Ce mardi 7 novembre, Vianney était l’invité de Léa Salamé sur France Inter. Au cours de cet entretien, l’artiste a révélé avoir reçu des milliers de menaces de mort après avoir rendu hommage aux victimes du Hamas.
L’animateur et producteur Arthur s’était étonné du silence des célébrités face à l’horreur vécue par Israël après l’offensive du Hamas. Un mutisme qui peut s’expliquer par la peur, car ceux qui ont le courage de prendre la parole et leurs familles sont menacés de façon très violente. C’est ce qui est arrivé au chanteur Vianney, qui en a fait la désagréable expérience, comme il l’a expliqué hier matin sur France Inter.
Peu après les attaques terroristes du 7 octobre, le chanteur de 32 ans avait écrit sur les réseaux: « Pas besoin d’avoir des attaches en Israël pour se sentir meurtri ces jours-ci. Les victimes d’une telle barbarie sont, quoi qu’il arrive, nos frères et nos sœurs. Espérons, prions, pour que ce sang versé n’emporte pas avec lui d’autres innocents. »
Une publication qui lui a valu des centaines de menaces de mort et même de viol de sa femme, comme il l’a précisé sur France Inter: « Quand il y a eu l’attentat du 7 octobre, j’ai partagé un hommage. Mais ça me paraissait normal, je n’ai pas réfléchi. À un moment donné, il y a des gens qui sont décapités, éventrés, tués […]. Donc forcément, je partage un hommage. Derrière, j’ai reçu des milliers de menaces de mort, des menaces de viol de ma femme. »
« J’essaie de comprendre mes collègues qui auraient du mal à s’exprimer, je comprends la peur. […] Je ne veux pas faire de la politique, en revanche, s’il y a de l’émotion palpable en face de nous, on est des empathiques, c’est ce qui fait qu’on écrit des chansons. Si on a un tant soit peu d’empathie: le 7 octobre, on est terrifiés. Donc, on s’exprime. »
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