La veuve d’Eric Loupiac (récemment décédé du coronavirus), veut porter plainte contre Olivier Véran, Agnès Buzyn, mais également contre l’ARS (Agence régionale de santé) de la Bourgogne-Franche-Comté et enfin contre l’hôpital de Lons-le-Saunier (Jura) où exerçait son mari comme médecin urgentiste.
Le mari de Claire Loupiac est décédé du coronavirus le 23 avril 2020, à l’âge de 60 ans, ainsi que le relate Le Monde. Une semaine après avoir enterré son mari, Claire Loupiac manifeste sa colère et déclare : « J’irai très loin. »
Claire Loupiac souhaite ardemment que la lumière soit faite sur cette affaire. Pour cela, « j’attends que justice soit rendue, que les coupables soient trouvés et s’expliquent pour cette négligence qui a causé la mort de mon mari », prévient-elle. Elle compte porter plainte « à plusieurs niveaux, pour négligences et mise en danger de la santé d’autrui ».
« J’irai très loin. » Plus d’une semaine après que son mari Eric Loupiac, médecin urgentiste à l’hôpital de Lons-le-Saunier (Jura), est mort du Covid-19 à l’âge 60 ans, son épouse Claire Loupiac ne décolère pas.
Bravo Madame !#11mai https://t.co/JZz7E9GLEl— MARC HUMBERT (@MARCHUMBERT12) May 3, 2020
Mère de trois enfants, Claire Loupiac explique que son mari estimait l’hôpital n’être pas à même de gérer une éventuelle grosse crise. Elle raconte : « Dès décembre [2019], il m’avait dit qu’on ne serait pas prêts à l’hôpital s’il y avait une catastrophe. On a sous-estimé le manque d’équipements, notamment en masques. J’en veux à ceux qui ont mal géré la crise au niveau national. Depuis le 26 février, on vivait confinés. Mon mari avait anticipé la vague. Le gouvernement a mis trois semaines à confiner la population, le 17 mars, après les élections municipales. »
Claire Loupiac pense que c’est lors d’une garde à l’hôpital de Lons-le-Saunier que son mari, également délégué syndical de l’association des médecins urgentistes de France, a été contaminé. Effectivement, elle explique que cela est arrivé lors de « sa garde du week-end du 6-8 mars », alors qu’il n’y avait que des masques chirurgicaux, mais aucun masque FFP2.
CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR
Elle précise également : « Il y a eu un vol de masques aux urgences de Lons-le-Saunier, lors de sa deuxième garde de week-end le 15 mars. S’il y avait eu des masques FFP2, mon mari serait encore là. » Elle ajoute que son mari « avait réclamé un sas d’entrée pour trier les patients ‘suspects covid’ ou non. La direction a refusé et a mis quinze jours à le mettre en place ». Elle souhaite donc, entre autres, porter plainte contre Guillaume Ducolomb, le directeur général des hôpitaux du Jura.
Guillaume Ducolomb quant à lui, exclut que la contamination d’Eric Loupiac ait eu lieu à l’hôpital de Lons-le-Saunier. Il précise au journal que les mesures de protection ont été appliquées et le matériel, fourni.
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant. Il est différent des autres organisations médiatiques, car nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre public. Nous n’avons pas d’autres agendas que d’informer nos lecteurs et les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant nos principes de vérité et de tradition comme guide dans notre travail.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.