors d’une conférence de presse dans un hôtel du Caire, le 14 janvier 2009, à l’issue d’une série de discussions avec des responsables égyptiens. (CRIS BOURONCLE/AFP via Getty Images)

Le Hamas a déclenché la guerre avec Israël le 7 octobre 2023, avec une attaque à grande échelle sur le sud d’Israël qui a conduit au massacre d’environ 1200 Israéliens et à la capture d’environ 250 personnes qui ont été ramenées à Gaza et retenues en otage, dont certaines y sont toujours.

Israël a déclaré qu’il continuait à frapper des cibles militaires tout en entamant des incursions terrestres dans le nord de la bande de Gaza.

Le Hamas a déclaré que M. Bardawil avait été tué lors d’une attaque à Muwasi qui a également coûté la vie à sa femme. L’homme était un membre bien connu de l’aile politique du Hamas.

Les hôpitaux de Gaza ont déclaré avoir reçu 24 corps à la suite des frappes nocturnes.

Des Palestiniens éloignent une fillette blessée du site des frappes israéliennes sur un camp de déplacés improvisé dans le centre de la ville de Gaza, le 23 mars 2025. (OMAR AL-QATTAA/AFP via Getty Images)

Départ volontaire des palestiniens

Le 15 mars, le cabinet israélien a approuvé un projet de création d’une nouvelle direction chargée de promouvoir le « départ volontaire » des Palestiniens, conformément à l’idée du président Donald Trump de dépeupler la bande de Gaza pour la reconstruire. Le Hamas s’est opposé à ce plan de départ.

La nouvelle direction serait « soumise au droit israélien et international et coordonnerait le passage par voie terrestre, maritime et aérienne vers les pays de destination », selon le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.

L’armée israélienne a ordonné aux Palestiniens de quitter à pied le quartier Tel al-Sultan de Rafah en suivant une route vers Muwasi, qui est une vaste zone de camps de tentes. Les troupes se sont ensuite rassemblées à Tel al-Sultan pour attaquer les combattants du Hamas et leurs infrastructures.

Bilan du nombre de morts et de blessés palestiniens depuis le début de la guerre

Plus de 50.000 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, selon le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas. Ce nombre ne fait pas de distinction entre les civils et les combattants et ne peut être vérifié de manière indépendante.

Le ministère de la Santé a déclaré que plus de 113.000 personnes avaient été blessées. Le décompte du 23 mars comprend 673 personnes décédées depuis les frappes israéliennes du 18 mars, ainsi que 233 personnes récemment identifiées, selon le ministère.

Israël a déclaré avoir tué environ 20.000 combattants depuis le début de la guerre.

Des Palestiniens pleurent lors des funérailles de membres de leur famille, tués lors de frappes israéliennes, à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 mars 2025. (-/AFP via Getty Images)

Pourquoi le conflit a-t-il repris ?

La reprise du conflit fait suite à un cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier, prévoyant l’échange de 33 otages israéliens, dont 8 sont décédés, contre environ 2000 prisonniers et détenus palestiniens. Il prévoyait également un afflux d’aide et le retrait de l’armée israélienne de plusieurs endroits de la bande de Gaza.

Environ 24 otages seraient encore en vie.

La deuxième phase des négociations a été interrompue après que le Hamas a refusé de libérer d’autres otages avant toute discussion sur la prochaine phase du cessez-le-feu.

Avec L’Associated Press

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