Une liste croissante d’études scientifiques ont maintenant montré que l’immunité suite à une infection naturelle fournit une protection durable souvent bien meilleure que l’immunité suite à une vaccination contre le Covid‑19. Bien des gouvernements ont misé sur la vaccination obligatoire. Cependant, l’immunité naturelle et un système immunitaire fort sont vraiment nécessaires pour assurer une protection complète et avoir une population en meilleure santé.
Dans la plupart des pays occidentaux, les personnes vulnérables et les groupes à haut risque ont été vaccinés avec un des quatre vaccins Covid‑19 autorisés d’urgence. Force est de constater que les pays avec une couverture vaccinale très élevée (Israël, Islande et Angleterre) sont loin d’avoir les meilleurs résultats et beaucoup de citoyens ont été testés positifs au Covid‑19 après plusieurs injections.
Par ailleurs, en cas de test positif, on considère qu’une personne est infectée, pourtant ce n’est pas toujours le cas. Un test PCR peut, par exemple, n’avoir pas fait la distinction entre une infection active et une infection antérieure.
Contrairement aux attentes exagérées, les personnes doublement vaccinées peuvent avoir un test positif, avoir une charge virale élevée, transmettre potentiellement le virus ou être hospitalisées. Par ailleurs, l’efficacité des vaccins diminue dans le temps, voire disparaît. L’approche qui consiste à imposer à toute la population mondiale une seule réponse face au Covid constitue une impasse. Poursuivre la stratégie unilatérale actuelle en restant focalisé sur un seul virus est imprudent.
En Angleterre, de nombreux immunologistes s’expriment sur le danger d’un affaiblissement collectif du système immunitaire. Une telle situation augmente le risque d’infections et de maladies chroniques. Des mesures comme le confinement, la distanciation, le port du masque ont affaibli le système immunitaire de nombreuses personnes.
L’organisme se protège des agents pathogènes de plusieurs manières. Pour commencer, il y a les barrières physiques, comme la peau, la salive et les muqueuses. Si malgré cela, les agents pathogènes pénètrent l’organisme, nous avons deux manières de répondre à leur attaque, la réponse immunitaire innée et la réponse immunitaire adaptative.
La réponse immunitaire innée est la première ligne de défense de l’organisme. C’est la réponse immédiate. Elle cible toutes les substances étrangères détectées dans le corps, on parle de réponse non spécifique. Les agents pathogènes sont des corps étrangers comme des microbes, des virus, des toxines. Dès que les cellules sentinelles reconnaissent un agent pathogène, i.e. une substance étrangère, elles vont l’avaler (le « fagociter »), et le digérer (le réduire en morceau).
La réponse immunitaire adaptative est plus lente à se mettre en place. Ce deuxième bouclier protecteur fait appel aux globules blancs, dits « lymphocytes ». Ces lymphocytes sont des cellules très spécialisées qui ont été « éduquées » pour s’opposer à un seul antigène (substance étrangère) uniquement.
Dans le cas des lymphocythes B, dès qu’ils reconnaissent les antigènes pour lesquels ils ont été éduqués, ils sont stimulés. Ils se multiplient et génèrent alors de nombreux clones par « mitose ». Une partie de ces clones est stockée et ils deviennent des LB mémoire (des cellules mémoire).
Les autres clones LB vont produire des anticorps spécifiquement dirigés contre un antigène. Ces anticorps sont sécrétés en grande quantité et circulent partout dans le sang. Dès qu’ils repèrent l’antigène agresseur, ils se collent massivement à lui et le neutralisent. Viennent ensuite les macrophages (entre autres), les « éboueurs » du corps humain qui vont nettoyer tous les débris morts.
Du côté des lymphocytes T, il y en a trois types.
D’une part, les lymphocytes T auxiliaires qui ont deux fonctions. Ils mettent en place un système d’alarme et produisent des cytokines, i. e. des protéines qui stimulent la prolifération des lymphocytes B et des lymphocytes T.
D’autre part, il y a les lymphocytes T tueurs (ou lymphocytes cytotoxiques). Parfois, l’agent pathogène parvient jusqu’à l’intérieur d’une cellule et commence à en prendre le contrôle. Nous avons alors une cellule infectée. Les lymphocytes tueurs ciblent la cellule infectée, la bombarde de molécules toxiques appelées cytotoxines et la tuent.
Enfin, tout comme les lymphocytes B, les lymphocytes T se multiplient par mitose et un certain nombre deviennent des lymphocytes mémoire, de sorte que si le corps rencontre à nouveau le même agent pathogène à l’avenir, la réponse adaptative sera beaucoup plus rapide que la première fois.
En d’autres termes, lorsqu’on empêche les enfants ou les adultes d’être en contact avec des virus ou bactéries, le système immunitaire est sous‑sollicité et sous‑entraîné. Les épidémies de maladies infectieuses dans des communautés isolées – qui n’avaient pas été exposées à l’agent pathogène correspondant pendant une longue période et qui n’avaient pas d’immunité – sont bien documentées, par exemple l’épidémie de coqueluche en 1908 et 1918 en Papouasie‑Nouvelle‑Guinée.
Par ailleurs, des facteurs tels qu’un changement de régime alimentaire et de mode de vie, l’exposition à des substances toxiques par l’utilisation fréquente de désinfectants et de masques et l’augmentation du stress jouent également un rôle important. Les confinements ont provoqué une augmentation des taux d’obésité au Royaume‑Uni, aux États‑Unis et dans d’autres pays occidentaux. Or l’obésité prédispose à une forme grave de Covid‑19. L’obésité est depuis longtemps associée au pronostic des infections virales. Elle a été reconnue comme un facteur prédisposant à la mort lors de la pandémie H1N1 de 2009.
À l’opposé de l’obésité due à la pandémie (et aux mesures prises), nous constatons un problème croissant de sous‑nutrition avec des risques accrus de pneumonie et de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans. Le problème de la malnutrition, qu’elle soit due à une sur ou sous‑alimentation, et le dysfonctionnement immunitaire qui en résulte, peuvent avoir des conséquences désastreuses sur des années et des générations. L’apparition d’une recrudescence des cas de tuberculose est vraiment troublante.
Enfin, pendant la pandémie, a également augmentée la consommation de drogues. Au Pays‑Bas, les chiffres concernant la santé mentale des Hollandais au premier trimestre de 2021 n’avait pas été aussi mauvais depuis vingt ans. Un article de l’Institut Nivel rapporte comment la consommation des psychotropes chez les jeunes de 15 à 24 ans a augmenté au premier trimestre 2021.
Ce phénomène a également été documenté en Angleterre et aux États‑Unis.
D’autre part, la pandémie a entraîné une forte augmentation des troubles dépressifs chez les femmes (28 %) et les adolescents (26 %) partout dans le monde. La proportion de patients atteints de démence a considérablement augmenté.
Voilà un bon nombre d’années maintenant que les études de psycho‑neuro‑immunologie ont démontré qu’une santé mentale appropriée était indispensable au bon fonctionnement du système immunitaire. De nombreux chercheurs ont établi une relation entre l’augmentation du stress et le risque d’infections des voies respiratoires supérieures…. Plus encore entre l’augmentation du stress… et la mortalité.
Le stress chronique a été associé positivement à divers phénomènes, comme la susceptibilité à la septicémie, le vieillissement accéléré et négativement à un niveau moyen de cytokines.
Tout cela implique que l’application prolongée des mesures anti‑Covid affaibli le système immunitaire inné et adaptatif et aggrave l’issue d’une maladie.
Le fonctionnement efficace de l’ensemble du système immunitaire est crucial lorsque l’organisme rencontre des substances étrangères, des agents pathogènes ou, par exemple, des cellules cancéreuses.
Des études sur l’efficacité des vaccins contre la grippe ont déjà montré qu’ils n’étaient pas forcément performant chez les personnes âgées. Cela est dû au fait que le système immunitaire vieillit et s’affaiblit, on parle d’immunosénescence.
Par conséquent il est impossible de créer une protection « infaillible » malgré la vaccination. Une étude menée en Norvège auprès de cent personnes âgées vulnérables qui sont décédées peu après une vaccination contre le Covid‑19 montre que l’affaiblissement de l’immunité a probablement joué un rôle. Outre les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques, telles que les rhumatismes, la sclérose en plaques, ou celles qui ont subi une transplantation d’organe disposent aussi une immunité affaiblie.
Lors d’une étude néerlandaise menées sur des personnes atteintes de maladies chroniques, il est apparu qu’une proportion importante des participants ne parvenaient absolument pas à générer une réponse satisfaisante en anticorps et ce, malgré deux injections de vaccins anti‑Covid. Avaient‑elles besoin d’une troisième injection ?
Si le système immunitaire ne fonctionne pas bien et qu’on souhaite utiliser le même vaccin pour la troisième fois, on ne peut en aucun cas espérer une amélioration spectaculaire.
Pour l’heure, l’Agence européenne des médicaments (EMA) et le Centre de contrôle et de prévention européen des maladies (ECDC) ne voient pas la nécessité urgente d’une troisième injection de rappel pour les groupes sains.
La vaccination ne peut fournir une bonne protection à tout le monde.
Par ailleurs il est possible d’être déjà immunisé efficacement sans aucune vaccination suite à une infection symptomatique ou asymptomatique par le virus SRAS‑CoV‑2 ou suite à une infection antérieure par un autre coronavirus.
Selon une étude publiée dans la revue Nature certaines personnes qui se sont rétablies du SRAS‑CoV‑1 en 2003, soit 17 ans avant d’être infectée par le SRAS‑CoV‑2, en 2020, possédaient des lymphocytes T à mémoire durables qui présentaient une forte réactivité croisée avec la protéine N du SRAS‑CoV‑2.
Selon certains si les deux épidémies de SRAS (celle de 2003, ayant touché une trentaine de pays, et celle de 2020) ont émergé en Chine, alors d’autres virus de ce type ont pu apparaître et se propager sans que personne ne les remarque, ce qui expliquerait « l’immunité asiatique ».
De nombreuses études scientifiques, plus d’une douzaine en 2021, ont montré que l’immunité suite à une infection naturelle offre une meilleure protection que l’immunité suite à une vaccination Covid‑19.
Selon une étude israélienne par rapport à la vaccination, le risque de réinfection est 27 fois moins important après une infection naturelle et le risque d’hospitalisation 8 fois moins important.
Selon une autre étude l’immunité naturelle après une infection dure beaucoup plus longtemps. C’est probablement lié au fait que l’infection naturelle suscite une réponse immunitaire plus large contre une plus grande variété de protéines. Les immunités cellulaire et humorale spécifiques au SRAS‑Cov‑2 dure un an au moins après l’infection.
Par contre, selon une étude en préimpression, après l’injection d’un vaccin à ARNm, l’efficacité des systèmes immunitaires inné et adaptatif peut être affaiblie, ce qui entraîne un risque accru d’évolution plus sévère pour des infections ultérieures. De plus des dispositifs de pharmacovigilance comme le VAERS, la MHRA, et Eudravigilance documentent un large éventail d’effets secondaires suite aux injections de vaccins Covid‑19. Les spécialistes plaident donc en faveur d’un examen approfondi des données sur les risques et les avantages des injections de rappel…
Avant même que les vaccins Covid‑19 ne soient sur le marché, les scientifiques ont prévenu d’un phénomène dangereux qui pourrait apparaitre, à savoir la « facilitation de l’infection par des anticorps » (ADE). C’est un phénomène bien connu et observé lors du développement des précédents vaccins contre les coronavirus. Cela signifie que l’organisme génère des anticorps qui ne sont pas en mesure de neutraliser le virus. Finalement, en se liant à ces anticorps présents sur la cellule, le virus peut la pénétrer et se multiplier plus facilement.
Dans une étude sur les cas perthérapeutiques (« percée vaccinale ») dans la région de la baie de San Francisco, les infections perthérapeutiques californiennes ont été associées à des niveaux d’anticorps neutralisants faibles ou indétectables, attribuables à un état d’immunodépression ou à une infection par une lignée résistante aux anticorps. Plusieurs scientifiques y voient une explication possible des réinfections observées après la vaccination. Cependant, des recherches menées par la Mayo Clinic et l’Université de Boston montrent que six mois après la deuxième injection du vaccin Pfizer, son efficacité passait de 76 % à 42 %, celle de Moderna de 86 % à 76 %.
Bien que les responsables politiques du monde entier estiment qu’il est utile de réitéré les injections d’un même vaccin, de nombreux scientifiques, islandais, anglais et américains se montrent réticents. L’immunité naturelle peut s’avérer bien plus efficace, voire indispensable, pour assurer une protection complète de la population. Le virus est aujourd’hui endémique et le taux de survie est de 99,410 % pour les personnes de moins de 69 ans et de plus de 99,997 % pour les jeunes de moins de 19 ans.
Les anticorps générés par les vaccins semblent diminuer après six mois. La présence non mesurable d’anticorps ne signifie pas toujours que les personnes ne sont plus immunisées. Après une infection naturelle, les cellules B productrices d’anticorps restent détectables dans la moelle osseuse après la disparition des anticorps mesurables dans le sang, ce qui indique la possibilité de pouvoir réagir rapidement après une réinfection. Une enquête menée auprès du personnel de santé de la Cleveland Clinic a montré qu’il est inutile de vacciner les personnes qui ont déjà été infectées naturellement.
La forte augmentation des hospitalisations dues à des infections par le VRS (virus du rhume) chez les enfants en Galles du Sud et en Australie pourrait être le résultat d’un confinement qui altère le fonctionnement du système immunitaire, expliquent des immunologistes anglais. Une augmentation du nombre de cas d’infection par le VRS chez les enfants et les personnes souffrant de champignons noirs dans les poumons et hospitalisés en soins intensifs a également été signalée récemment aux Pays‑Bas et en Belgique.
Ces infections surviennent rarement seules et surtout chez des personnes dont le système immunitaire est très faible. À mesure que la pression exercée par les mesures de confinement, les interventions non pharmaceutiques et les vaccinations à grande échelle qui ne ciblent qu’une seule protéine du virus augmente, il y a de plus en plus de chances que des mutations se produisent dans le virus et le rendent plus dangereux pour les groupes vulnérables.
Maintenant qu’une grande partie de la société a déjà été vaccinée, il est bien préférable, à l’instar du Danemark, de la Suède et de l’Islande, de lever toutes les mesures de restriction et de laisser le virus circuler dans une société au fonctionnement normal.
Cela permet de développer une immunité naturelle et de renforcer en même temps le système immunitaire afin de tenir en échec d’autres virus, champignons et bactéries. Les mandats de vaccination avec un vaccin expérimental ne peuvent pas offrir une protection étendue.
Les vaccinations avec des obligations (in)directes créent une discorde qui n’a pas de justification scientifique dans la société. Par ailleurs, face au manque de personnel de médical, continuer dans cette voie, c’est provoquer à terme un tsunami dévastateur, non tant par le Covid‑19, que par toutes les autres pathologies, par une forte augmentation des cancers, des maladies cardiovasculaires et des dépressions.
En effet, le système immunitaire est également impliqué dans la prévention des maladies chroniques. Pour éviter tout préjudice inutile aux personnes et aux enfants, les informations de santé publique sur les risques et les avantages des vaccins doivent être honnêtes et transparentes. Ainsi, les gens pourront prendre des décisions réfléchies sur leur propre santé et sur la manière de contribuer et de vivre dans un monde plus sûr et plus sain.
Le gouvernement et les compagnies d’assurance seraient bien inspirés de fournir au moins aux enfants, aux personnes âgées, aux bénéficiaires d’aide sociale vulnérables et aux travailleurs de la santé des conseils plus clairs sur l’importance cruciale d’un système immunitaire résistant, et de ne pas nous affaiblir avec des restrictions et des mandats qui mettent notre santé en danger.
De l’Institut Brownstone
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