Alors que le 11 mai sonne l’heure du déconfinement dans toute la France, à l’exception de Mayotte qui a recensé de nouveaux cas de coronavirus, l’Île-de-France a bien failli rester confinée plus longtemps. En effet, devant la circulation plus élevée du virus en région parisienne, Édouard Philippe a longuement hésité.
Même si le déconfinement sera possible le 11 mai pour les franciliens, les mesures y seront toutefois plus strictes que partout ailleurs. Les parcs et les jardins publics ne seront toujours pas libre d’accès. De plus, les franciliens devront se munir d’une autorisation de leur employeur indiquant une plage horaire de déplacement. Le but étant d’éviter l’engorgement aux heures de pointe dans les transports en commun, relate Europe 1.
Lors d’une conférence de presse à Matignon ce jeudi, Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, a certifié que « durant ces heures de pointe, les transports en commun seront réservés aux usagers titulaires de cette attestation », a relaté Le Figaro. Le journal a expliqué par ailleurs que le secrétaire d’État encourage le télétravail et souhaite vivement que les employés évitent « les heures de pointe ».
Le détail du plan de déconfinement annoncé jeudi appelle donc à la vigilance. D’autant plus qu’un relâchement a été constaté cette semaine. Un conseiller de l’État précise que « le virus est toujours là, rien n’a changé ». Il fait remarquer que lorsqu’on parle de déconfinement, « les gens pensent retour de la vie normale ».
Le ministère de la Santé fait remarquer que « les indicateurs sont bons, mais cela peut repartir très vite ». Tout dépendra du taux de transmission du virus. Mais en tout état de cause, dans le cas où on assisterait à un nouveau pic de transmission du virus, « il faudrait alors tout refermer », avertit d’ores et déjà un membre du cabinet du ministre.
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