Après un quart d’heure de mise en route, l’équipe de France féminine de handball a facilement pris le meilleur sur l’Angola (33-20), qu’elle retrouvera au premier tour des Jeux Olympiques, samedi, à Cesson-Sévigné, près de Rennes.
La double confrontation contre la Norvège à Pau, où elle avait alterné le pire, une lourde défaite 22-34, et le meilleur, avec une solide victoire 25-19, les avaient laissées un peu sur leur faim mais les joueuses d’Olivier Krumbholz ont parfaitement fini leur préparation olympique.
Face à une équipe qu’elles avaient battue lors des sept dernière confrontations, mais qui leur avait donné énormément de fil à retordre pour leur entrée en lice au Mondial (30-29), la France a su se rendre le match facile.
Privées de leur demi-centre Isabel Guialo et trois jours après avoir tenu tête à l’Espagne (défaite 22-21), les Angolaises ont pourtant pris le meilleur départ.
Profitant des maladresses françaises en attaque, avec notamment deux tirs aux six mètres ratés par Sarah Bouktit, les visiteuses ont pris trois buts d’avance, 4-7 puis 5-8 au milieu de la première période.
Mais les choses se sont alors mis en place pour les Bleues dont la défense en 1-5 a considérablement gêné les attaques adverses et qui ont commencé à trouver de bons décalages, notamment aux ailes, qui leur ont offert des buts rapides.
VICTOIRE | 🇫🇷 33-20 🇦🇴
Les Bleues s’imposent largement face à l’Angola et font le plein de confiance avant les prochains matchs.
Bravo les filles ! 💪😍#BleuetFier pic.twitter.com/iOEHqzoH3X
— Equipes de France de Handball (@FRAHandball) July 13, 2024
Le changement de défense leur a fait beaucoup de mal
« Le changement de défense leur a fait beaucoup de mal. Autant elles étaient assez à l’aise pour attaquer la 0-6, autant, elles ont été très perturbées pour attaquer la défense en 1-5, qui a été excellente », s’est félicité le sélectionneur français.
Encore menées 9-7 à la 18e minute, elles ont infligé un 10-1 avant la mi-temps pour virer avec un avantage déjà confortable au retour aux vestiaires (17-10).
La seconde période n’a en rien entamé l’élan des Bleues, avec Hatadou Sako à la place de Laura Glauser dans les cages pour le second acte qui a réussi en 9 minutes autant d’arrêts que la gardienne numéro un dans toute la première période (6 et 11 sur 21 tirs au total).
« Elle a fait un show exceptionnel. Elle a été aidée par la défense, mais elle a fait aussi pas mal d’exploits en tête-à-tête et en face-à-face. Elle a fait un grand match, un très grand match », l’a félicitée son coach après la rencontre.
L’écart a gonflé pour culminer à +13
L’écart a gonflé pour culminer à +13 (27-14) à la 48e minute et se maintenir jusqu’au buzzer final (33-20).
« On a fait un match sérieux, comme on voulait le faire. On a mis beaucoup de buts dans le jeu sur tout le terrain », a souligné Krumbholz, pour qui le « petit point noir » a été les nombreuses « pertes de balles » dues à ma précipitation.
« On peut faire mieux encore en attaque, c’est sûr », a-t-il admis.
« Au-delà de finir sur une bonne note, c’est important de gagner nos matchs. Parce qu’on veut confirmer notre titre de champion du monde cet hiver. On veut continuer à performer. On veut devenir la meilleure équipe du monde (…) Je suis confiante pour la suite », a glissé la gardienne Sako.
La France disputera le groupe B au premier tour des JO, à l’Arena Sud porte de Versailles et affrontera la Hongrie (25 juillet, 19h00), les Pays-Bas (28 juillet, 21h00), le Brésil (30 juillet, 19h00), l’Angola (1er août, 16h00) et l’Espagne (3 août, 11h00).
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