Face à la propagation mondiale du variant Omicron, le président Joe Biden a déclaré le 29 novembre qu’il n’anticipait pas de confinement pour cet hiver si « les gens sont vaccinés et portent un masque ».
« Jeudi, je présenterai une stratégie détaillée décrivant comment nous allons combattre le Covid cet hiver », a déclaré M. Biden à la Maison Blanche. « Pas avec des fermetures ou des confinements, mais avec des vaccinations plus répandues, des rappels, des tests, et plus encore. »
La semaine dernière, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé que le variant Omicron était préoccupant. Dans une mise à jour ultérieure, le 28 novembre, l’agence sanitaire a déclaré qu’il semblait être hautement infectieux. Cependant, l’OMS n’est pas en mesure d’affirmer que le virus provoque des formes graves de la maladie. De fait, plusieurs médecins d’Afrique du Sud et d’Israël ont déclaré aux médias que les personnes infectées par Omicron ne présentaient que des symptômes plus légers.
L’Union européenne, les États-Unis et d’autres pays ont mis en place cette semaine des interdictions de voyager dans plusieurs pays d’Afrique australe. L’interdiction de voyager aux États-Unis est entrée en vigueur le 29 novembre à 0 h 01.
Pressé par un journaliste, M. Biden a nuancé sa déclaration en disant que « si les gens sont vaccinés et portent leur masque, il n’y a pas besoin de confinement », notant que les hauts responsables fédéraux de la santé estiment que les vaccins actuels peuvent offrir au moins une certaine protection contre le variant Omicron.
« Ce variant est une source d’inquiétude, mais pas de panique », a-t-il poursuivi. Il a appelé toutes les personnes éligibles à se faire vacciner, à faire vacciner leurs enfants et à recevoir une injection de rappel.
En réponse aux questions d’un autre journaliste, M. Biden a également mis en avant le port du masque.
« J’encourage tout le monde à porter un masque lorsqu’il se trouve à l’intérieur dans une situation de regroupement comme c’est le cas en ce moment, à moins de manger ou de parler au micro », a-t-il ajouté.
En dehors des propriétés et des agences du gouvernement fédéral, la Maison Blanche a peu de latitude pour imposer des confinements. Dans la phase initiale de la pandémie de Covid-19 en 2020, le gouvernement fédéral s’est globalement appuyé sur les recommandations des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), que certains gouvernements d’État et municipalités locales ont ensuite adoptées.
Le président a déclaré le 29 novembre que le nouveau variant atteindrait également les États-Unis « tôt ou tard », car des cas ont été confirmés au Canada, dans l’Union européenne et dans un certain nombre d’autres pays après son identification en Afrique du Sud et au Botswana au début du mois.
Alors que la panique grandit autour de ce variant, que l’OMS a décrit comme ayant subi une mutation importante, le Dr Sharon Alroy-Preis, cheffe des services de santé publique d’Israël, a déclaré aux médias locaux que les personnes vaccinées infectées ensuite par Omicron ne présentaient que des symptômes légers.
Le professeur Dror Mevorach, responsable du département Covid-19 à l’hôpital universitaire Hadassah Ein Karem, a laissé entendre que les craintes suscitées par Omicron pourraient être exagérées.
« Si cela continue ainsi, il pourrait s’agir d’une maladie relativement bénigne par rapport au variant Delta, et paradoxalement, s’il prend le dessus, cela entraînera des taux d’infection plus faibles », a déclaré le Pr Mevorach, selon le quotidien national Haaretz.
L’OMS a informé ses 194 pays membres qu’une recrudescence des infections pourrait avoir des conséquences, mais a ajouté que le variant n’avait provoqué aucun décès.
« Omicron présente un nombre sans précédent de mutations de la protéine spike, dont certaines sont préoccupantes en raison de leur impact potentiel sur la trajectoire de la pandémie », peut-on lire dans la mise à jour de l’OMS. « Le risque global lié au nouveau variant préoccupant Omicron est évalué comme très élevé. »
Mais l’OMS a suscité la controverse en nommant ce variant Omicron, en sautant les lettres de l’alphabet nu et xi qui s’imposaient dans la continuité de sa procédure de dénomination des variants préoccupants. L’OMS a déclaré qu’elle n’a pas choisi de nommer le variant par la lettre nu, car celle-ci ressemblait trop au terme « new » (nouveau en anglais). Quant à la lettre xi, « il s’agit d’un nom de famille courant », l’agence ne voulait pas « offenser groupe culturel, social, national, régional, professionnel ou ethnique ».
Mais de nombreux critiques estiment que l’OMS a probablement voulu éviter de contrarier le Parti communiste chinois (PCC) et son dirigeant Xi Jinping.
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