Kevin Mayer, Léon Marchand ou Clarisse Agbegnenou, passage en revue des stars françaises attendues à 500 jours des JO-2024 de Paris.
Déjà double vice-champion olympique (2016 et 2021), le décathlonien est programmé pour décrocher à domicile le titre suprême, lui qui est déjà double champion du monde (2017 et 2022).
Recordman du monde de la discipline (9.126 points en 2018), Mayer porte sur ses épaules les attentes d’une timide équipe de France d’athlétisme, dont il est la seule valeur sûre au niveau international.
Mais la concurrence (Warner, Skotheim, Lepage) s’annonce rude et la pression maximale pour « Kéké », qui aime se nourrir de l’ambiance des grands évènements.
Après plusieurs années maussades, la natation française pourrait de nouveau briller aux JO de Paris, grâce à sa nouvelle star Léon Marchand, sacré champion du monde du 200 m 4 nages et du 400 m 4 nages l’an dernier.
Expatrié aux Etats-Unis depuis un an et demi, Marchand s’épanouit sous les conseils de Bob Bowman, l’entraîneur de Michael Phelps, et enchaîne les records universitaires.
Le nageur de 20 ans pourrait emmener dans son sillage d’autres représentants de la nouvelle vague bleue, de Maxime Grousset (23 ans) à Yohann Ndoye-Brouard (22 ans) ou Marie Wattel (25 ans).
Les espoirs des Bleus reposent aussi sur les dossistes Analia Pigrée, Mary-Ambre Moluh ou Mewen Tomac, les capitaines des Bleus Florent Manaudou et Mélanie Hénique, ou encore la revenante Charlotte Bonnet…
Judoka le plus titré de l’histoire de son sport, Teddy Riner aura 35 ans lors des JO-2024, ce qui ne l’empêche pas de viser à Paris un troisième titre olympique en individuel en +100 kg, un exploit jusque-là seulement réalisé en poids légers par le Japonais Tadahiro Nomura (1996, 2000 et 2004).
J-500 avant le rêve à la maison ??❤️ #Paris2024 pic.twitter.com/LS3b1lgIGG
— Teddy Riner (@teddyriner) March 14, 2023
La principale préoccupation du décuple champion du monde, touché par une vilaine blessure à une cheville l’an dernier, sur la route des Jeux, concernera son état physique.
Le judo français, qui ambitionne d’être le premier pourvoyeur de médailles à Paris, pourra également compter, entre autres, sur la quintuple championne du monde Clarisse Agbegnenou (-63 kg), porte-drapeau à Tokyo en 2021 où elle a été doublement titrée, ou la médaillée de bronze à Tokyo Romane Dicko (+78 kg).
Le contingent français visera aussi plusieurs breloques avec les médaillées d’argent de Tokyo en individuel Amandine Buchard (-52 kg), Sarah-Léonie Cysique (-57 kg) et Madeleine Malonga (-78 kg) ou encore la N.1 mondiale des -48 kg Shirine Boukli.
Analia Pigrée en bronze sur le 50m dos ?
Incroyable performance de notre Française !pic.twitter.com/hRctKn1j3k
— Equipe France (@EquipeFRA) June 22, 2022
Kylian Mbappé a déjà fait savoir qu’il rêvait de porter le maillot bleu aux JO, surtout à Paris. Pour lui « c’est un rêve d’enfant », et il « en a parlé dans les contours du contrat avec » le Paris Saint-Germain quand il a négocié pour prolonger jusqu’en 2024.
Une perspective toutefois difficilement compatible avec son calendrier surchargé, partagé entre l’équipe de France A, qui sortira de l’Euro-2024, dont la finale se joue le 14 juillet, et la reprise des championnats, qu’il soit toujours en Ligue 1 ou ailleurs.
Tout va très vite pour Victor Wembanyama (19 ans, 2,21 m), prodige du basket français et qui suscite déjà l’admiration des plus grands noms de son sport. Et les choses devraient encore s’accélérer d’ici aux Jeux pour l’intérieur de Boulogne-Levallois, appelé à devenir le premier français N.1 de la draft NBA en juin, avant de rejoindre la NBA la saison prochaine.
« Wemby » est meilleur marqueur, rebondeur et contreur du championnat de France avec les Metropolitans, où il est entraîné par Vincent Collet, sélectionneur des Bleus.
Il pourrait avoir un rôle-phare à jouer au cours de cet été parisien, dans un secteur de jeu où les Tricolores disposent de stars de la NBA comme Rudy Gobert et, potentiellement, Joel Embiid, dont le choix de sélection (entre la France, les Etats-Unis et le Cameroun) interviendra en fin de saison.
Elle avait failli tout arrêter après des JO-2020 décevants, mais Mélanie De Jesus Dos Santos a retrouvé le plaisir de la gymnastique en partant s’entraîner aux Etats-Unis, dans l’équipe de la superstar Simone Biles.
La spécialiste de la poutre Marine Boyer ou la récente médaillée mondiale au saut Coline Devillard auront aussi leur mot à dire.
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