Le président américain Donald Trump a déclaré lundi que le FBI devrait enquêter sur le fils du candidat démocrate à la présidence Joe Biden, Hunter Biden, à propos d’informations découvertes sur un ordinateur portable censé lui appartenir.
Le président a fait ces remarques en réponse à une question sur l’opportunité pour les forces de l’ordre d’enquêter sur le jeune Biden, à la suite d’un article exclusif du New York Post du 14 octobre qui a révélé 3 des prétendus e-mails de Hunter Biden.
« Oui, le FBI devrait enquêter. Je ne sais pas s’ils le font ou non, mais ils devraient enquêter sur lui », a répondu M. Trump aux journalistes à l’aéroport international de Phoenix. « Et vous devriez appeler [le directeur du FBI Christopher] Wray et lui demander. Ceci dit, pourquoi l’ont-ils ? et l’ont-ils ? Est-ce qu’ils avaient ce portable depuis longtemps sans rien faire avec ? »
La semaine dernière, le NY Post a rapporté que Hunter Biden aurait présenté son père, qui était vice-président à l’époque, à un cadre supérieur de Burisma Holdings, une société énergétique ukrainienne dans laquelle le jeune Biden faisait partie du conseil d’administration.
Vadym Pozharskyi, un conseiller du conseil d’administration de Burisma, semble avoir envoyé un e-mail remerciant Hunter Biden pour « l’opportunité » de rencontrer son père. Le courriel était daté du 17 avril 2015.
La campagne de Joe Biden a nié la rencontre annoncée.
« Il est certain que le FBI devrait enquêter sur cette affaire car, à première vue, il est coupable autant qu’on puisse l’être », a ajouté M. Trump. « Il n’y a même pas de question à ce sujet. À première vue, il ne devrait pas être autorisé à s’enfuir. Donc nous verrons comment ça se passe. »
Dans un autre courriel présumé adressé aux membres du conseil d’administration de Burisma, daté du 13 avril 2014, Hunter Biden mentionne apparemment son père à plusieurs reprises, utilisant l’influence de Joe Biden pour négocier un salaire plus élevé pour lui-même. Le salaire de Hunter à Burisma s’élèverait à 50 000 dollars par mois.
Dans le troisième courriel présumé, Pozharskyi demande à Hunter Biden des « conseils sur la manière de tirer parti de votre influence » pour aider l’entreprise.
Ces révélations contredisent l’affirmation précédente de Joe Biden selon laquelle il n’avait jamais parlé à son fils de ses relations d’affaires à l’étranger.
Les courriers électroniques publiés par le NY Post proviennent tous d’un ordinateur portable sur lequel se trouve un autocollant de la Fondation Beau Biden. Selon le propriétaire d’un atelier de réparation d’ordinateurs, l’ordinateur portable a été envoyé à son atelier après avoir été trempé, mais personne n’est venu le chercher. Plus tard, le propriétaire du magasin a décidé d’en informer le FBI.
En décembre dernier, le FBI a obtenu le disque dur de l’ordinateur portable, tandis que l’ancien maire de New York, Rudy Giuliani, a obtenu une copie du disque avant la saisie du FBI.
Le même jour où les courriels ont été divulgués par les médias, la commission de la sécurité intérieure et des affaires gouvernementales du Sénat américain a ouvert une enquête. Le président de la commission, Ron Johnson (Parti républicain, Wisconsin), a affirmé que son équipe avait été en contact avec la personne qui avait fourni les courriels.
Après la publication des courriels mercredi, qui sont devenus viraux malgré la censure de ces nouvelles par Twitter et Facebook, M. Giuliani a révélé sur Twitter qu’il y a « bien davantage à venir ».
Lundi, M. Trump a informé lors d’un rassemblement de campagne à Prescott (Arizona) que le contenu prétendument lié à Hunter Biden est comparable au scandale impliquant l’ancien député new-yorkais Anthony Weiner en 2017, qui a été disgracié.
« Si vous lisez ce portable, je vous le dis, on appelle ça le portable de l’enfer », a déclaré M. Trump. « Le seul ordinateur portable qui était presque aussi bon, voire pire, était celui d’Anthony Weiner. Vous vous en souvenez ? Ding, ding, ding. »
Le FBI n’a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire d’Epoch Times.
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