Dan Novacovici, survivant d’un goulag roumain, a une vision bien à lui de l’état actuel du monde. Il reconnaît les signes flagrants d’un programme communiste, et a commencé à réaliser il y a plusieurs années, que « le communisme était clairement implanté aux États‑Unis ».
Cet habitant de Washington, D.C., âgé de 85 ans, a été prisonnier politique en Roumanie pendant l’ère communiste, après la Seconde Guerre mondiale. Le fait d’être le fils d’un général de l’armée royale n’a pas arrangé les choses. Le père de M. Novacovici était le commandant des forces spéciales et le bras droit du dernier roi de Roumanie, Michel Ier, qui a dû abdiquer le trône en 1947 après avoir échoué à repousser l’invasion soviétique.
Outre cette filiation avec une personne que les communistes considéraient comme un « ennemi du peuple », M. Novacovici s’est avéré être membre d’un groupe de poésie anticommuniste.
Il a été envoyé dans deux goulags et a frôlé la mort sous la torture extrême et la famine. Par chance, il a survécu et a fini par s’échapper en France, puis a immigré aux États‑Unis avec sa femme, Emilia, et sa fille, Anka, en pensant que « les États‑Unis seraient le dernier pays où le communisme viendrait ».
« Je n’aurais jamais cru que cela arriverait ici dans ma génération », explique M. Novacovici à Epoch Times. « Cela a commencé, je crois, en 1948 – chaque université avait un club porté sur le communisme ».
M. Novacovici note « la façon dont les multiples médias répètent toujours le même message » et « la peur créée autours de cette pandémie ». Selon lui ce sont les signes révélateurs et par trop familiers que les médias et le gouvernement sont infiltrés par les communistes. « La structure des phrases et la façon dont les choses sont présentées en ce moment dans les médias sont les mêmes que dans le communisme », déclare‑t‑il.
« Je ne peux pas citer de document précis qui dresserait l’inventaire de ce type de phrases, mais je reconnais le communisme. (…) Ce sont des phrases où on prétend se soucier des gens, de l’avenir, mais c’est surtout la façon dont elles sont formulées – qu’ils le font pour le bien du peuple. Ainsi, les sanctions sont là pour notre bien, ‘nous pensons à vous et à vos proches’. »
Il ajoute que le fait d’encourager la séparation entre les membres d’une famille et les amis « est également une approche communiste classique ». C’est ce qui s’est passé durant la pandémie.
En somme, malgré le renversement du communisme dans l’ensemble du bloc de l’Est en 1989 et l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, le survivant du goulag estime que la menace du communisme mondial est toujours présente. « Je la vois s’approcher à l’Ouest et gagner lentement du terrain dans le monde entier. »
Dans l’interview accordée à Epoch Times, M. Novacovici détaille son extraordinaire parcours : il a été témoin des débuts du communisme dans son pays, s’y est opposé et a survécu sous la tyrannie. Il s’est échappé et est devenu un défenseur des droits, contre la propagation du communisme aux États‑Unis.
Quand les communistes sont arrivés
M. Novacovici, aujourd’hui mari, père et grand‑père, avait 8 ans lorsque les communistes russes ont pris le contrôle de la Roumanie en 1944.
« Lorsque les communistes sont arrivés, mon père nous a emmenés dans un endroit près de Pitesti, à une centaine de kilomètres de Bucarest, pour nous mettre en sécurité », raconte‑t‑il. Il s’agissait d’un domaine agricole d’une centaine d’hectares appartenant à sa grand‑tante.
« Je me souviens que les Russes sont arrivés à cheval et, découvrant un des chevaux de ma grand‑tante, Dolina, qui était un cheval de course, ils l’ont pris. Ils ont tué les chiens, sont entrés dans la maison, ont cherché de l’alcool, ont trouvé 10 à 15 bouteilles… Ils les ont toutes bues. Ils ont trouvé l’uniforme et les décorations de mon père et ont dit, ‘cet homme a tué beaucoup de Russes’. »
Les officiers russes ont pris deux chevaux, mais en ont tué un quand elle n’a pas voulu les laisser le monter.
En 1948, les communistes ont pris le domaine de sa grand‑tante et l’ont assignée à résidence dans une petite maison à Pitesti, où « elle devait signer une feuille chaque jour pour dire que qu’elle était bien à cet endroit ».
Entre‑temps, M. Novacovici est rentré à Bucarest avec sa sœur, Doina, et son frère, Doru. Sa mère, Lucia, professeur de physique, de chimie et de mathématiques dans un lycée, est morte alors que M. Novacovici n’avait que 13 ans.
« Au lycée, ils ont remplacé le directeur par la femme de ménage. La première chose que la femme de ménage a faite, c’est de rencontrer tous les enseignants et de leur dire de balayer toutes les salles de classe et qu’elle allait les surveiller. Ma mère était tellement bouleversée qu’elle a eu un cancer du sein et elle est morte à 39 ans. »
La vie sous le communisme
Lorsque son père, Ticu Novacovici, a quitté l’armée à la fin de la guerre, en 1945, il a créé une entreprise de construction. L’entreprise s’occupait de la reconstruction de l’Assemblée nationale à Bucarest. Travaillant sous la supervision de la figure traditionaliste Mihail Sadoveanu, qui était alors président de l’Assemblée nationale, son père n’a eu que deux mois pour remodeler le grand hall du bâtiment, un délai que M. Sadoveanu jugeait trop court.
« M. Sadoveanu lui a montré un pistolet et lui a dit : ‘Si ce n’est pas fait dans deux mois et que les Russes passent par ici, tu peux me tuer d’abord, puis te tuer toi‑même, parce qu’ils vont nous tuer si ce n’est pas fait.’ »
À l’école, tout le monde devait suivre des cours sur le marxisme et le léninisme. « Les enseignants n’avaient pas le droit de dire quoi que ce soit d’autre que ce qui était écrit sur leur instructions, adapté localement. » Ils devaient enseigner « comment la société fonctionnait » et expliquer que la bourgeoisie était « une classe qui exploitait les autres… l’ennemi du peuple ».
« Des camarades au lycée ont été renvoyés parce que leurs parents étaient des ‘exploiteurs’… Un de mes professeurs connaissait le russe et a aidé beaucoup de jeunes à ne pas être renvoyés. Il a appris aux élèves à dire que leurs parents ne faisaient pas partie de la catégorie des « exploiteurs ». Malgré cela, un de ses camarades a été renvoyé parce qu’un de ses parents travaillait comme cadre dans une entreprise américaine. »
Les élèves étaient obligés de chanter des chansons communistes, et il y avait aussi des gangs qui frappaient les enfants considérés comme appartenant à la mauvaise classe. « J’ai eu un professeur qui nous a appris à chanter une chanson marxiste. Il s’agissait de la haine de la classe dominante – battre et tuer la classe dominante », dit‑il. « Il y avait un gars dans ma classe dont le surnom était Tarzan – c’était une brute et il s’en prenait à tous ceux qui faisaient partie de la ‘classe des exploiteurs’. »
Pour entrer dans une école de construction à Bucarest, M. Novacovici a dû se mesurer à une vingtaine d’autres personnes en passant un examen écrit et oral dont les résultats étaient séparés entre la classe ouvrière et la bourgeoisie – la classe moyenne – et évalués différemment. Environ 8 à 10% de ces 20 étudiants étaient considérés comme des bourgeois, tandis que les autres 90% faisaient partie de la classe ouvrière. « Dans ces 10%, il fallait obtenir une note de 9,5 à 10 ; les autres étaient admis lorsqu’ils avaient une note de 4 ou plus. »
Parfois, même si un élève réussissait bien un examen, les notes étaient attribuées en fonction des ordres, comme dans le cas de sa sœur. « Doina a passé un examen écrit de mathématiques, elle a obtenu un 9. À l’examen oral, ils l’ont mise à la porte parce qu’elle était la fille d’un ancien colonel, un ‘bandit’ – elle n’a pas eu le droit d’aller à l’université. »
Il n’était pas rare que les membres de la famille se retournent les uns contre les autres. Gigi, son frère adoptif, adopté par Ticu Novacovici vers la fin de la guerre, est devenu socialiste et s’est retourné contre son père adoptif, malgré tout ce qu’il avait fait pour lui. « Il avait environ 12 ans de plus que moi, environ 21 ans en 1944. Il a accusé mon père d’être un capitaliste exploiteur. »
Voilà comment son père en était venu à adopter initialement Gigi. Alors qu’il rentrait chez lui, il est tombé sur un enfant sans abri sur une boîte en bois. Il n’avait pas de parents. Il lui a offert un foyer, de la nourriture et un logement. Plus tard, il en a fait le patron de son entreprise de construction et il l’a également envoyé à l’école. « Il est même allé à l’université, car il était considéré comme un ouvrier paysan. »
Le combat pour la liberté
Vers la fin du lycée, vers 1952, M. Novacovici et Doru, avec un groupe d’amis, ont créé un groupe de poésie anticommuniste. Ils se réunissaient chaque semaine chez lui, éteignaient les lumières, faisaient garder la porte et entraient dans une des pièces pour discuter de poèmes et de romans.
Pendant ce temps, son père travaillait à la frontière – chargé de protéger Bucarest, puisqu’il avait été réadmis dans l’armée et renommé colonel – et était parti pendant 2 à 3 ans. Il est revenu en 1956, au moment où la révolution Hongroise faisait écho en Roumanie. Il a dit à ses fils : « Assurez‑vous de ne rien faire et de ne parler à personne, car il y a beaucoup de gens qui essaient de vous avoir parce que vous êtes mes enfants. »
Cependant avec son frère et d’autres, ils ont commencé à dsitribuer des tracts dans les boîtes aux lettres pour encourager tout le monde à s’unir contre les communistes et pour aider à garder le moral. « Je leur assurais que les Américains viendraient nous libérer », se souvient M. Novacovici. « Je n’utilisais pas de machine à écrire, car [les communistes] savaient reconnaitre exactement les modèles des machines à écrire. » Ils ne pouvaient pas non plus écrire à la main, de peur d’être pistés par leur écriture, alors ils utilisaient des tampons en caoutchouc provenant de jeux d’enfants.
« Il y avait un enfant de 14 ans qui a été envoyé en prison par son père, qui en est venu à condamner son enfant », se souvient‑il, indiquant à quel point il était impératif de ne pas être découvert, même par des proches potentiellement déloyaux. « Les Russes sont partis, mais tout le monde était encore sous leur contrôle. »
Un mouvement de résistance anticommuniste s’était formé en Roumanie à la fin des années 1940 et a tenu bon, pour l’essentiel, jusqu’au milieu des années 1950. Des hommes armés se réfugiaient dans les montagnes, dans des grottes, pour lutter contre le régime communiste. M. Novacovici et ses amis partaient en randonnée pour leur déposer des provisions et des armes. Mais « les hommes des montagnes ont été tués » lorsqu’un prisonnier roumain des communistes russes est devenu membre de la Securitate – la police secrète – et a été chargé de les traquer.
« Il était habillé en prêtre et allait dans les villages en disant qu’il voulait aider les gens de la montagne. Les gens lui ont fait confiance et lui ont dit où ils se cachaient. Il a envoyé des groupes pour les tuer à l’instant même. Il faisait de la contre‑information, donc il espionnait aussi les espions. En Roumanie, il pouvait arrêter n’importe qui et le faire tuer jusqu’au niveau des ministres. »
Le petit groupe de poésie de M. Novacovici a été piégé de la même manière lorsqu’un informateur communiste s’est glissé dans le groupe. Ils recherchaient de nouvelles recrues dans l’espoir d’élargir leur groupe.
« Un des membres du groupe, Paul, qui était un grand écrivain, était un ancien légionnaire. En principe, les légionnaires étaient nationalistes et aimaient leur pays, nous avons donc supposé qu’il serait de notre côté. Mais, c’est lui qui nous a trahi. »
Les membres du groupe avaient recruté Paul en pensant qu’en tant qu’ultra nationaliste et religieux ayant été emprisonné pour avoir tenu tête aux communistes, il serait la dernière personne à « balancer les gens ». Il possédait tous les noms des membres du groupe et leurs plans d’action, qu’il a remis à la Securitate. En 1959, M. Novacovici et les autres ont été arrêtés.
« Nous avons découvert par la suite que Paul, lorsqu’il est allé en prison, a été libéré à la condition qu’il dénonce 8 à 10 personnes avant la fin de l’année, sinon il serait renvoyé en prison. »
Les goulags
M. Novacovici avait 23 ans lorsqu’il a été arrêté en octobre 1959, et en février 1960, il a été condamné à 5 ans de travaux forcés suivis de 5 autres années sans droits civiques.
« J’ai été condamné pour avoir planifié des crimes contre ‘l’ordre social’. » Mais avant sa condamnation, la torture avait déjà commencé.
« On me mettait dans une pièce et on me faisait asseoir dans un coin… dans l’autre coin se trouvait un interrogateur. Puis ils commençaient l’interrogatoire – ‘Bandit, as‑tu fait ceci ?’ – si je répondais non, il me battait, puis il sonnait la cloche et deux autres venaient et m’emmenaient dans la pièce d’à côté pour me battre. Si, une fois le passage à tabac terminé, je pouvais marcher, ils me remettaient dans la cellule. Sinon, ils me jetaient sur une couverture et me traînaient jusqu’à la cellule. »
Ce premier jour après son arrestation, l’interrogateur l’a tellement battu qu’il a perdu la plupart de ses dents du haut et du bas, il n’en restait plus que deux ou trois et les autres pendaient au bout des nerfs. « La douleur était telle que je n’ai pas senti le reste des coups ce jour‑là. »
Périodiquement, ils étaient sortis de leurs cellules pour être interrogés et battus, et ils n’avaient pas le droit de se parler. Lorsque sa condamnation a été prononcée, il devait être envoyé à la prison de Jilava pour y être traité.
« Avant de partir, ils m’ont appelé et m’ont demandé de partager si j’entendais quelqu’un parler négativement d’eux en prison, et si j’étais d’accord, je serais de retour au collège dans deux à trois semaines. J’ai dit : ‘Si j’entends quelque chose je ne le retiendrais pas’, et le type a dit : ‘Pas de problème, tu peux le dire à ton collègue.’ J’ai dit que je ne pouvais pas faire ça. »
Après quatre mois à Jilava – un fort établi par le roi Carol Ier de Roumanie pour protéger Bucarest, transformé en prison par les communistes russes – M. Novacovici a été envoyé à Luciu Giurgeni, sur le Danube, et placé sur un bateau appelé Girond, un goulag flottant.
« Nous avions des travaux forcés, dans les rizières du matin au soir, avec des lézards qui s’accrochaient à nous pendant que nous travaillions. »
Une fois, M. Novacovici a fait une erreur lorsqu’un garde lui a demandé de soulever une trappe dans les baraquements. Il était censé la faire glisser et non la soulever. « Le garde m’a pris et m’a battu, puis il m’a mis en isolement – une boîte en métal sans fenêtre. Je ne pouvais ni manger ni boire. Je suis resté [là] trois jours. »
Après environ deux à trois mois, tout le monde sur le bateau a été envoyé à Gradina, à Balta Brailei. C’était un autre goulag. Chaque personne devait creuser 10 mètres cubes de terre par jour et, avec une brouette, transporter le tout jusqu’à la jetée. « À la fin de la journée, tout le monde était si fatigué que nous nous tenions tous par les bras pour pouvoir rentrer à pied. »
Les gardes surveillaient chaque prisonnier pour s’assurer qu’il atteignait son quota de terre chaque jour. « Les personnes qui n’atteignaient pas [le quota] restaient à la porte lorsqu’elles revenaient à la fin de la journée. Elles enlevaient leurs vêtements, s’asseyaient et étaient battues avec du fil de fer tressé. »
M. Novacovici a fini par pesé 29 kg et a été transféré dans un groupe de travail composé de personnes âgées et de personnes qui devaient mourir bientôt. Un camarade du groupe, Titu, a tenté une fois de lui apporter de la nourriture, mais Titu s’est fait prendre et a été battu par les gardes.
La liberté en Amérique
M. Novacovici a été libéré du goulag après qu’une convention internationale tenue au printemps 1963 a obligé la Roumanie à renvoyer les prisonniers politiques chez eux. Ils ont dit : « Tu es libre, tu ne peux pas parler de ce que tu as fait, tu es libre de faire ce que tu veux ». M. Novacovici se souvient que les gardes du goulag disaient. « Au moment de sa libération, il avait le crâne rasé et une moustache si longue qu’elle lui entourait les oreilles. »
Dix ans plus tard, en 1973, M. Novacovici a épousé Emilia, et leur fille est née peu après.
En 1980, déterminé à montrer au monde le vrai visage du communisme, mais incapable de le faire depuis la Roumanie, toujours sous domination soviétique, il décide de quitter le pays. La famille a immigré en France avec le statut de réfugié politique. Là, M. Novacovici a rejoint une organisation de prisonniers de guerre à Paris et a réussi à faire pression sur l’Union européenne (UE) pour empêcher un accord qui aurait permis à la Roumanie d’exporter sa nourriture.
« Il y avait des stocks de viande, de porc et de fromage en provenance de Roumanie qui se préparaient à une exportation massive. Un pays qui a mis en place des tickets pour la nourriture – ce qui signifie que la nourriture a été rationnée ‑ ne devrait pas pouvoir vendre à l’UE alors qu’il ne donne pas cette nourriture à sa propre population. » Grâce à ses efforts, les stocks de nourriture sont restés sur les marchés roumains.
En 1983, la famille a immigré aux États‑Unis et s’est installée à Princeton, dans le New Jersey. M. Novacovici a lancé une entreprise de construction résidentielle et d’inspection. Il a immédiatement commencé à travailler pour aider à libérer les Roumains du communisme, et depuis lors, il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour lutter contre les dérives de l’idéologie communiste.
De 1984 à 1995 environ, il a écrit presque quotidiennement pour divers journaux roumains. « J’avais ma propre rubrique dans un journal roumain de New York dans laquelle je fournissais des informations sur les personnes qui étaient en prison afin que les gens puissent retrouver leurs familles. Le communiste emmenaient tout le monde la nuit et ils disparaissaient et personne ne savait où ils étaient après. »
M. Novacovici a contribué à la création de l’Union mondiale des Roumains libres, dont il était le représentant aux États‑Unis. Il a également contribué à faire entrer la Roumanie dans l’OTAN et a apporté un soutien considérable à la Fondation pour la mémoire des victimes du communisme (VOC), en aidant l’organisation à informer le monde sur ce qu’est réellement le communisme et en racontant son histoire dans une vidéo émouvante.
Aujourd’hui, M. Novacovici appelle tous les peuples du monde à se « réveiller » et à voir les preuves tout autour que le communisme est ici, en Occident. « Il y a trop de personnes qui sont financièrement impliquées et qui ne pensent pas aux répercussions qu’elles pourraient avoir en suivant la ligne du Parti. »
« La création du ‘ministère de la Vérité’ et d’une section de désinformation de la Sécurité intérieure supprime aussi clairement la liberté d’expression. Dans les médias sociaux, les gens sont déplateformés pour avoir dit des choses qui ne sont pas en accord avec le narratif dominant. Lorsque les démocrates déclarent que les républicains sont des terroristes, on a peur de s’exprimer ou de dire qu’on est républicain. (…) Les procureurs changent les lois dans divers États pour les adapter au narratif… Les définitions de mots importants sont modifiées pour les adapter au narratif. »
Chaque fois qu’une vérité est énoncée, déclare‑t‑il, un média opposé apparaît, fournissant un peu de vérité, puis falsifiant le reste. Il y a aussi la technologie, conçue pour nous suivre et récupérer des informations et des données. « C’est beaucoup plus facile que sous le communisme d’antan, où on envoyait des gens chez vous pour mettre votre téléphone sur écoute. Maintenant, ce sont les grandes entreprises qui [vous écoutent] et qui le partagent avec le gouvernement. »
Quel conseil le survivant du goulag donne‑t‑il au monde ? « N’écoutez pas les grands médias, la plupart d’entre eux, en Occident, disent la même chose en utilisant les mêmes mots. Ce n’est pas une coïncidence, c’est un lavage de cerveau. (…) Posez des questions et faites vos propres recherches – vérifiez plusieurs sources. Cette mentalité fermée a été introduite et fonctionne très bien – il n’y a pas de place pour la discussion ou le désaccord, tout est politisé. »
« Le communisme est un cancer pour l’humanité. C’est un cancer qui évolue rapidement. Vous ne pouvez l’arrêter qu’en pensant logiquement à ce qui est bon pour les gens – ne faites pas attention à ce que quelqu’un vous dit être bon, mais suivez ce que vous pensez de vous‑même être bon pour vous. »
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