Dans son nouveau livre, l’ex-députée des Hauts-de-Seine Frédérique Dumas, a passé au vitriol le gouvernement Macron. Elle est parmi les premiers députés à avoir quitté La République en marche, en 2018.
Ce que l’on ne veut pas que je vous dise. Récit au cœur du pouvoir. C’est le titre du nouvel ouvrage de Frédérique Dumas, paru ce jeudi 31 mars chez Massot éditions. Dans cet ouvrage, elle pointe plusieurs membres du gouvernement, notamment le chef de l’État, mais également le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports Jean-Michel Blanquer, ou encore l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, ainsi que le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler. Quelques extraits de son livre ont été publiés dans les colonnes de Libération.
Emmanuel Macron accusé de « saper méticuleusement tous les contre-pouvoirs »
Dans son livre, la députée francilienne, qui qualifie le macronisme de « progressisme technocratique qui nous mène droit dans le mur », reproche au président de la République sa « brutalité », son « manque d’écoute », mais également son « manque d’imagination ». Incarnant une autorité verticale, elle l’accuse de « saper méticuleusement tous les contre-pouvoirs ». Elle expose une « concentration du pouvoir » aux mains d’une poignée seulement.
Dans Libération, on découvre aussi que Jean-Michel Blanquer est devenu « psychorigide et paranoïaque ». Quant à Édouard Philippe, il est qualifié d’« odieux, sûr et dominateur jusqu’au bout ».
Alexis Kohler, « le cerveau » d’Emmanuel Macron
Le livre de Frédérique Dumas tacle également le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, qu’elle nomme le « commandant en chef », voyant en lui « le cerveau » d’Emmanuel Macron. L’ex-députée des Hauts-de-Seine n’a pas non plus épargné Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, et Aurore Bergé, la présidente adjointe du groupe LREM à l’Assemblée. Ils sont perçus comme des « Underwood junior », en référence à la série américaine House of Cards dans laquelle un couple de politiques va jusqu’à assassiner une journaliste pour conquérir le pouvoir.
Déjà en 2018, juste avant son départ, Frédérique Dumas s’était exprimée dans les colonnes du Parisien. Elle avait notamment déclaré : « Travailler dans l’espoir d’être écouté, voire entendu, faire bouger les lignes est tout simplement impossible avec l’exécutif et compliqué avec le groupe. Même donner un avis est vu comme une fronde s’il n’est pas conforme. » Elle avait également mentionné que pour rester au gouvernement, il fallait abandonner ses convictions et ses idéaux, soulignant que le plus « dangereux » était d’« avaler toutes les couleuvres ». « On a le sentiment d’être sur le Titanic », avait-elle conclu.
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