Le président Joe Biden a déclaré dans une interview diffusée mardi que les migrants d’Amérique centrale devraient rester dans leur « ville ou communauté » au lieu de se rendre aux États-Unis et de traverser la frontière illégalement.
« Je peux dire très clairement : ‘Ne venez pas' », a déclaré M. Biden à ABC News.
Le président a fait ces commentaires au sein d’une intensification marquée du nombre de migrants illégaux traversant la frontière, en particulier des mineurs non accompagnés. Le secrétaire d’État à la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, a déclaré mardi que les États-Unis étaient sur le point d’affronter plus d’immigrants clandestins cette année qu’au cours des deux dernières décennies.
Dès son entrée en fonction, M. Biden a annulé plus d’une dizaine de politiques d’immigration de l’administration Trump qui avaient été créditées pour endiguer la vague d’immigrations illégales. L’ancien président Donald Trump a critiqué M. Biden dans une interview diffusée sur Fox News ce mardi.
« Mes politiques fonctionnaient mieux qu’elles ne l’ont jamais fait à la frontière sud », a martelé Donald Trump, tout en déplorant le choix de Joe Biden de stopper la construction du mur à la frontière sud. « Ils devraient le terminer, mais ils sont en train de détruire notre pays. Les gens entrent par centaines de milliers. »
Joe Biden a déclaré qu’il y avait eu une vague de migrants illégaux au cours des deux dernières années, mais il a convenu que la situation allait de mal en pis et que la vague actuelle « pourrait être » pire.
M. Biden a affirmé mardi qu’il n’avait pas l’intention de se rendre à la frontière sud pour le moment. Interrogé avant de monter à bord de Marine One à Washington pour savoir s’il avait l’intention de se rendre à la frontière, M. Biden a répondu aux journalistes : « Pas pour le moment. »
Les responsables des États frontaliers ont manifesté que certains migrants illégaux sont testés positifs au Covid-19 sans être contraints de rester en quarantaine, ce qui alimente les craintes qu’ils ne propagent la maladie, qui est causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois).
Lundi, des républicains de la Chambre des représentants se sont rendus au Texas et ont visité une installation frontalière, en plus de parler avec des agents frontaliers. Ils ont exhorté le président Biden à se rendre lui-même sur les lieux à la frontière pour voir ce qui s’y passe.
Au début du mois, M. Biden a envoyé un contingent de fonctionnaires pour voir la situation sur le terrain. Il n’a pas donné son point de vue sur ce qu’ils ont vu, et il n’est pas clair s’ils l’ont déjà informé.
La secrétaire de presse de la Maison-Blanche, Jen Psaki, a déclaré lundi aux journalistes à Washington que l’administration a l’impression de maîtriser la situation à la frontière.
« Nous reconnaissons qu’il s’agit d’un problème. Nous nous efforçons de le résoudre. Ce ne sont que cinq mesures que nous prenons, et nous continuons à évaluer quelles mesures supplémentaires peuvent être prises pour faire face à la situation à la frontière », a-t-elle déclaré, en énumérant les récentes mesures prises par l’administration, notamment l’augmentation de la capacité des responsables de la santé à héberger les mineurs non accompagnés, c’est-à-dire les enfants qui entrent illégalement dans le pays sans être accompagnés d’un adulte.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.