Si la catastrophe a été évitée de justesse ce week-end à La Rochelle (Charente-Maritime), c’est notamment grâce au professionnalisme des deux pilotes de cet avion de tourisme, mais aussi grâce aux secours. Après avoir constaté un souci technique au niveau de son train d’atterrissage, l’avion a dû se poser sans celui-ci.
Ce samedi 13 janvier, un bimoteur n’ayant pas pu faire fonctionner son train d’atterrissage, a quand même réussi à se poser sur la piste de l’aéroport de La Rochelle-Île de Ré, rapporte Sud-Ouest. Les pilotes s’en sont sortis sains et saufs.
Les deux pilotes contraints de se poser sur le ventre
Il était environ 12 h 30 lorsque l’équipage de cet avion, de type Piper P. A31, a décidé de se poser. Venu de Rouen, précise TF1, il effectuait des prises de photos au-dessus de La Rochelle. Mais il s’est alors rendu compte d’un problème au niveau du train d’atterrissage. Il a décidé de repartir au-dessus de l’océan, tout en alertant la tour de contrôle de La Rochelle afin de trouver une solution d’urgence.
Un peu plus d’une heure après, à 13 h 40, un Rafale de la base aérienne de Mont-de-Marsan (Landes) a décollé et a pu constater la panne. Une procédure d’urgence a aussitôt été mise en place, contraignant les deux pilotes à se poser sur le ventre.
‼️Atterrissage d’urgence d’un Piper #PA31 – 13/01/2024
?À l’issue d’une mission de prise de photos les pilotes n’ont pas réussi à sortir le train d’atterrissage de l’avion
?L’équipage a réalisé un atterrissage sur le ventre, sur une piste tapissée de mousse à La Rochelle
?Pas… pic.twitter.com/TtAG7cInnA— Aero Gazette ✈️ (@AeroGazette) January 14, 2024
Un « tapis de mousse » installé sur la piste
De leur côté, les équipes de sécurité de l’aéroport ont installé un « tapis de mousse » sur la piste, pour éviter autant que possible un éventuel départ d’incendie, mais aussi pour amortir le choc. Les pompiers du département sont également venus en renfort.
Lorsque l’avion de tourisme a finalement réussi à se poser, moteur coupé, il était environ 17 heures. Malgré le stress engendré par les conditions de cet atterrissage, l’opération s’est déroulée au mieux. Les pilotes ont gardé leur sang-froid, qui a d’ailleurs été salué par les services de sécurité, et s’en sont sortis indemnes. Les images montrent d’ailleurs un atterrissage tout en douceur, comme si tout était normal.
Le bimoteur, qui n’a cependant pas subi de choc important, doit quant à lui être examiné afin de déterminer l’origine de cette panne.
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