Mark et Patricia McCloskey, qui ont été vus tenant des armes à feu alors que des militants de Black Lives Matter (BLM) s’approchaient de leur maison, ont plaidé coupables à plusieurs accusations de délits mineurs et ont également remis leurs armes.
Mark McCloskey, avocat, a plaidé coupable d’un délit de classe C d’agression au quatrième degré, tandis que sa femme, Patricia McCloskey, a plaidé coupable d’un délit de classe A de harcèlement au deuxième degré. Ils paieront les amendes maximales de 2 000 et 750 dollars (1 686 et 632 €), et ne purgeront aucune peine de prison.
Mais surtout, ils devront renoncer aux armes qu’ils tenaient lorsqu’ils ont affronté les manifestants de BLM qui défilaient près de leur maison l’été dernier.
Jeudi soir, après les plaidoyers de culpabilité, Mark McCloskey a expliqué à Newsmax pourquoi le couple avait plaidé ainsi.
« Les procureurs ont abandonné toutes les accusations de crime, toutes les accusations relatives aux armes à feu, et m’ont accusé d’un crime disant que j’ai délibérément placé d’autres personnes dans l’appréhension de blessures physiques imminentes – et, par Dieu, je l’ai fait », a déclaré M. McCloskey.
« C’est à cela que servait le deuxième amendement, et je ne pouvais pas dire non à celui-ci », a-t-il ajouté. « C’est à cela que servaient les armes à feu. Les armes étaient là pour effrayer les gens et s’assurer qu’ils ne nous approchent pas. Et c’est ce que les armes ont fait », a-t-il poursuivi.
Ils ont affirmé dans des interviews aux médias que les manifestants étaient entrés sans autorisation et ont fait remarquer que les manifestants de Black Lives Matter à Saint-Louis et dans d’autres villes ont commis des incendies criminels et des actes de violence. Le couple avait déjà plaidé non coupable et devait être jugé en novembre de cette année.
Les manifestants de BLM leur ont dit « qu’ils allaient [les] tuer », selon Patricia McCloskey l’année dernière.
« Ils allaient entrer dans la maison. Ils allaient brûler la maison », a-t-elle dit, se souvenant de ce que les manifestants ont dit. « Ils allaient vivre dans notre maison après ma mort, et ils montraient du doigt différentes pièces en disant : ‘Ça, ce sera ma chambre, et ça, le salon, et je prendrai ma douche dans cette pièce.' »
Mais Richard Callahan, un procureur local, a affirmé que certaines de leurs affirmations étaient infondées.
« Il n’y avait aucune preuve que l’un des [manifestants] soit armé et aucune personne que j’ai interrogée n’avait réalisé qu’elle s’était aventurée dans une enclave privée », a-t-il déclaré dans un communiqué jeudi.
Le couple a gagné en popularité parmi les conservateurs après que des photos prises par des médias l’année dernière ont montré Mark McCloskey, qui portait un polo rose et tenait un fusil, et Patricia McCloskey, qui tenait une petite arme de poing argentée, à l’extérieur de leur propriété, devant des dizaines de manifestants.
Les McCloskey se sont ensuite présentés à la convention nationale républicaine et ont soutenu le président Donald Trump pour sa réélection. Mark McCloskey a depuis lancé une campagne pour briguer le siège de sénateur du Missouri.
En mai, lors de l’annonce de sa campagne, il a écrit : « Une foule en colère se dirigeait vers ma maison pour la détruire et tuer ma famille, j’ai pris position pour les défendre. Je suis un combattant éprouvé contre la foule […] Quand la foule viendra détruire notre maison, notre État, notre nation, je la défendrai. »
Il a écrit : « Je ne reculerai JAMAIS […] Aidez-moi à me battre. »
Madame le procureur Kim Gardner, qui les avait inculpés tous les deux, a ensuite été démise de son rôle dans leur affaire après qu’un juge a statué, fin 2020, qu’elle semblait avoir engagé des poursuites contre eux à des fins politiques.
Epoch Times a contacté Mark McCloskey pour un commentaire sur les plaidoyers de culpabilité.
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