L’ancien Premier ministre australien de la Nouvelle-Galles du Sud (NSW), Dominic Perrottet, a admis que les obligations relatives au vaccin Covid-19 ont été une erreur dans son discours d’adieu au Parlement.
Dans son discours, l’ancien Premier ministre a reconnu que bien que les obligations vaccinales avaient pour but de freiner la propagation du virus, leur impact sur la transmission s’est avéré limité.
« Bien que nous n’ayons pas tout réussi, je pense que nous avons eu plus de succès que d’échecs. Et, sans m’attarder sur toutes les décisions que nous avons prises, je pense qu’il est important de souligner une erreur qui a été commise par les gouvernements ici et dans le monde entier. Il s’agit de l’application stricte des obligations vaccinales », a déclaré M. Perrottet devant l’Assemblée législative de Nouvelle-Galles du Sud.
« Les responsables de la santé et les gouvernements agissaient avec les bonnes intentions, mais étant donné que l’impact des vaccins sur la transmission était limité, comme cela est aujourd’hui généralement admis, la loi aurait dû laisser plus de place au respect de la liberté. »
« Les vaccins ont sauvé des vies, mais en fin de compte, les obligations n’étaient pas les bonnes. Les choix personnels des gens n’auraient pas dû leur coûter leur emploi », a-t-il déclaré.
« Lorsque je suis devenu Premier ministre, nous avons supprimé les vaccinations – ou celles que nous pouvions – mais cela aurait dû se faire plus rapidement. Si une pandémie se reproduit, nous devons trouver un meilleur équilibre, en encourageant les gens à agir tout en protégeant leur liberté fondamentale ».
M. Perrottet, qui a 12 enfants, a été élu au Parlement en 2011 après avoir travaillé comme avocat d’affaires et avoir été président des Jeunes libéraux de Nouvelle-Galles du Sud.
Libéral conservateur de la Nouvelle-Galles du Sud, il est devenu trésorier de la Nouvelle-Galles du Sud en 2017, poste qu’il a occupé jusqu’en octobre 2021, date à laquelle il est devenu le 46e Premier ministre de la Nouvelle-Galles du Sud.
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