Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a déclaré le 2 novembre que la Pologne ne ferait probablement pas partie du pacte de l’ONU sur les migrations qui doit être signé en décembre.
« Il est très probable que la Pologne, à l’instar de l’Autriche, de la République tchèque ou des Etats-Unis ne fera pas partie du pacte global sur les migrations », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse avec la chancelière allemande Angela Merkel à Varsovie.
« Nos règles, nos principes souverains concernant la protection des frontières et le contrôle des migrations sont pour nous une priorité absolue », a-t-il ajouté.
Today, Polish PM #Morawiecki surprised #Merkel at a joint press conference by saying that Poland is the next country in recent days (#Austria #CzechRepublic #Croatia) to announce that it will not sign the UN #GlobalCompactForMigrantion.
Merkel’s face suddenly went sour😎😎😎 pic.twitter.com/Z0QctROIdt
— BasedPoland (@BasedPoland) 2 novembre 2018
En juillet, après 18 mois de négociations, les pays membres de l’ONU, à l’exception des États-Unis, avaient approuvé ce pacte, qui préconise notamment de renforcer la coopération internationale pour gérer l’immigration, mais accuse une mésentente sur la gestion des frontières.
Il était prévu qu’il soit entériné lors d’un sommet à Marrakech les 10 et 11 décembre.
Washington s’était retiré fin 2017 en affirmant qu’il comprenait des dispositisoons contraires à la politique d’immigration de Donald Trump. Le gouvernement hongrois de Viktor Orban avait de son côté dénoncé un pacte jugé « dangereux », affirmant qu’il « incitera des millions de personnes à prendre la route ».
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Quelques jours plus tôt, le gouvernement autrichien a également annoncé son retrait du pacte et le Premier ministre tchèque, Andrej Babis, a remis en cause le soutien de son pays à ce traité.
LG avec AFP
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