De mémoire d’homme, c’est la première fois qu’une génération (la génération Z) risque d’avoir un niveau de vie inférieur à celui de ses parents, voire même de ses grands-parents, les fameux baby-boomers. C’est une situation inédite et triste, et si les choses ne changent pas cette génération Z sera une « génération zéro ».
Chaque génération fait mieux que la précédente
Les parents espèrent que leurs enfants réussiront mieux qu’eux, et de génération en génération, ces croyances se sont souvent avérées.
Nos arrière-grands-parents, nos grands-parents et nos parents avaient confiance en notre mode de vie. Cette confiance reposait sur l’idée fondamentale que chacun pouvait s’améliorer et vivre mieux en travaillant dur, en économisant, en investissant judicieusement dans le foncier et l’immobilier, ou dans la technologie, le marché boursier et, bien sûr, en créant sa propre entreprise.
En fait, c’est ainsi que se sont développées les classes moyennes. Les classes moyennes ont été le moteur de l’expansion économique et ont profité à tous. La vie économique de nos pays connaissait autrefois un réel dynamisme. Une personne qui partait de rien pouvait toujours s’en sortir.
Trois facteurs négatifs auxquels la génération Z est confrontée
Quel est l’avenir de la génération Z, et donc du pays, et peut-on encore prendre la bonne direction ?
Le premier facteur, et le plus important des trois, est qu’il faut y croire. Trop de jeunes manquent de foi en eux-mêmes ou ne croient plus en cette société, alors même qu’elle leur a apporté l’un des niveaux de vie les plus élevés au monde. Tout est à portée de main. Pourtant on ne cesse de leur répéter, par le biais d’influences socioculturelles et éducatives largement répandues, que les pays occidentaux sont pourris de l’intérieur, et qu’en dehors du soutien du gouvernement, des aides et des subventions, jamais ils ne s’en sortiront.
La génération Z doit adopter la même foi en elle-même et en son pays que les générations précédentes. Si l’on ne croit pas en soi ou en son pays, il est difficile de se motiver pour travailler dur et s’améliorer.
Le deuxième facteur est la perte de rationalité chez les jeunes adultes. Trop de membres de la génération Z intériorisent des idées irrationnelles qui les empêchent de devenir des adultes à part entière. Cela est dû en partie à l’impact de la technologie et du numérique sur la société. Par exemple, les attentes des jeunes ne sont pas en phase avec leur statut professionnel. Tout le monde ne peut pas devenir extrêmement riche, acheter sa maison à 22 ans, travailler à domicile et avoir un mois ou deux de congé.
La réalité, c’est que la plupart des emplois ont des horaires de travail classiques, et que parmi les chefs d’entreprise les plus prospères au monde, beaucoup ont commencé ainsi. Par exemple, Jeff Bezos a travaillé chez McDonald’s. Elon Musk vivait au bureau parce que c’était moins cher qu’un appartement, et il prenait sa douche à la salle de sport. Ce ne sont là que deux exemples parmi tant d’autres.
Le troisième facteur repose sur les politiques du gouvernement. Les dépenses qui génèrent des déficits alimentent l’inflation, les impôts élevés (pour les particuliers comme pour les entreprises) et les réglementations complexes. À eux seuls, ces facteurs rendent difficile la création d’une entreprise. Par ailleurs, les confinements de la pandémie ont été un désastre financier. Rien qu’aux États-Unis, pas moins d’une petite entreprise sur cinq a dû mettre la clé sous la porte. D’autre part, le gaspillage des aides gouvernementales a découragé de nombreux jeunes de la génération Z à travailler dur.
Quelques suggestions pour permettre à la génération Z d’accéder à l’échelon supérieur
Comment la génération Z peut-elle remonter la pente ?
Il serait bon de créer des zones pour entrepreneurs dans les grandes villes, avec des taux d’imposition nuls ou quasi nuls. Au lieu d’augmenter l’impôt sur les sociétés, qui a pour effet de faire monter les prix ou de pousser les entreprises à délocaliser, il faudrait accorder des crédits d’impôt aux sociétés qui accordent des prêts sans intérêt ou des subventions aux entrepreneurs.
Une autre solution consisterait à encourager les entreprises à recruter des apprentis, et ainsi donner leur chance à ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas faire d’études supérieures.
Dans une large mesure, c’est l’Etat qui est à l’origine de ce gâchis. Il est temps qu’il commence à encourager le travail, les entreprises et l’emploi au lieu de les entraver.
Rappels : années de naissance des différentes générations
La génération silencieuse (1901-1944)
Les baby-boomers (1945 -1963)
La génération X (1964 -1978)
La génération Y (1979 -1994)
La génération Z (1995 -2010)
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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