L’article « Pourquoi l’humanité existe-t-elle ? » de M. Li Hongzhi, fondateur du Falun Gong, délivre un message puissant et salutaire, déclarent certains lecteurs.
Joseph Le Bel, directeur d’exploitation, a apprécié l’article qui présente la pratique spirituelle du Falun Gong. Il y a trouvé de nombreuses similitudes avec sa propre foi chrétienne.
« Ce que j’ai apprécié dans cet article, c’est qu’il se concentre sur le système de croyances… il explique comment devenir meilleur et… qui nous sommes en tant qu’êtres humains », a expliqué M. Le Bel, installé à Phoenix, en Arizona, au journal Epoch Times.
M. Le Bel, membre dévoué de l’Église de Jésus-Christ et des Saints des Derniers Jours, aime s’informer sur les religions et les différents systèmes de croyance.
« J’ai constaté dans un premier temps que l’article de M. Li correspondait parfaitement à mes propres convictions. »
Dans son article, M. Li suggère que les difficultés et les souffrances que nous rencontrons dans ce monde nous permettent de cultiver notre caractère moral et de nous améliorer sur le plan spirituel.
« J’ai trouvé cela très intéressant parce que nous prêchons le même principe : c’est en grandissant dans les conditions les plus difficiles que nous pouvons faire l’expérience du bon et du mauvais », a poursuivi M. Le Bel.
« L’Écriture Sainte nous dit : ‘Comment pouvons-nous louer le bon si nous ne connaissons pas le mauvais ?' » ajoute M. Le Bel.
M. Li postule également que maintenir des pensées vertueuses, s’en tenir aux valeurs traditionnelles et croire en Dieu au milieu des influences athées modernes est la clé qui permet de retourner au paradis. M. Le Bel a reconnu qu’il partageait « fondamentalement » ces principes.
« Si nous pouvons rester fidèles à nos propres croyances, pratiques et pensées, que nous développons notre humanité, notre dévouement ou notre moralité, nous aurons un objectif plus sacré dans notre vie. »
« Le jour où nous nous réveillons, il nous est plus facile de le faire parce que nous avons une raison d’être. »
M. Le Bel a également salué « Pourquoi l’humanité existe-t-elle ? », qui se concentre exclusivement sur des concepts spirituels, au lieu de les mélanger à des histoires personnelles afin de susciter des réactions émotionnelles, comme c’est souvent le cas dans d’autres communautés religieuses.
« Je crois que les émotions ne durent pas, on peut réagir à un discours pendant un certain temps mais les émotions ont toujours une fin. »
« Lorsque vous réagissez à une croyance et que vous l’acceptez, elle peut s’inscrire dans la durée. »
Le directeur des opérations a également expliqué que l’article de M. Li est porteur d’un message fort qui peut être utile à ses lecteurs, même s’ils ne sont pas toujours d’accord avec son contenu.
« L’article donne une base de discussion… Il suscite une réflexion qui nous permet d’analyser notre propre position dans la société. »
S’élever contre l’oppression
Laura Hampton, secrétaire financière établie en Géorgie du Nord, a expliqué que la lecture de l’article de M. Li avait éveillé sa curiosité au sujet du Falun Gong. En faisant des recherches sur cette pratique, elle a été consternée par la persécution en Chine.
M. Li a présenté le Falun Gong au public chinois en 1992. Cette discipline spirituelle, également connue sous le nom de Falun Dafa, est enracinée dans les anciennes traditions chinoises et comprend des enseignements moraux – menant à l’illumination spirituelle – qui suivent trois principes fondamentaux : vérité, compassion et tolérance.
Le Falun Gong a gagné en popularité en Chine au cours des années 1990, le nombre de pratiquants étant estimé entre 70 et 100 millions. Le régime communiste, qui craignait que le nombre de pratiquants ne constitue une menace pour son pouvoir, a lancé une vaste campagne destinée à éradiquer le Falun Gong à partir du 20 juillet 1999, une campagne qui se poursuit encore aujourd’hui.
« Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement chinois punit des personnes qui pratiquent la bonté », a déclaré cette femme de 47 ans à Epoch Times.
Mme Hampton, chrétienne, est convaincue que M. Li transmet un message de bien-être et permet aux Chinois de « dépasser l’oppression à laquelle ils sont confrontés ».
« Je ne pense pas que ce qu’il a introduit soit une menace pour le gouvernement chinois. »
« [M. Li] transmet un message très positif et les personnes qui sont touchées par des messages positifs sont porteuses d’espoir. Je ne pense pas que le gouvernement communiste chinois veuille que son peuple garde espoir. »
Elle a ensuite reconnu qu’il était « louable » que les pratiquants du Falun Gong persévèrent dans leurs croyances, même si leur vie est menacée.
« Cela montre que c’est vrai… Cette croyance doit être vraie si vous êtes prêts à mourir pour elle », a-t-elle ajouté.
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