Alors que la série « Brocéliande », dont elle est la tête d’affiche, vient de débuter sur TF1, Nolwenn Leroy répondait aux questions de Yann Barthès ce lundi 16 septembre sur le plateau de « Quotidien ». Marraine de la Fondation Abbé Pierre depuis presque 20 ans, la chanteuse n’a pas échappé aux questions portant sur les accusations d’agressions sexuelles de l’homme d’Église.
Des révélations plus que douloureuses pour celle qui est marraine de la fondation Abbé Pierre depuis quasiment 20 ans. Très engagée contre la pauvreté et le mal-logement, Nolwenn Leroy a confié ce lundi 16 septembre sur le plateau de « Quotidien » être « tombée des nues » après avoir été informée des accusations d’agressions sexuelles pesant sur le prêtre catholique, commises entre la fin des années 1970 et 2005.
« On ne peut pas faire autrement que de reconnaître la douleur des victimes », a-t-elle déclaré devant Yann Barthès. Victime collatérale du véritable ouragan qu’à provoqué ce scandale, l’auteure-compositrice-interprète avait également été interrogée sur cette affaire au micro de France Bleu, le jour même. « On est dévastés, désemparés par cette découverte », avait-elle confié avant d’assurer que la fondation avait eu raison de révéler au grand jour ces méfaits : « Elle se devait de soutenir les victimes, d’être de leur côté. »
« Le combat contre la précarité est plus que jamais d’actualité »
La compagne d’Arnaud Clément a néanmoins appelé à faire la distinction entre « l’homme que pouvait être l’Abbé Pierre » et « le message qu’il portait », rapporte Gala. Celle qui est actuellement à l’affiche de «Brocéliande», une nouvelle série policière prenant pour décor la Bretagne et dont la diffusion vient de débuter sur TF1, espère que ces agissements immoraux n’affecteront pas les personnes soutenues par la fondation et appelle les Français à « continuer à [la] soutenir ». « Le combat contre le mal-logement, contre la précarité est toujours d’actualité, plus que jamais », a rappelé la comédienne.
Dans la tourmente depuis début septembre, la Fondation Abbé Pierre a très clairement annoncé avoir entamé des démarches pour changer de nom et réitère son soutien total aux victimes, comme précisé dans un post publié sur Instagram il y a quelques jours. De son côté, le mouvement Emmaüs a pris la décision de fermer définitivement le lieu de mémoire dédié à l’abbé Pierre, à Esteville (Seine-Maritime).
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