Elias, l’adolescent de 14 ans mortellement poignardé à l’arme blanche dans le XIVe arrondissement de Paris le 24 janvier dernier, aimait écouter le chanteur Vianney. Ce dernier a décidé de lui rendre hommage, à sa manière.
Touché par l’affaire d’Elias, tué alors qu’il sortait de son entrainement de football, Vianney a posté ce lundi sur son compte Instagram une photo de l’adolescent accompagné d’un touchant message. Dans celui-ci, il explique vouloir écrire des chansons en lien avec le jeune homme, une façon de se souvenir de lui.
« Te dire Adieu n’est pas accepter l’inacceptable »
« Un mois depuis ton départ. Parlons de ta bonne tête plutôt que de ces barbares », a écrit l’artiste sur le réseau social, ajoutant : « Il paraît que tu fus face à moi dans la salle, que tu chantais mes chansons avec ta maman ; alors je t’emporte avec moi dans les prochaines que j’écrirai. » « Te dire Adieu n’est pas accepter l’inacceptable ; c’est signifier qu’on ne t’oubliera pas d’ici à nos retrouvailles. Adieu Elias », a conclu Vianney dans son message, faisant allusion à la vie après la mort.
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Elias, qui aurait dû avoir 15 ans le 14 février, a reçu un « profond coup de machette » pour une simple histoire de portable, comme l’ont expliqué ses parents dans un communiqué publié le 13 février dernier. Il est décédé des suites de ses blessures le 25 janvier. Deux mineurs de 16 et 17 ans ont depuis été mis en examen pour « extorsion avec violences ayant entraîné la mort » de l’adolescent.
Dans cette lettre, partagée par leurs avocats, les parents de la victime ont également pointé le fait que « la mort d’Elias démontre que l’État n’a pas su protéger ses citoyens », ces deux mineurs étant connus de la justice. « Élias est mort en raison d’une impunité dans laquelle se sont sentis deux mineurs malgré une prise en charge éducative et pénale. […] Face à un tel déchaînement de violences ayant entraîné intentionnellement la mort, la justice devra se montrer ferme et garante de la sécurité à laquelle nous devons tous prétendre », ont encore martelé les parents d’Elias, soulignant qu’un jeune « doit pouvoir rentrer chez lui en toute sécurité ».
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