Joe Biden a laissé la frontière entre les États-Unis et le Mexique se transformer en une véritable catastrophe humanitaire, en plus d’être un cauchemar pour la sécurité du pays.
Et son poids sur les finances du pays est considérable.
Les chiffres précis sur tout ce qui est illégal sont, par définition, difficiles à obtenir. Pourtant, un rapport de la Fédération pour la réforme de l’immigration américaine intitulé « The Fiscal Burden of Illegal Immigration on United States Taxpayers 2023 » (Le fardeau fiscal de l’immigration illégale pour les contribuables américains en 2023) estime que les contribuables consacrent 182,1 milliards de dollars par an aux étrangers en situation irrégulière : 66,4 milliards de dollars de dépenses fédérales et 115,7 milliards de dollars des différents États et collectivités locales.
« Il n’y a pas de quoi s’inquiéter », disent les défenseurs des étrangers en situation irrégulière. « Ils travaillent dur, paient des impôts et font leur part du travail. »
Si seulement c’était le cas.
« Les impôts payés par les étrangers en situation irrégulière ne couvrent qu’environ 17,2 % des coûts qu’ils engendrent », calcule FAIR, 16,2 milliards de dollars d’impôts fédéraux et 15,2 milliards de dollars d’impôts locaux et d’État. Malgré ces 31,4 milliards de dollars de recettes fiscales, les citoyens américains doivent encore supporter 82,8 %, soit 150,7 milliards de dollars, de la facture annuelle des immigrés clandestins.
Si l’on extrapole à partir de ce chiffre, on constate que depuis que Biden a pris les rênes du pays, il y a trois ans, les migrants ont bénéficié de quelque 452 milliards de dollars en provenance du Trésor américain, des États et des collectivités de tout le pays.
Plus précisément :
Au niveau fédéral
– Aide sociale : 11,6 milliards de dollars
– Soins médicaux : 23,1 milliards de dollars
– Application de la loi/justice : 25,1 milliards de dollars
– Éducation : 6,6 milliards
États et collectivités locales
– Aide sociale : 2 milliards
– Médecine : 18,6 milliards
– Application de la loi/justice : 21,8 milliards de dollars
– Éducation : 73,3 milliards de dollars
Chacune de ces dépenses pourrait être évitée. La fermeture de la frontière sud et l’obligation pour les immigrants de présenter un visa mettraient un terme à cet assaut incessant. Or il y a eu une augmentation de 336% du nombre de rencontres avec des étrangers en situation irrégulière depuis l’entrée en fonction de Biden.
« L’impact de ces politiques provoque des bouleversements sociaux, montent les États les uns contre les autres, les grandes villes contre les communautés des alentours, et submergent les districts scolaires et les prestataires de services sociaux, pourtant les migrants économiques du monde entier continuent de se déversent à travers nos frontières », a déclaré le président de FAIR, Dan Stein.
Alors que pas moins de 37.000 clandestins ont déferlé sur la ville de Denver en à peine deux mois, le maire, un Démocrate, a reconnu que sa ville était confrontée à « une crise budgétaire comme nous n’en avons jamais connue au cours des 25 dernières années ». Il s’attend à ce que les clandestins coûtent 180 millions de dollars à la ville pour cette seule année. L’hôpital Denver Health est par exemple dans une situation critique, 8.000 clandestins s’étant rendus 20.000 fois à l’hôpital sans jamais payer.
Selon Greg Abbott, le gouverneur républicain du Texas : « Depuis que Joe Biden est entré en fonction, les contribuables texans ont supporté le poids d’environ 10 milliards de dollars de coûts, car nous avons dû faire le travail du gouvernement et essayer de sécuriser la frontière nous-mêmes ».
Quelque 160.000 clandestins ont également submergé la ville de New York depuis le printemps 2022. Le maire démocrate Eric Adams a annoncé son intention de réduire les dépenses générales de 5 % par an pendant trois ans, soit une réduction nominale de 15 % des effectifs de la police, de l’armée et de l’administration publique s’élevant à 12,25 milliards de dollars pour nourrir, loger et éduquer les clandestins.
Les habitants de New York s’attendent à ce que leurs rues deviennent moins sures, qu’il y ait plus de déclenchements de feu, que les trottoirs soient plus sales et que les étudiants s’en sortent moins bien qu’avant.
Le maire de la ville a créé la polémique le 9 janvier lorsqu’il a transporté 1900 « invités » illégaux d’un village de tentes vers le lycée James Madison de Brooklyn et qu’il a renvoyé les élèves chez eux pour suivre les cours sur Zoom. Les parents démocrates de l’école, en grande partie noirs et hispaniques, se sentent trahis.
Les politiques frontalières de Joe Biden ont attiré quelque 8,47 millions d’étrangers illégaux par le biais de cartels sadiques et de passeurs de clandestins qui n’ont aucun scrupule à violer ceux qu’ils font passer. Il laisse entrer les criminels, espions et terroristes étrangers. Sous la présidence de Joe Biden, 312 terroristes reconnus ont été arrêtés à la frontière, contre seulement 11 à l’époque des mesures de protections de la frontière sous Donald Trump, soit une augmentation de 2736 %. Combien d’entre eux sont passés au travers du filet ? Personne ne le sait.
En attendant, Biden n’a que trois mots pour les contribuables américains : laissez-vous faire.
Reproduit avec l’autorisation de The Daily Signal, une publication de la Heritage Foundation.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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