Lundi 28 novembre, l’Assemblée nationale française a adopté à l’unanimité une résolution en « soutien au peuple iranien », condamnant notamment la restriction des libertés et des droits des femmes.
Le député Renaissance (majorité présidentielle) Hadrien Ghomi, lui-même descendant d’Iraniens, avait appelé à « envoyer un message fort » par le vote de ce texte de la majorité. Il a recueilli les voix des 149 députés votants, sous les applaudissements de l’ensemble de l’hémicycle.
La résolution « condamne avec la plus grande fermeté la répression brutale et généralisée » à l’égard « des manifestants non violents », « dénonce l’usage de la torture » et « affirme son soutien au peuple iranien dans son aspiration à la démocratie et au respect de ses droits et libertés fondamentales ».
En outre, le texte « demande la libération immédiate des ressortissants français détenus arbitrairement », au nombre de sept. Tous les groupes politiques se sont félicités de cette résolution.
« Femmes, vie, liberté »
« Femmes, vie, liberté »: la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna a rappelé le slogan scandé dans les manifestations en Iran et les « plus de 400 vies fauchées ».
La situation « commande d’agir, avec responsabilité », a-t-elle affirmé, indiquant qu’après déjà deux paquets de sanctions pris au niveau européen, « de nouvelles sanctions sont en préparation pour le prochain conseil des ministres des Affaires étrangères le 12 décembre ».
L’Iran est le théâtre d’un mouvement de contestation déclenché le 16 septembre par la mort de Mahsa Amini, une Kurde iranienne âgée de 22 ans arrêtée par la police des mœurs pour avoir enfreint le code vestimentaire strict de la République islamique. Les autorités dénoncent ces protestations comme des « émeutes » encouragées par l’Occident.
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