Une mère enceinte dont les eaux se sont rompues à 20 semaines de grossesse a été incitée à avorter. Refusant l’interruption de grossesse, elle a accouché de son fils 10 semaines plus tard, et son petit combattant s’est développé malgré le fait qu’on lui ait donné 1 % de chance de survie.
Ann Rice, âgée de 36 ans, mère de trois enfants, originaire de Cardiff, au pays de Galles, au Royaume-Uni, a appris qu’elle ferait une fausse couche naturelle dans les 48 heures suivant la rupture de ses eaux et a été renvoyée de l’hôpital avec des antibiotiques. Cependant, comme elle n’avait pas fait de fausse couche, plusieurs médecins lui ont conseillé d’interrompre sa grossesse, car elle risquait de contracter un sepsis.
Ann raconte qu’on lui a dit que son bébé avait seulement 1 % de chance de survivre.
Le bébé Chester Rice, qui ne pesait que 680 grammes à la naissance, soit moins qu’un sac de sucre, est aujourd’hui un enfant heureux de neuf mois.
Ann, qui est également la maman de Connor, âgé de 7 ans, et de Riley, 19 mois, a dit qu’entendre cette nouvelle était « horrible », mais elle et son mari Chris, âgé de 38 ans, ont pris la décision de poursuivre la grossesse.
Le bébé Chester a été mis au monde par césarienne d’urgence le 23 décembre 2020 et on lui a rapidement diagnostiqué une maladie pulmonaire chronique. Il a passé quatre mois dans l’unité néonatale de l’hôpital après sa naissance, Ann et Chris se relayaient pour lui rendre visite.
Ann a confié qu’il était dans un état critique au moins à quatre reprises et que les médecins ne pensaient pas qu’il s’en sortirait. Bien qu’il soit toujours sous oxygène 24 heures sur 24, Chester a surmonté les obstacles et s’épanouit désormais à la maison avec ses frères aînés.
Ann décrit Chester comme un « adorable petit garçon » qui sourit et rit malgré tout ce qu’il a vécu.
Ann a dit : « Il commence tout juste à développer sa personnalité. Il est toujours souriant même après tout ce qu’il a vécu. Je ne pense pas que je pourrais en faire autant.
« Il est heureux, il va bien [et] c’est un petit garçon adorable. Mais si j’avais écouté ce que les médecins m’ont recommandé, j’aurais mis fin à sa vie et j’aurais manqué ce qu’il est devenu aujourd’hui.
« J’aimerais sensibiliser d’autres mères qui pourraient vivre la même chose. On m’a renvoyée chez moi avec des antibiotiques et on m’a dit de me reposer jusqu’à ce que je fasse une fausse couche, puis on m’a dit que mon bébé ne survivrait pas plus de 48 heures. »
Un autre médecin m’a dit : « Nous vous conseillons d’avorter », car je risquais ma vie si je faisais une septicémie. Un autre a dit : « Le bébé a seulement 1 % de chance de survivre cette semaine », et que je ferais une fausse couche dans la semaine suivante.
« Je sais que les médecins doivent être très clairs sur les risques mais, pour nous, une chance de 1 % était toujours une chance. J’en ai discuté avec mon mari et nous nous sommes dit : ‘Si ça doit arriver, ça arrivera, mais autant tenter le coup et continuer.’ »
Ann a également décrit les dix semaines qui se sont écoulées entre la rupture de ses eaux et la naissance de Chester comme une période « vraiment bizarre ».
« Quand on arrive à la fin d’une grossesse, on attend et on espère que le travail va commencer, parce qu’on sait que ça va arriver bientôt », a-t-elle dit.
« Avec Chester, c’était comme ça pendant 10 semaines. C’était une période vraiment bizarre. J’ai attendu pendant 10 semaines. J’essayais de rester au lit autant que possible tout en m’occupant d’un autre bébé de 8 mois. »
Cependant, Ann a raconté que chaque semaine de grossesse était comme « une petite victoire », car c’était une semaine de plus où leur futur bébé « grandissait et devenait plus fort ».
« C’était très important pour nous de passer le cap des 24 semaines, car c’est à ce moment-là que la grossesse est jugée viable », a-t-elle ajouté. « S’il était né avant, les médecins ne seraient pas intervenus pour lui sauver la vie s’il en avait eu besoin. »
« Les montagnes russes émotionnelles étaient tout simplement incroyables. Rien ne vous prépare à cela. »
Ann a dit qu’au cours de ces quatre mois, Chester a fait quatre sepsis, a reçu une transfusion de sang et a presque dû être opéré pour une perforation de l’intestin, « mais, heureusement, cela s’est arrangé tout seul ».
« Nous avons pu le ramener à la maison en avril. À peine deux semaines plus tard, il a attrapé une bronchiolite, qui s’est transformée en quatre autres virus respiratoires, et il a donc dû retourner aux soins intensifs », a-t-elle dit.
« Il y est resté quatre jours dans un état critique. J’avais l’impression de faire un pas en avant, deux pas en arrière, tout le temps. Ils tombent malades si rapidement, mais ils se rétablissent aussi rapidement. »
Chester pèse aujourd’hui 7,3 kg, ce qui est encore nettement inférieur à la moyenne de 10 kg pour les bébés de son âge.
Ann a dit que ses physiothérapeutes sont « satisfaits » de son développement depuis sa naissance, ajoutant qu’elle n’aurait pas pu traverser les premiers mois de sa vie sans le soutien de l’association Little Heartbeats.
Cette association a été créée par une mère qui a vécu ce qu’Ann a vécu avec Chester, mais qui a malheureusement perdu son bébé.
« Elle était incroyable », a dit Ann. « Elle m’a donné toutes les informations que les médecins n’avaient pas. Elle m’a envoyé des brochures d’information et des colis contenant des produits comme de la crème pour les mains et des ours en peluche. »
« Et, après la naissance de Chester, elle est restée en contact et m’a envoyé des messages pour me demander comment il allait. »
« Je suis si heureuse d’avoir trouvé cette association caritative, elle m’a été d’un grand secours pour tout ce que nous avons traversé. »
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