Il est en forme, et pourtant… Pour l’organisme qui gère sa retraite complémentaire, Patrick, 67 ans, habitant de Montivilliers est mort le 22 octobre 2022. Témoignage.
Si son compte bancaire ne commençait pas à être dans le rouge, Patrick Blondel, 67 ans, habitant de Montivilliers, près du Havre (Seine-Maritime) pourrait prendre ce qui lui arrive à la rigolade. « Mais malheureusement, ce n’est pas le cas. Ma retraite complémentaire, de 1050 euros par mois, je suis comme tout le monde j’en ai besoin. » Le problème, c’est que sa complémentaire l’a déclaré décédé, rapporte Actu.fr. Pourtant, Patrick est bel et bien vivant.
Déclaré mort, Patrick est privé d’une partie de sa retraite : « Je suis bien vivant ! » https://t.co/SL4DJ6lTRJ
— 76actu (@76actu) January 20, 2023
Ne voyant pas arriver cette somme sur son compte en banque, le 2 janvier 2023, date à laquelle « depuis 10 ans que je suis à la retraite, je reçois mon virement sans aucun problème », Patrick ne s’est pas inquiété tout de suite. « Sincèrement, je me suis dit qu’avec le 1er janvier, il pouvait y avoir du retard. »
Sauf que le 5, toujours sans virement de la part de de l’organisme qui gère sa retraite complémentaire, Patrick a commencé à s’alarmer. Et là, après de longues minutes d’attente, la réponse est catégorique. « On m’a dit, « M. vous avez été déclaré décédé le 22 octobre 2022 », je ne savais même pas quoi répondre à part, « mais pourtant, je suis bien vivant. » »
Pour retrouver ses droits, Patrick va alors devoir transmettre, « un extrait d’acte de naissance, un justificatif de domicile, la copie de ma carte d’identité et un RIB, mon fils a fait le nécessaire pour tout faire rapidement histoire que ça se règle au plus vite ».
Car, Patrick a encore un de ses quatre enfants à charge. Le 10 janvier, ne voyant toujours rien arriver, Patrick rappelle: « Au bout de 20 minutes d’attente, on m’a dit qu’il allait falloir être patient, c’est cocasse quand même, non ? », ironise le retraité de l’entreprise Aircelle à Gonfreville l’Orcher.
Miracle à 12h26 !
Jeudi 19 janvier, nouveau coup de téléphone auprès de Malakoff Humanis – Agirc-Arrco. Et là, une lueur d’espoir. « Après 20 minutes d’attente une fois encore, on m’a indiqué que mon dossier était bien en cours de régularisation et que j’étais bien vivant depuis 12h26. »
L’homme au chapeau, comme ses proches le surnomment, est donc ressuscité. Mais pourquoi a-t-il été déclaré décédé au final ? « On m’a répondu que cela venait de la Sécurité sociale. » Mais à la pharmacie, lundi 16 janvier, « ma carte Vitale fonctionnait toujours et ma pharmacienne m’a dit qu’il n’y avait rien de changé par rapport à d’habitude ».
Erreur humaine, administrative… Patrick n’a pas la moindre idée de ce qu’il a bien pu se passer et espère seulement une chose, « que mon virement arrive au plus vite, je ne suis pas homme à me plaindre mais j’ai des besoins comme tout le monde et là l’argent commence à vraiment manquer ».
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