Le régime chinois cherche à manipuler le virus Ebola à des fins militaires, cette maladie pouvant provoquer la mort dans 90 % des cas.
En décembre 2022, Jesalyn Harper, responsable technique, découvre un tuyau d’arrosage connecté à un bâtiment abandonné. La scène se passe à Reedley, en Californie. Voulant en avoir le cœur net, elle découvre ce qui pourrait bien être un laboratoire secret d’armes biologiques.
L’installation était dirigée par Jiabei Zhu, un citoyen chinois qui a fui la justice canadienne. Il officiait également en tant que haut responsable d’une entreprise chinoise d’État qui entretenait des liens avec l’armée chinoise.
À l’intérieur, Mme Harper est tombée nez à nez avec des ressortissants chinois en blouse blanche.
Le laboratoire stockait près d’un millier de souris « génétiquement modifiées pour attraper et porter le virus Covid-19 ».
Il contenait également des milliers d’échantillons d’agents potentiellement pathogènes, certains étiquetés, d’autres non ou comportant un nom de code, ainsi qu’un congélateur marqué « Ebola » dans lequel se trouvaient des sacs scellés non étiquetés. Ceux-ci sont généralement utilisés pour stocker du matériel biologique à haut risque.
Le régime communiste chinois semble s’intéresser de près au virus Ebola. Dans un rapport déclassifié, le Service canadien du renseignement de sécurité a révélé que le Dr Qiu Xiangguo, alors qu’elle travaillait dans l’unique laboratoire P-4 du Canada, à Winnipeg, a envoyé sans autorisation la séquence génétique du virus Ebola en Chine.
Elle travaillait également pour l’Institut de virologie de Wuhan et y a envoyé des échantillons de différentes souches du virus Ebola ainsi que des échantillons du virus Nipah, un autre agent pathogène mortel transmis par les animaux.
Elle collaborait également avec l’Académie chinoise des sciences médicales militaires, la plus haute institution de recherche médicale de l’Armée populaire de libération.
Le Dr Qiu et son mari ont été escortés hors du laboratoire de Winnipeg en juillet 2019, licenciés en janvier 2021 et transférés en Chine où ils travaillent désormais sous pseudonymes. En mars de l’année dernière, un document publié par une société pharmaceutique chinoise a révélé que cette personne travaille toujours sur le virus Ebola.
Le virus Ebola a un taux de mortalité élevé mais n’est pas hautement transmissible d’homme à homme. « En général, l’Ebola ne survit pas bien en dehors de ses hôtes et ne supporte pas la transmission par aérosol », a expliqué à l’institut Gatestone le Dr Sean Lin, ancien directeur de laboratoire de la branche des maladies virales de l’Institut de recherche de l’armée Walter Reed. « Il n’est pas facile de le transformer en une arme biologique fonctionnelle. » Pourtant, comme il l’explique, cela n’empêche pas la Chine d’essayer de le rendre très contagieux. L’Institut de virologie de Wuhan est, après tout, la capitale mondiale du gain de fonction.
Le Nipah, souligne le Dr Lin, est « hautement pathogène ». « Il est alarmant que des laboratoires de virologie chinois aient collaboré avec EcoHealth Alliance pour collecter des échantillons d’infection par le Nipah en Malaisie et en Inde. »
De même au Canada. « Le Canada a permis à des scientifiques chinois de manipuler et de transférer en Chine certains des agents pathogènes les plus mortels connus de l’humanité », selon l’auteur Charles Burton, membre senior de Sinopsis et ancien diplomate canadien en poste à Pékin.
« L’armée chinoise a ouvertement parlé d’utiliser à des fins militaires l’outil d’édition génétique CRISPR-Cas9 et de mener des recherches sur le gain de fonction des maladies afin de les transformer en armes. » C’est ce qu’a déclaré à l’institut Gatestone Brandon Weichert, auteur de Biohacked : China’s Race to Control Life (Biohacké : la course de la Chine pour contrôler la vie). « L’Institut de virologie de Wuhan a utilisé le Covid-19 comme une arme, mais il s’agissait simplement d’une démonstration de faisabilité. Il existe des maladies plus graves, comme l’Ebola et le Nipah, qui, grâce à des expériences de gain de fonction, peuvent devenir de véritables fléaux virulents. »
L’Ebola et le Nipah, moyennant quelques modifications en laboratoire, peuvent donc être les outils de la Chine pour exterminer toute une population.
Vraiment, me direz-vous ? En effet, il y a un quart de siècle, le général Chi Haotian, ministre chinois de la Défense et vice-président de la Commission militaire centrale du Parti communiste chinois, d’après certaines sources non vérifiables, aurait prononcé un discours secret dans lequel il parle d’exterminer les Américains. Une maladie, disait-il, pourrait être utilisée pour nettoyer toute l’Amérique du Nord afin que le peuple chinois puisse s’installer dans les zones laissées inhabitées. « Il est certes brutal de tuer 100 ou 200 millions d’Américains », aurait-il dit. « Mais c’est la seule voie qui garantira un siècle chinois, un siècle où le Parti communiste dirigera le monde. »
« Le problème de ce discours est qu’il n’est pas vérifiable », rappelle Richard Fisher, de l’International Assessment and Strategy Center. « Lorsque ce texte a été révélé en 2005, il semblait fantaisiste d’imaginer que la Chine puisse déclencher une guerre biologique contre les États-Unis, éliminer sa population et ouvrir la voie à une invasion, une occupation et une exploitation. »
Pourtant, depuis lors, certains événements ont donné une certaine crédibilité à ce scénario. Il est quasiment certain que le SRAS-CoV-2, l’agent pathogène à l’origine du Covid-19, a été conçu à l’Institut de Wuhan, et que le dirigeant chinois Xi Jinping a délibérément laissé cette maladie se répandre en dehors de la Chine une fois l’accident survenu. Par conséquent, « le discours de Chi Haotian ressemble surtout à un véritable avertissement ». Comme le souligne M. Fisher, le Parti communiste est tout à fait capable de ce type de malveillance sans nom.
Les objets saisis dans le laboratoire de Reedley suggèrent de façon insistante que le régime chinois se prépare à lancer des virus sur son ennemi numéro 1, les États-Unis. « Ce laboratoire kamikaze — non sécurisé, mal confiné, improvisé, contenant quelques douzaines d’agents pathogènes près d’un centre de population — ne peut pas être un cas unique », a estimé Brandon Weichert, également analyste de la sécurité nationale pour la revue The National Interest. « Je pense qu’il s’agit d’un élément d’une vaste opération militaire chinoise visant à répandre des maladies aux États-Unis. »
Le problème avec le Covid-19, c’est qu’il a également infecté et tué des Chinois. Toutefois, il est presque certain que l’armée chinoise travaille sur des agents pathogènes qui ciblent des groupes particuliers. Dans l’édition 2017 de son ouvrage Science of Military Strategy, qui fait autorité, l’Université de défense nationale de Chine mentionne un nouveau type de guerre biologique, à savoir des « attaques génétiques ethniques spécifiques ».
En d’autres termes, un virus Ebola pour certaines personnes uniquement.
Initialement publié par l’Institut Gatestone
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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