Jean-Marc Souverbie, cet ancien rugbyman professionnel, consacre une partie de son temps à l’environnement, mais aussi au bien-être animal. Il a créé l’association Les Tondeuses sur Pattes en 2020, pour permettre aux brebis destinées à l’abattoir d’avoir une seconde vie.
L’ancien rugbyman Jean-Marc Souverbie est à l’origine de la création de l’association Les Tondeuses sur Pattes. Il a expliqué à 30 Millions d’Amis les actions de cette association et ce qui le motive. Sensible au développement durable, il l’est tout autant au bien-être animal.
« J’avais à cœur de sauver des animaux destinés à l’abattoir »
Si nettoyer ses espaces naturels en y mettant des ovins a le vent en poupe actuellement, c’est parce que c’est avant tout écologique. Mais cette technique n’est pourtant pas nouvelle, et Jean-Marc Souverbie le sait. « Mes grands-parents agriculteurs avaient déjà recours à des brebis pour entretenir leur verger », explique-t-il à 30 Millions d’Amis. Il précise qu’« en remplaçant les tondeuses classiques, ces animaux permettent l’entretien d’espaces verts tout en réduisant l’empreinte carbone, en limitant le bruit et en favorisant la biodiversité ».
L’association, portée par cet ex- rugbyman, recueille des brebis que les bergers ne veulent plus garder pour diverses raisons, mais essentiellement parce qu’elles sont devenues improductives. « J’avais à cœur de sauver des animaux destinés à l’abattoir », confie encore Jean-Marc Souverbie. L’association s’occupe ensuite de dénicher les particuliers ou les professionnels, que ce soit des collectivités ou des entreprises, qui les accueilleront.
« La demande locale ne cesse de croître »
Les bêtes sont ainsi louées et depuis deux ans, l’opération connaît un franc succès. « La demande locale ne cesse de croître, à tel point que j’aimerais recueillir un plus grand nombre d’animaux », glisse le sportif reconverti, qui garde toujours un œil sur ses protégés en allant les voir une fois par semaine dans leur foyer d’accueil provisoire. Actuellement, l’association compte 45 brebis, mais aussi 4 ânes. Et lorsque les bêtes ne sont pas louées, c’est l’association qui s’en occupe.
« Les brebis et les ânes sont des êtres très fidèles et attachants. Je me souviens d’un soir d’été, assis dans un champ et entouré de ces animaux qui me secouaient le coude pour demander des caresses : je me sentais apaisé », se souvient l’ancien rugbyman.
***
Chers lecteurs,
Abonnez-vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.