En comparant les femmes en burqa à des « boîtes aux lettres » et à des « braqueurs de banque » dans une tribune rédigée pour le Daily Telegraph début août, l’ancien maire de Londres a défrayé la chronique, s’attirant les foudres d’une partie de la classe politique britannique.
« C’est absolument ridicule que les gens choisissent de se promener en ressemblant à des boîtes aux lettres.»
Invité à s’exprimer dans les colonnes du Daily Telegraph au sujet de la décision d’interdire la burqa prise récemment par le Danemark, c’est en ces termes que Boris Johnson qualifia les femmes musulmanes portant ce type de vêtements.
Faisant fi du politiquement correct, l’ancien chef de la diplomatie du Royaume-Uni a également estimé que la burqa était « ridicule » et « bizarre ».
Des déclarations qui ont déplu à une grande partie de l’establishment britannique, comme le président du Parti Conservateur Brandon Lewis ou le secrétaire d’État aux Affaires étrangères chargé du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, Alistair Burt, qui a jugé ces propos « offensants ».
Boris Johnson refuse de s’excuser après avoir comparé des musulmanes à des boîtes aux lettres https://t.co/ineHKRye4O #BorisJohnson pic.twitter.com/2BRHEjsFSF
— Courrier inter (@courrierinter) 8 août 2018
Face aux critiques, le Parti conservateur auquel appartient Boris Johnson a d’ailleurs décidé d’ouvrir une enquête à son encontre pour « infraction au code de bonne conduite ».
Invité à présenter ses excuses par Theresa May, qui estime pour sa part que « la façon dont une femme doit s’habiller est un choix personnel », Boris Johnson n’a pas réagi et certains de ses proches ont affirmé qu’il refusait « de céder à la pression ».
Selon une étude citée par Le Figaro, 57 % des britanniques étaient favorables à l’interdiction de la burqa en 2017.
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