Avec la hausse des prix de l’énergie, les piscines sont directement impactées. Nombre d’entre elles ont dû fermer leurs portes. Celle de la commune de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), qui est chauffée au gaz, a préféré rester ouverte mais sous certaines conditions.
À Nogent-sur-Marne, en raison du prix de l’énergie, l’eau du bassin extérieur n’est pas chauffée mais la piscine reste cependant ouverte. En conséquence, il est devenu obligatoire de porter une combinaison thermique pour nager, et ce, depuis le 1er octobre, rapporte Actu Val-de-Marne.
Réduction du temps d’entraînement des usagers
Le bassin olympique de Nogent-sur-Marne n’était déjà plus chauffé depuis la mi-mai. Toutefois, plutôt que de fermer ses portes pour l’hiver, le centre nautique a préféré s’adapter en adoptant certaines mesures. Évidemment, les frileux s’abstenir, car la température qui était de 26 degrés les hivers précédents a déjà chuté à 19 degrés.
Outre le port d’une combinaison thermique, il est demandé aux usagers de réduire leur temps d’entraînement, ainsi que le souligne auprès de nos confrères Adeline Savary, la responsable des activités aquatiques. L’objectif est de limiter les risques d’hypothermie. De plus, le directeur Adrien Roudot a stipulé qu’il se réservait le droit de demander aux nageurs « un certificat médical d’absence de contre-indication à la pratique de la natation en eau froide ».
Ce centre nautique représente la moitié de la consommation énergétique de la ville
Le fait de garder la piscine ouverte n’est pas non plus sans conséquences sur le porte-monnaie de la commune, les piscines étant très énergivores. « Le coût supplémentaire pour la ville est de 1,8 million d’euros pour l’année. Le centre nautique représente 50% de la consommation énergétique de la ville », indique la municipalité à Actu Val-de-Marne, ajoutant que « la piscine olympique extérieur représentait la principale source de chauffage ».
Notons que si la piscine de Nogent-sur-Marne a décidé de rester ouverte, on ignore pour combien de temps, une fermeture du bassin ne pouvant pas être totalement exclue. Parce que la situation économique n’était plus viable, une trentaine de piscines publiques exploitées par la société Vert Marine ont fermé leurs portes début septembre. C’est notamment le cas des piscines de Limoges, Granville ou encore Versailles.
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