Le groupe agro-alimentaire Le Duff a mis « fin à son projet » d’usine de viennoiseries Bridor près de Rennes, vieux de six ans, et contesté par des défenseurs de l’environnement qui avaient engagé des recours en justice.
« Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre 10 ans, voire certainement davantage, pour que notre projet industriel aboutisse ! (…) lorsque nos concurrents à l’étranger mettent un à deux ans maximum pour obtenir les mêmes autorisations de construction », a déploré le président du groupe, Louis Le Duff, dans un communiqué mardi.
Parmi les leaders mondiaux de la boulangerie et de la restauration, Le Duff avait initié en 2017 un projet de construire une usine de viennoiseries et de pain de sa marque principale, Bridor. Ce projet seul prévoyait un investissement de 250 millions d’euros et la création de « 500 emplois non délocalisables ».
Contestation de l’utilisation de terres agricoles et de la quantité d’eau nécessaire
Le site devait s’installer à Liffré, à une vingtaine de kilomètres de Rennes, avec pour objectif une mise en service « fin 2021 ». Mais le projet faisait l’objet d’une vive contestation, notamment en raison de l’utilisation de terres agricoles et de la quantité d’eau nécessaire à son fonctionnement. Selon le communiqué, une fois tous les recours des opposants au projet « purgés », « il faudrait compter deux années de construction pour ce type de site industriel. Ces travaux de construction ne pourraient donc vraisemblablement pas commencer avant 2026, amenant le démarrage du site au plus tôt en 2028 ». Plusieurs manifestations avaient été organisées contre ce projet, à Liffré et à Rennes.
Basé dans la capitale bretonne, le groupe Le Duff livre ses pains et viennoiseries dans une centaine de pays. Il emploie plus de 35.000 personnes, pour un chiffre d’affaires de 2,05 milliards d’euros en 2019.
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