La Californie a connu une recrudescence des cas de virus du Parti communiste chinois (PCC) malgré l’imposition de mesures de quarantaine parmi les plus strictes de tous les États des États-Unis.
L’État est devenu le premier à enregistrer 2 millions de cas confirmés de coronavirus, atteignant le cap la veille de Noël, alors que la quasi-totalité de l’État était soumise à une stricte interdiction de sortir de la maison.
Au 24 décembre, 39 144 nouveaux cas confirmés de coronavirus ont été enregistrés dans l’État, ce qui porte le nombre total de cas positifs à 2 042 290, selon les chiffres publiés par le département de la santé publique du comté.
De plus, il y a eu un total de 23 947 décès dans l’État.
Le comté de Los Angeles, le comté le plus peuplé des États-Unis, a été particulièrement touché. Le comté a vu plus de 677 000 cas confirmés de virus, selon les données compilées par l’université Johns Hopkins.
La crise met à rude épreuve le système médical de l’État, bien au-delà de ses capacités normales, ce qui pousse les hôpitaux à traiter les patients dans des tentes, des bureaux et des auditoriums.
On pense que l’augmentation actuelle est due en grande partie aux personnes qui ont défié les avertissements des experts en santé publique et se sont rassemblées pour Thanksgiving sans porter de masque ni respecter la distanciation sociale, et les responsables ont ensuite supplié les gens de renoncer aux festivités de Noël et du Nouvel An.
Pendant ce temps, le gouverneur Gavin Newsom a déclaré que les hôpitaux sont soumis à une « pression sans précédent » et que si la tendance actuelle se poursuit, le nombre de personnes hospitalisées à cause du virus pourrait doubler en 30 jours.
« Nous pourrions avoir montée en flèche, sur montée en flèche, sur montée en flèche en janvier et février », a déclaré Gavin Newsom dans une vidéo sur les médias sociaux diffusée jeudi. « Je crains cela, mais nous n’en serons pas victimes si nous changeons nos comportements. »
Dans un communiqué de presse du 3 décembre, le gouverneur Newsom, a annoncé que son ordonnance régionale de quarantaine entrerait en vigueur samedi à 12 h 59 PT. L’ordonnance est déclenchée dans chaque région après que la capacité en lits des USI a chuté à 15 % dans cette région. Cette région aurait alors 48 heures pour faire des ajustements.
L’ordonnance restera en vigueur dans une région si la capacité de l’USI prévue quatre semaines – à partir du 22e jour après le début de l’ordonnance de séjour à domicile dans la région – est inférieure à 15 %. L’ordonnance restera en vigueur jusqu’à ce que la capacité de l’USI prévue dans la région soit égale ou supérieure à 15 %. Cette capacité sera évaluée environ deux fois par semaine.
En vertu de l’ordonnance, les rassemblements privés de toute taille sont interdits et seules les infrastructures essentielles et les commerces de détail sont autorisés à rester ouverts. Les bars, les salons de coiffure, les barbiers, les casinos et les terrains de jeux intérieurs et extérieurs ont reçu l’ordre de fermer. Les magasins de détail sont limités à 20 % de leur capacité, et les restaurants doivent fonctionner uniquement pour les commandes à emporter et la livraison.
Les résidents doivent porter des masques à tout moment lorsqu’ils se trouvent en dehors de leur domicile et continuer à maintenir une distance sociale avec les autres.
Actuellement, les 11 comtés de la Californie du Sud et les 12 comtés de la vallée de San Joaquin, en Californie centrale, n’ont aucune capacité de soins intensifs disponible. Les deux régions abritent environ 33 millions de personnes dans l’État, soit 84 % de la population de l’État.
La crise en Californie survient alors que les experts en santé publique craignent que les voyages de Noël et les célébrations du Nouvel An ne provoquent une nouvelle augmentation du nombre de cas, d’hospitalisations et de décès.
Au début de ce mois, le Dr Robert Redfield, directeur des Centers for Disease Control and Prevention, a averti que les prochains mois de la pandémie de Covid-19 seront parmi « les plus difficiles de l’histoire de la santé publique de cette nation ».
S’exprimant lors d’un événement organisé par la Chambre de commerce américaine, le 2 décembre, M. Redfield a déclaré qu’environ 90 % des hôpitaux du pays se trouvaient dans « les zones chaudes et les zones rouges » et que 90 % des établissements de soins de longue durée se trouvaient dans des zones à forte propagation.
« Nous sommes donc à un moment très critique en ce qui concerne la capacité à maintenir la résilience de notre système de santé », a déclaré M. Redfield. « La réalité est que décembre, janvier et février vont être des périodes difficiles. Je pense en fait qu’ils seront les plus difficiles de l’histoire de la santé publique de cette nation, en grande partie à cause du stress qui va être mis sur notre système de santé. »
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