La tromperie calculée par Pékin au sujet de l’origine de la pandémie du covid-19 de novembre 2019 à Wuhan, en Chine, ayant provoqué le massacre mondial en cours, donne aux habitants de la planète un aperçu de l’ordre mondial impérial instauré par le Parti communiste chinois que le président chinois Xi Jinping a promis d’instaurer alors que personne ne regardera ou ne s’imposera, en utilisant une brutale terreur militaire d’ici 2049.
Une note protohistorique : 2049 marquerait le 100e anniversaire de la victoire du Parti communiste chinois sur le continent lors de la guerre civile chinoise du milieu du 20e siècle. Je souligne ici cette victoire sur le continent du PCC lorsque les nationalistes se sont retirés sur l’île de Taïwan. Au grand regret du PCC, Taïwan reste une exception physique, politique, économique et, oui, morale face à l’État policier, communiste et génocidaire de la place Tian’anmen.
Taïwan a-t-elle eu une politique parfaite ? Non. Jusqu’aux années 1990, le gouvernement taïwanais a eu des tendances autoritaires. La propagande communiste de guerre froide, qui emploie des notions utopiques, a mis en avant les défauts de Taïwan.
La réalité en 2020 : Les citoyens de Taïwan sont favorables à une indépendance totale.
Indépendance par rapport à qui ? Nous revenons sur les dix derniers jours et la pandémie. Les ChiComs de Pékin qualifient Taïwan de province voyou. Les communistes chinois ont promis à la Grande-Bretagne que Hong Kong prouverait jusqu’en 2049 que « une Chine, deux systèmes » peut exister.
Mensonge total.
CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR
Hong Kong est une épine dans le pied du régime de Pékin. Le 18 avril, les valets de Pékin ont arrêté 15 militants pro-démocratie de renom. Parmi les détenus figurent des membres du gouvernement local de Hong Kong ainsi que des avocats spécialisés dans les droits civils. Chef d’accusation : participation à des manifestations antigouvernementales non autorisées en 2019.
Deux à quatre millions de Hongkongais ont participé à ces manifestations. (La ville compte environ 7,5 millions d’habitants.) Pourquoi choisir ces quinze personnes ?
Pékin a décidé de « décapiter » les leaders pro-démocratie, pour terroriser le reste de la ville.
À mon avis : Pékin parie que la focalisation des médias mondiaux sur la pandémie sert de couverture à la frappe politique menée par la dictature. Après l’arrestation des quinze leaders Hongkongais, les valets du PCC de Hong Kong ont affirmé que Pékin refusait de reconnaître les restrictions légales qui empêchent le régime chinois de s’immiscer dans les affaires politiques locales de la ville.
Adieu deux Chine, un système. Nous avons un autre aperçu du mépris que le PCC porte aux traités et aux contrats.
Les mensonges de Pékin sur la pandémie sont innombrables.
Afin de fournir aux lecteurs des informations qui les aideront à identifier les individus et les entités achetés ou victimes de chantage par le PCC, commençons par les tests effectués sur les chauves-souris au laboratoire de Wuhan.
Le régime de Pékin affirme que le covid-19 ou le virus du PCC* n’a pas été créé dans le laboratoire national de biosécurité de Wuhan, qui, pour mémoire, a été construit par le PCC pour concurrencer les installations de recherche américaines. Ce laboratoire se trouve à proximité du marché aux fruits de mer de Wuhan. Mais vérifiez les termes utilisés. Par créé, ils désignent une arme de guerre biologique fabriquée par l’homme.
Je suis absolument certain que les plus impétueux de la planète croient que le virus est une arme biologique, mais aucune preuve scientifique ne permet de soutenir cette affirmation.
Cependant, la question n’est pas de savoir s’il s’agit d’un produit fabriqué par l’homme. La question pertinente : le virus s’est-il échappé du laboratoire de recherche de niveau 4 (à très haut risque) de Wuhan via un technicien incompétent qui a rencontré de près une chauve-souris infectée par le virus ?
C’est une question raisonnable à poser à toute personne non rémunérée par les autorités de Pékin ou à ce que Vladimir Lénine et Mao Zedong ont appelé « l’idiot utile ».
Une autre question légitime qui n’a pas encore trouvé de réponse : pourquoi le régime de Pékin a-t-il menti sur la transmissibilité inter-humaine ? La dictature voulait-elle que le monde entier subisse les pertes physiques et économiques que la province du Hubei connaissait au 20 janvier ? (Il se peut que la situation ait été très mauvaise dès le 3 janvier).
Voilà des questions cruciales. De nombreuses vies ont été perdues dans le monde entier, et davantage sont en danger.
Au lieu d’aborder ces questions légitimes et graves, la dictature chinoise emprisonne les défenseurs de la démocratie à Hong Kong et utilise des artifices rhétoriques visqueux qui feraient rire un vendeur de voitures d’occasion à Amarillo, au Texas, en dehors de la ville.
Austin Bay est colonel (retraité) dans la Réserve de l’armée américaine, auteur, chroniqueur syndiqué et professeur de stratégie et de théorie stratégique à l’université du Texas. Son dernier livre s’intitule Cocktails from Hell : Five Wars Shaping the 21st Century (Peut se traduire en français par : « Cocktails de l’enfer : cinq guerres qui façonnent le 21e siècle »).
* Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie covid-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine avant d’être transmis dans le monde entier.
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