L’ancien président Donald Trump aurait‑il l’intention de retourner au pays des tweets ?
Lors d’une interview exclusive pour le programme Newsmakers (d’Epoch Times avec NTD) mercredi en fin de journée, la porte‑parole de Trump, Liz Harrington, n’a pas nié cette possibilité, mais ne l’a pas non plus confirmée explicitement. À priori, à l’approche de la course présidentielle américaine de 2024, Trump pourrait chercher à revenir sur Twitter et Facebook.
« Nous allons voir ce qui se passe », a‑t‑elle déclaré. « Je ne suis pas là pour faire d’annonce maintenant. »
Liz Harrington a rappelé l’importance du premier amendement sur la liberté d’expression et, par extension, le droit pour une personnalité d’être présente sur plusieurs plateformes de médias sociaux.
« Nous savons que Truth Social se porte incroyablement bien. »
« Il n’y a pas de shadow banning, il n’y a pas de censure, il n’y a vraiment presque pas de bots sur la plateforme. C’est une excellente plateforme pour la liberté d’expression. Mais nous verrons si Trump va revenir sur Twitter et l’utiliser comme un atout pour la campagne. »
« Je pense que plus il y a de plateformes, mieux c’est, plus elles sont ouvertes et libres, et il est important d’atteindre les masses. Personne ne l’a fait mieux que le président Trump dans son utilisation habile de Twitter, mais aussi en lançant Truth Social, qui est vraiment un énorme succès et une plateforme importante pour avoir plus de voix impliquées, donc ça va continuer. »
Trump, en novembre 2022, a laissé entendre qu’il n’avait aucun intérêt à réintégrer Twitter, même après avoir été réhabilité par Elon Musk. Trump avait été suspendu de Twitter depuis le 8 janvier 2021.
L’équipe de Trump « en pourparlers » avec Meta
Trump, qui a annoncé sa candidature à la présidence en novembre 2022, a déclaré sur Fox News Digital mercredi dernier que son équipe « est en pourparlers » avec Meta afin de le réintégrer sur Facebook.
Trump n’est plus sur Facebook depuis que la plateforme l’a suspendu le 7 janvier 2021, un jour après la brèche du Capitole qui a vu temporairement interrompue la session conjointe du Congrès réunie pour certifier les résultats de l’élection présidentielle de 2020.
Facebook a d’abord banni Trump pour une durée indéterminée, mais a ensuite annoncé que la situation serait réévaluée en janvier 2023.
« Nous voulons un maximum d’option pour communiquer, mais nous voulons aussi bien faire entendre à tout le monde, encore une fois, que tout ceci est une violation des droits constitutionnels fondamentaux. »
« Il a été question de censurer un président des États‑Unis en exercice, de le réduire au silence ainsi que ses partisans par millions, c’est ce que Facebook a fait, c’est ce que Twitter a fait… Et je pense qu’il est important que nous ayons eu ces discussions parce que Twitter reçoit beaucoup d’attention depuis qu’Elon Musk l’a acheté et qu’il y a eu les Twitter Files, et c’est une grande chose. »
« Cependant, ce qui manque aux négociations, c’est ce que Facebook a fait – c’est une grande plateforme qui a beaucoup plus d’utilisateurs que Twitter. Meta a plus de pouvoir, notamment avec Instagram. »
« Youtube, qui appartient à Google, pratique la même censure illégale que les autres Big Tech, en collaboration avec le gouvernement. Il est donc très important que nous les rendions libres, et je pense que c’est une tactique pour nous d’être engagés et de nous assurer que ces plateformes sont libres si nous voulons avoir un pays libre. »
Musk, qui a acheté Twitter en octobre 2022, a déclaré tard mercredi que l’administration Biden « pourrait essayer d’utiliser les agences fédérales pour attaquer Twitter » si Trump se prépare effectivement à revenir sur la plateforme.
Selon Liz Harrington, toutes les pressions auxquelles Musk est contraint en exposant l’influence du gouvernement sur Twitter montrent clairement que le premier amendement des Américains « a été sabordé ».
« C’est quelque chose qui est tellement inacceptable. Je pense que plus il y a de discours, mieux c’est. »
« Le président Trump a déjà exposé son plan pour freiner ce gouvernement de censure – car c’est exactement ce que c’est – et il va continuer à tout faire pour y mettre fin. »
« Il n’y a pas de premier amendement si la moitié du pays ne peut pas s’exprimer librement. »
« C’est même plus que cela, ce n’est même pas une question de droite ou de gauche. C’est un problème avec tous les types de censure sur tous les types de points de vue qui sont jugés ‘inappropriés’. C’est très malsain pour la République constitutionnelle. Cela viole nos droits constitutionnels. »
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.