Dans un nombre croissant d’États américains, des observateurs au sol signalent la présence dans le ciel d’aéronefs ressemblant à des systèmes aériens sans pilote (UAS : unmanned aerial systems), ou des drones, suscitant l’inquiétude de la population.
En l’absence de réponses définitives, des experts en aviation – perplexes face à la réponse limitée du gouvernement fédéral – suggèrent de multiples origines pour ces aéronefs non identifiés.
Au cours des semaines d’observations effectuées dans des États tels que le New Jersey, la Pennsylvanie, New York, le Maryland, la Virginie, le Massachusetts, la Californie, l’Ohio et l’Utah, certains observateurs ont rapporté avoir vu des avions de la taille d’un véhicule utilitaire sport (SUV : sport utility vehicle).
Aujourd’hui, les autorités locales et des États exigent des réponses de Washington.
Un communiqué commun publié le 17 décembre par le ministère de la Sécurité intérieure, le FBI, l’Administration Fédérale de l’Aviation (FAA : Federal Aviation Administration) et le ministère de la Défense a confirmé plus de 5000 observations de drones signalées au cours des dernières semaines, « avec environ 100 pistes générées ».
Ces rapports concernent une « combinaison de drones commerciaux légaux, de drones d’amateurs, de drones des forces de l’ordre, d’aéronefs à voilure fixe, d’hélicoptères et d’étoiles signalés par erreur comme étant des drones », et rien n’a encore été identifié comme étant anormal, a écrit le gouvernement, qui nie tout risque pour la sécurité nationale ou la sécurité publique.
Epoch Times a contacté des pilotes professionnels, des experts en sécurité aérienne et une importante société de lutte contre les drones, qui ont déclaré que non seulement ces prétendus drones présentent un risque sérieux pour la sécurité publique et nationale, mais qu’ils peuvent également appartenir à des particuliers, à l’armée américaine ou constituer des armes pour des adversaires étrangers.
Shawn Pruchnicki, expert en sécurité aérienne et professeur adjoint au centre d’études aéronautiques de l’université de l’État de l’Ohio, a déclaré à Epoch Times que tant que l’un des objets aériens n’aura pas été abattu et analysé plus en détail, personne ne pourra savoir avec certitude s’il s’agit bien de drones ou d’UAS et non d’autres phénomènes anormaux non identifiés (UAP : unidentified anomalous phenomena).
« Je pense que l’un des problèmes est que les individus, le gouvernement […], la façon dont les médias parlent, les qualifient déjà de drones. Le terme drone est une description spécifique d’un certain type de véhicule, et c’est déjà une explication », a souligné M. Pruchnicki.
« Techniquement, ce sont des UAP. [Mais] nous ne savons pas ce qu’ils sont. »
Avant même que les rapports sur les prétendus drones ne commencent à arriver du New Jersey en novembre, des observateurs au sol avaient signalé un grand nombre d’aéronefs non identifiés qui ressemblaient à des drones ces dernières années.
Un essaim de drones présentant une similitude frappante avec celui que nous connaissons aujourd’hui a été signalé en 2020 au-dessus du Colorado et du Nebraska, notamment à proximité d’un site de stockage de missiles nucléaires Minuteman III des États-Unis.
Bien que le FBI et la FAA n’aient jamais identifié qui pilotait ces aéronefs, le gouvernement fédéral a suggéré que les rapports pouvaient être attribués à des drones de loisir et à des planètes et étoiles mal identifiées.
Une incursion de drone non identifié dans l’espace aérien restreint de la base aérienne de Langley, en Virginie, a également été signalée pendant plusieurs nuits en 2023.
Les aéronefs ont volé en formation et comptaient des drones à voilure fixe et des quadcoptères.
En janvier, Shi Fengyun, un étudiant chinois de l’université du Minnesota, a été arrêté en Californie avant d’embarquer sur un vol aller simple pour la Chine. En juillet, M. Shi a plaidé coupable d’avoir piloté un drone pour photographier des navires militaires américains au-dessus d’une installation navale classée secrète à Norfolk, en Virginie.
En décembre, les autorités fédérales ont arrêté le citoyen chinois Yinpiao Zhou, 39 ans, de Brentwood, en Californie, alors qu’il s’apprêtait à embarquer sur un vol pour la Chine. M. Zhou aurait fait voler un drone au-dessus de la base spatiale de Vandenberg, en Californie, et aurait pris des photos de celle-ci.
L’incident présumé a eu lieu le 30 novembre et les agents fédéraux ont trouvé plusieurs photographies aériennes de la base après avoir inspecté le drone de M. Zhou.
Mary-Lou Smulders, responsable du marketing chez Dedrone, l’une des plus grandes entreprises de sécurité de l’espace aérien et de lutte contre les UAS au monde, qui a conclu des contrats avec 32 pays différents, a déclaré à Epoch Times que sa société avait recensé plus d’un million d’infractions commises par des drones au-dessus de l’espace aérien des États-Unis au cours de la seule année écoulée.
Ce qui représente environ 1000 violations par jour.
« Je pense que le véritable message caché ici est que cela se produit tous les jours, et pas seulement trois ou quatre par jour, mais plus de 1000 fois par jour », a noté Mme Smulders.
« Et à ce jour, malgré des efforts bipartisans, le gouvernement n’a pas fait ce qu’il devait vraiment faire. »
Les drones bafouent les réglementations de la FAA
Plus de 700.000 des infractions enregistrées par Dedrone depuis le début de l’année concernent des drones volant à une altitude supérieure à 121 mètres, ce qui constitue une violation des réglementations de la FAA.
La FAA stipule que les drones ne peuvent pas voler à plus de 121 mètres au-dessus du sol, à moins qu’ils ne volent dans un rayon de 121 mètres autour d’une structure, et ne peuvent alors pas voler à plus de 121 mètres au-delà de la « limite supérieure immédiate de la structure ».
Les drones doivent également être « pilotés dans la ligne de mire de la personne qui pilote l’aéronef » et doivent peser moins de 25 kg, à moins que l’opérateur ne dispose d’une autorisation spéciale de la FAA pour des situations d’utilisation spécifiques.
« Beaucoup de ces observations de drones […] semblent être des drones de grande taille fonctionnant de manière autonome. Ils ne travaillent donc pas en ligne de mire. Ils suivent plutôt un plan de vol GPS préprogrammé », a expliqué à Epoch Times Juan Browne, pilote commercial pour l’une des principales compagnies aériennes américaines.
« Ce n’est pas légal. […] À moins que quelqu’un soit au courant et l’ait approuvé. »
M. Browne a expliqué que les gros drones sont généralement « trop gros et trop chers » pour être des drones de loisir et qu’ils sont considérés comme des avions commerciaux, parfois utilisés dans l’industrie agricole ou pour transporter des caméras de type hollywoodien.
Les opérateurs de drones doivent également se conformer à toutes les restrictions d’espace aérien et de vol, dont les « désignations d’espace aérien à usage spécial et les restrictions de vol temporaires », stipulent les réglementations gouvernementales.
Les prétendus drones qui volent à proximité des aéroports du nord-est font fi des réglementations de la FAA.
La FAA a également introduit récemment un nouveau système de suivi pour les drones, appelé identification à distance, qui est la « capacité d’un drone en vol à fournir des informations d’identification et de localisation qui peuvent être reçues par d’autres acteurs au moyen d’un signal de diffusion » via le Wi-Fi ou le Bluetooth.
En règle générale, tous les drones qui doivent être enregistrés, « notamment ceux qui sont utilisés à des fins récréatives, commerciales ou de sécurité publique », sont tenus d’utiliser un système d’identification à distance, sauf s’ils sont explicitement utilisés dans le champ de vision de l’opérateur, dans une zone d’identification reconnue par la FAA (FRIA : FAA-Recognized Identification Area).
Les FRIAs sont des zones géographiques définies où les drones sans identification à distance peuvent être utilisés en toute légalité.
Un pilote d’une compagnie aérienne commerciale, qui a demandé à rester anonyme, a déclaré à Epoch Times que si le contrôle du trafic aérien (ATC : Air Traffic Control) ne peut pas suivre ou localiser ces opérateurs de drones, il est probable qu’ils défient les règles d’identification à distance de la FAA.
« L’identification à distance est un moyen d’indiquer au contrôle du trafic aérien et aux autres aéronefs que vous êtes là. ‘Je suis à cette altitude pour éviter les collisions’. De toute évidence, cette règle n’est pas respectée puisque l’ATC n’en sait rien », a-t-il déclaré.
« Donc, si vous avez de gros drones dans un espace aérien où ils ne devraient pas être, et que l’ATC ne le sait pas, il s’agit d’une opération illégale. »
Cependant, l’identification à distance ne fonctionne pas toujours aussi facilement, souligne M. Browne.
« L’identification à distance en est encore à ses balbutiements et ne fonctionne qu’avec une connexion Wi-Fi reliant le drone à un téléphone portable [ou Bluetooth] », a-t-il poursuivi, ajoutant qu’il n’est pas toujours facile pour l’ATC de capturer ces données puisqu’il s’agit d’une « communication à très courte portée avec le téléphone portable de l’opérateur du drone ».
Mme Smulders a indiqué qu’un autre problème lié à l’identification à distance – qui est entrée en vigueur au début de l’année 2024 – est que, selon la documentation de la FAA, le respect de cette norme reste faible.
« Nous n’avons pas vraiment donné aux forces de l’ordre la capacité ou les outils nécessaires pour faire respecter la loi, de sorte que rien ne se passe vraiment », a-t-elle souligné.
Lorsqu’on lui a demandé si elle avait eu connaissance de rapports confirmés relatifs à des drones qui auraient enfreint les règles de la FAA, elle a répondu que l’agence « continuait à suivre les rapports d’observation d’UAS dans le nord-est » et qu’elle « n’avait pas constaté une augmentation du nombre de rapports transmis par des pilotes ou par des aéroports ».
Un porte-parole de la FAA a indiqué à Epoch Times que le rôle de l’agence était de « veiller à ce que les drones opèrent en toute sécurité dans le système national d’espace aérien au sens large ».
« D’une manière générale, il est légal de faire voler un drone dans la plupart des endroits si vous opérez à moins de 121 m, mais il y a des règles à respecter, notamment les tests de sécurité, rester en dessous de 121 m, garder le drone en vue, éviter tous les autres aéronefs, ne pas mettre en danger les personnes ou les biens, et éviter les espaces aériens restreints », a ajouté le porte-parole.
« La FAA continue de soutenir ses partenaires en matière de sécurité quant aux observations de drones signalées. »
La FAA a ajouté que les questions relatives à ces drones mystérieux devaient être adressées au FBI.
Risques graves pour la sécurité
Bien que le gouvernement fédéral ait jusqu’à présent minimisé les risques pour la sécurité nationale ou la sécurité publique, des experts de l’aviation affirment que toute utilisation non autorisée d’un drone constitue une menace sérieuse.
« Je me fiche de savoir si le produit vient de Toys ‘R’ Us, il doit être sous licence, car il peut être utilisé comme arme terroriste », a affirmé à Epoch Times Michael Boyd, président-directeur général de Boyd Group International, une société de conseil et de recherche pour l’aviation.
Même les drones les plus petits et les plus abordables peuvent provoquer de graves catastrophes lors de grands rassemblements publics, a déclaré Mme Smulders.
Les matchs de football professionnel sont souvent soumis à une restriction de vol temporaire et à l’installation d’un système de défense Dedrone, qui avertit la sécurité dès qu’un drone non autorisé pénètre dans la « zone d’alerte », ou dans la zone tampon que l’équipe a désignée pour les drones.
Lorsqu’une incursion est détectée, une alerte précise si le drone est un « ami », par exemple un drone de radiodiffusion pré-approuvé, ou un « ennemi ».
L’alerte mentionne également la capacité de charge utile du drone, son rayon d’action, sa vitesse et la localisation approximative de son opérateur.
Selon Mme Smulders, les forces de l’ordre sont tout au plus autorisées à ordonner à l’opérateur du drone de le faire descendre et de cesser ses activités. En général, l’opérateur fait semblant de ne pas comprendre et se plie à la demande.
Mais si un opérateur utilisait le drone à des fins terroristes au lieu de filmer des images aériennes pour une chaîne YouTube, il pourrait causer de sérieux dommages avec des ressources limitées, a-t-elle souligné.
Pour Mme Smulders, le fait que n’importe qui puisse acheter anonymement un drone pour 500 dollars et dépenser une petite somme pour le transformer en arme a « complètement démocratisé le terrorisme ».
« C’est tellement facile et tellement bon marché qu’il est choquant que rien ne se soit encore produit », a-t-elle déclaré.
M. Browne a souligné que les drones de grande taille étaient préoccupants car ils peuvent transporter une « charge utile assez importante », qui peut être facilement « transformée en une activité funeste ».
Il existe également des risques de collision avec d’autres aéronefs, notamment les jets commerciaux, explique le pilote qui a souhaité garder l’anonymat.
« Vous voyez les dégâts que peuvent causer quelques oiseaux. Imaginez ce que peut faire un objet métallique contenant des piles au lithium qui traverse un moteur d’avion ou un pare-brise. C’est ce qui me préoccupe le plus », a-t-il souligné.
Explications possibles
Des pilotes et des experts en aviation ne sont pas convaincus que les aéronefs non identifiés observés dans le ciel d’un nombre croissant d’États américains soient nécessairement des drones de loisir, ou encore des aéronefs utilisés par des particuliers, des entreprises ou les forces de l’ordre locales, comme l’a suggéré le gouvernement fédéral.
Selon le pilote anonyme, les deux possibilités qui s’affrontent, à savoir que les avions signalés soient d’origine étrangère ou qu’il s’agisse de moyens militaires américains, deviennent de plus en plus crédibles.
« Un adversaire étranger est évidemment le plus insidieux. Si un pays comme l’Iran ou l’un de nos adversaires fait voler ces drones dans notre espace aérien, c’est inquiétant, surtout si l’on pense au ballon chinois », a-t-il poursuivi, ajoutant que des agents étrangers pourraient se trouver à l’intérieur du pays pour recueillir des informations et les envoyer vers l’étranger.
Il a fait référence à un ballon à haute altitude en provenance de Chine qui avait traversé l’espace aérien nord-américain, notamment au-dessus de certaines parties des États-Unis.
« Il pourrait s’agir d’une opération militaire, et je penche de plus en plus pour cette hypothèse […] ou […] des personnes qui ne font que s’amuser, des amateurs », a ajouté le pilote anonyme.
Si tous les aéronefs signalés sont des drones civils, ce serait « l’un des plus grands canulars jamais réalisé ».
« Ce genre de choses arrive, mais cela semble trop fréquent pour que ce soit le cas », a déclaré le pilote sous couvert d’anonymat.
Les deux possibilités qui semblent les plus probables à M. Boyd sont les menaces étrangères ou un « département voyou du ministère de la Défense ».
« Il y a eu des armes diverses, des avions de combat et des choses comme ça, qu’ils ont testé pendant des années avant que quiconque ne le sache », a expliqué M. Boyd. « Le gouvernement est si grand et si énorme que tout est possible. »
L’idée qu’un avion puisse être un engin militaire américain est également l’hypothèse la plus crédible pour le capitaine Richard J. Levy, ancien pilote de la compagnie American Airlines et consultant en chef de la société Aviation Expert Consulting.
Le fait que le gouvernement fédéral ne nie pas l’existence des aéronefs tout en disant au public de ne pas en avoir peur « vous amène à vous demander s’il s’agit du gouvernement américain […] qui teste une nouvelle technologie sur les drones », a-t-il souligné à Epoch Times.
« Parmi les personnes du gouvernement qui se sont exprimées […], aucune n’a manifesté de peur ou d’inquiétude à ce sujet. C’est donc un signal d’alarme, à mon sens. »
Si les aéronefs appartenaient simplement à des intérêts étrangers, le gouvernement en aurait probablement abattu un à ce stade, comme il l’a fait pour le ballon chinois, a expliqué M. Levy.
Selon lui, il pourrait s’agir d’un nouveau type de drone destiné à recueillir des renseignements à l’étranger sur les civils dans les zones résidentielles et suburbaines.
« Ce sont les informations qu’il obtient, mais pas nécessairement pour espionner les piétons [américains] et leurs propres maisons, mais pour les utiliser dans certaines parties du monde afin de voir quels renseignements ils peuvent recueillir dans différentes zones [résidentielles] », a poursuivi M. Levy.
Il a laissé entendre que si cette théorie s’avérait exacte, un éventuel lanceur d’alerte pourrait se manifester à l’avenir.
Moins convaincu par la présence d’engins militaires américains, car les essais sont généralement effectués dans un espace aérien restreint, M. Browne ajoute que nombre de ses amis spécialistes des drones s’inquiètent des conséquences de cette situation, surtout si des acteurs étrangers sont impliqués.
« Ce que nous avons appris, c’est l’efficacité des drones en Ukraine », a rappelé M. Browne. « C’est une arme [efficace] dans une situation de guerre asymétrique, et les Ukrainiens l’ont prouvé avec succès. »
Suite à la déclaration du représentant Jeff Van Drew (Parti républicain du New Jersey), qui avait entendu de « hautes sources ‘que les prétendus drones provenaient d’un’ vaisseau mère » iranien naviguant dans l’Atlantique, la secrétaire de presse adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, a nié que les aéronefs provenaient d’un pays étranger ou de l’armée américaine, lors d’une conférence de presse tenue le 11 décembre dernier.
« À l’heure actuelle, nous n’avons aucune preuve qui indiquerait que ces activités proviennent d’une entité étrangère ou qu’elles sont le fait d’un adversaire », a assuré Mme Singh. « Il ne s’agit pas de drones militaires américains. »
Cinq jours plus tard, lors d’une conférence de presse de suivi, le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder, a nié que les drones signalés soient des équipements militaires américains ou d’origine étrangère.
« Ce ne sont pas des drones militaires », a assuré M. Ryder. « Jusqu’à présent, nous n’avons rien vu qui puisse indiquer une activité malveillante ou un lien avec l’étranger, ou quoi que ce soit qui ait un impact opérationnel sur notre capacité à accomplir notre mission, ou qui constitue une menace physique pour notre personnel. »
Le Pentagone a fait référence aux remarques de M. Ryder en réponse à une demande de commentaire formulée par Epoch Times.
Drones ou UAP ?
Un autre problème, selon M. Pruchnicki, est que rien ne garantit que toutes les observations signalées soient des drones ou des UAS.
Je ne pense pas que nous devrions les appeler « drones, car cela voudrait dire que nous avons déjà décidé de ce qu’ils sont, que la discussion est close, que ce sont des drones, et qu’il ne reste plus qu’à déterminer qui en est le propriétaire », a-t-il ajouté.
M. Pruchnicki, qui siège au sein d’un comité spécialisé dans l’aviation chargé d’analyser les observations d’UAP dans le ciel, a souligné que certains des rapports qu’il a reçus sont « vraiment déconcertants », ce qui soulève une question plus large sur les phénomènes inexpliqués qui surviennent dans l’espace aérien des États-Unis.
Nombre de ces pilotes décrivent avoir vu à plusieurs reprises des aurores boréales, des propulseurs de fusée vieux de plusieurs décennies effectuant enfin leur rentrée atmosphérique, et des météores si souvent que rien dans le ciel ne semble inexplicable ou inédit.
Dans un rapport, cependant, des pilotes ont décrit avoir vu deux globes orange qui se poursuivaient l’un l’autre comme sur une piste de course, avant que les deux lumières ne s’alignent et « ne décollent si vite qu’on aurait parlé de Mach 25 ou Mach 30 », a ajouté M. Pruchnicki, décrivant comment les « globes » ont foncé directement dans l’atmosphère, subissant une force G qu’aucun être humain ne pourrait tolérer.
« Nous avons lu de nombreux rapports de ce type, dans lesquels nous nous disions : ‘Ce n’est pas un propulseur de fusée qui rentre dans l’atmosphère, ce n’est pas une étoile’. Non, il s’agit de 18.000 pilotes qui ont été témoins d’un grand nombre d’événements vraiment étranges, et ça les a époustouflés. »
Andrew Thornebrooke a contribué à la rédaction de cet article.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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