Une tempête géomagnétique causée par une éruption solaire devrait frapper la Terre cette semaine, ce qui pourrait perturber les réseaux électriques et les communications par satellite selon le Space Weather Prediction Center (SWPC).
L’agence, qui dépend de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), a émis un avis de vigilance face à une tempête géomagnétique « modérément forte » attendue lundi et mardi. L’agence surveille donc « l’arrivée anticipée d’une EMC », ou éjection de masse coronale du soleil.
L’éjection de masse coronale pourrait avoir un impact sur les réseaux électriques autour de 55 degrés de latitude, ce qui pourrait déclencher des fluctuations du réseau électrique avec des alertes de tension à des latitudes plus élevées, selon le SWPC.
Parallèlement, les satellites pourraient connaitre des « irrégularités d’orientation ». L’agence précise que « la propagation radioélectrique à haute fréquence peut s’affaiblir à des latitudes plus élevées ». Les satellites géostationnaires seront les plus exposés aux trainées de particules hautement chargées en énergies.
Aurora is likely to occur over much of Scotland and perhaps extend into northern England and Northern Ireland tonight
For many in these areas it will be too cloudy but there are some spots in with a chance ?
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— Met Office (@metoffice) October 11, 2021
Des aurores boréales pourraient être observées jusqu’à New York, l’État de Washington et le Wisconsin, prévient l’agence.
L’agence météorologique britannique Met Office a écrit que l’observation d’aurores boréales sera « possible jusqu’au 11 [octobre] dans une grande partie de l’Écosse, bien que les nuages s’accumulent, ce qui signifie que les observations sont peu probables ».
« Il y a une légère chance que les aurores atteignent l’extrême nord de l’Angleterre et l’Irlande du Nord ce soir, mais la rupture des nuages et donc les observations sont plus probables en Irlande du Nord », a ajouté l’agence.
En 1859, un incident connu sous le nom d’événement de Carrington a déclenché des perturbations généralisées des systèmes télégraphiques en Europe et en Amérique du Nord. On considère qu’il s’agit de la plus grande tempête solaire jamais enregistrée. Une tempête similaire aujourd’hui déclencherait un scénario catastrophe et des dommages importants dans le monde entier.
Le professeur adjoint de l’université de Californie à Irvine, Sangeetha Abdu Jyothi, a averti en septembre qu’une « super-tempête solaire » pourrait « provoquer des pannes Internet à grande échelle sur l’ensemble du globe et durant plusieurs mois ».
« Notre infrastructure [Internet] n’est pas préparée à un événement solaire à grande échelle », a déclaré le Pr Jyothi au magazine Wired en août, notant qu’il y aurait des pannes généralisées, des embouteillages et une nouvelle rupture de la chaîne d’approvisionnement mondiale. « Ce qui m’a vraiment fait réfléchir à ce sujet, c’est qu’avec la pandémie, nous avons vu à quel point le monde était mal préparé. Il n’y avait aucun protocole pour y faire face efficacement, et il en va de même de la résilience d’Internet », a-t-il poursuivi.
Jack Phillips est un reporter spécialisé dans l’actualité en temps direct pour Epoch Times à New York.
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