Les débuts de carrière de Zaz n’ont pas été sereins, loin de là. Lorsqu’elle a sorti son premier tube, en 2010, ses détracteurs s’en sont pris à elle de façon extrêmement virulente sur les réseaux sociaux.
Dans l’émission de Canal+ En Aparté, ce mardi 30 mai, la chanteuse Zaz s’est notamment exprimée sur son parcours professionnel. À cette occasion, elle a révélé avoir reçu des menaces de mort, juste après la sortie de son premier single Je veux, une chanson écrite et co-composée par Kerredine Soltani et Tryss.
« Moi, on m’adorait ou on me détestait »
« Tu es médiatisée, donc tu es vue, les gens vont t’adorer. Moi, on m’adorait ou on me détestait, j’ai vraiment eu du Zaz bashing comme on dit, j’ai eu des lettres ouvertes de menaces de mort », a d’abord expliqué la chanteuse à Nathalie Lévy. Cette dernière venait de lui lancer : « Il y a aussi la critique parce que votre image étonne ou surprend, votre message aussi, votre engagement, votre franc-parler… »
« Tu te dis ‘Waouhh, mais qu’est-ce que j’exprime ?’ J’exprimais l’amour, j’exprimais le fait de ne pas être adaptée à cette société. Dans ma chanson, je ne disais pas que je ne voulais pas d’argent, je disais que ce n’était pas essentiel », a-t-elle indiqué, avant de préciser : « Je suis très contente de gagner de l’argent, ça me permet de faire pleins de projets, c’est une belle énergie, mais je ne suis pas prisonnière de ça, c’est pour ça que tous les boulots où j’avais de l’argent, où je ne me sentais pas bien, je partais, tant pis, je n’avais pas la sécurité, c’est ça que j’essayais d’exprimer. »
« Des fois, on s’enferme dans quelque chose et du coup, on est plus dans la vie », a encore analysé la chanteuse de 43 ans. « En même temps, je le faisais intuitivement. Tout était chez moi à ce moment-là, très intuitif, c’est ça qui m’a sauvé d’ailleurs, mon intuition, mon instinct. J’ai un instinct qui est incroyable », a également assuré celle qui a enchaîné les tubes, entre autres On ira, Éblouie par la nuit, ainsi que Si jamais j’oublie.
Elle a réussi à se sortir de ses dépendances
Zaz a également dévoilé les dépendances dans lesquelles elle se trouvait engluée et dont elle a réussi à s’extraire grâce (en quelques sortes) au Covid ! « Je fumais beaucoup de clopes, je buvais pas mal de vin, j’étais dans un moment un peu d’excès aussi », a-t-elle avoué, avant de poursuivre : « D’un coup j’ai chopé le Covid et dès que j’essayai de fumer, j’avais l’impression que j’allais mourir, donc en fait je ne pouvais pas fumer et ça m’énervait donc je ressayais en fin de soirée, mais en fait j’avais l’impression que j’allais crever dès que je fumais ! » Voyant dans quel cercle vicieux elle se trouvait, elle s’est dit : « OK, il faut que je fasse quelque chose ! ». C’est alors qu’elle a entamé un jeûne de trois jours, au cours duquel elle n’a bu que de l’eau. Cette expérience a été salvatrice pour elle.
« J’ai arrêté de boire, j’ai arrêté de fumer, j’ai arrêté de manger des animaux parce que ça faisait longtemps que je me disais ‘j’adore les animaux, je ne vois pas pourquoi je les bouffe’ et après, j’ai arrêté aussi le café », a-t-elle conclu.
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