Selon l’armée israélienne, le groupe terroriste Hamas a tiré plus de 500 roquettes en direction d’Israël, mais celles-ci n’ont pas réussi à atteindre leur cible et sont tombées sur la bande de Gaza contrôlée par le Hamas.
Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont fait savoir que depuis le début de la guerre, le 7 octobre, elles ont « identifié environ 550 tirs ratés du Hamas qui ont atterri dans la bande de Gaza ».
« L’organisation terroriste du Hamas utilise les habitants de la bande de Gaza comme boucliers humains et lance des roquettes à partir d’infrastructures, de zones et de bâtiments civils de la bande de Gaza », a souligné l’armée israélienne dans un communiqué publié samedi.
Dans sa déclaration en ligne, Tsahal a partagé des séquences vidéo illustrant certains des lancements ratés, ainsi qu’une infographie présentant les sites gazaouis touchés par les roquettes perdues du Hamas.
On ne sait pas exactement combien des 3785 décès palestiniens signalés par le ministère de la santé de Gaza, soutenu par le Hamas, le 19 octobre, sont attribuables aux roquettes vétustes du Hamas.
Since Oct 7, the IDF has identified about 550 failed launches fired by Hamas that landed inside Gaza.
The Hamas terrorist organization launches rockets from civilian infrastructure, areas and buildings in Gaza, injuring their own civilians. pic.twitter.com/qDmiKGD0bx
— Israel Defense Forces (@IDF) October 21, 2023
Ces derniers chiffres interviennent alors que les forces de défense israéliennes ont révélé que le Hamas avait tiré plus de 6900 roquettes sur Israël depuis le début de la guerre.
Le Hamas continue de lancer des roquettes sur Israël et retient plus de 200 otages que ses terroristes ont enlevés en Israël.
Le Hamas a libéré vendredi ses premiers otages, deux personnes de nationalité américaine et israélienne. Ces deux personnes, une mère et sa fille, séjournaient dans un kibboutz israélien, Nahal Oz, près de la frontière de Gaza, lorsque le Hamas les a enlevées le 7 octobre.
Le groupe terroriste a fait valoir que les otages avaient été libérés « pour des raisons humanitaires » et « pour prouver au peuple américain et au monde entier que les affirmations de Joe Biden et de son administration fasciste étaient fausses et sans fondement ». Il a ajouté que la libération avait eu lieu en réponse aux efforts de médiation du Qatar.
Israël a toutefois apporté un contrepoint.
« Le Hamas se présente au monde comme ayant rendu les femmes qu’il avait prises en otage pour des raisons humanitaires, alors que le Hamas est en fait une organisation terroriste criminelle qui retient actuellement en otage des nourrissons, des enfants, des femmes et des personnes âgées dans la bande de Gaza, et qui continue à commettre des crimes contre l’humanité », a déclaré Daniel Hagari, porte-parole de Tsahal, dans un communiqué publié ce vendredi.
Scènes de l’enfer
Un secouriste israélien, fort de deux décennies d’expérience dans la récupération des corps, a expliqué à Epoch Israel qu’il avait eu du mal à faire face à ce qu’il avait vu dans les communautés ravagées par l’assaut des terroristes du Hamas, une image qui ne pouvait être décrite que comme un véritable enfer.
« Voulez-vous que je vous parle de ce qui m’a été le plus difficile à voir ? Des corps de bébés attachés », a confié Mendy Haviv, un commandant de l’organisation non gouvernementale de sauvetage et de récupération ZAKA.
Avec ses volontaires du ZAKA, il est entré à Be’eri, un kibboutz situé près de la frontière israélienne avec Gaza. Ce kibboutz abritait plus de 1000 personnes avant l’attaque brutale du Hamas.
« Au bout du kibboutz, dans une maison complètement détruite, ils [les bébés] étaient assis sur une clôture à l’extérieur de la maison », s’est souvenu M. Haviv. « Leurs corps étaient brûlés. Leurs parents, assis devant eux, furent massacrés. »
Il a décrit des scènes encore plus poignantes : une femme enceinte dont le ventre avait été ouvert et une femme brûlée dans un fauteuil roulant.
« Des corps brûlés, des maisons brûlées partout. Des têtes décapitées d’enfants de différents âges. L’odeur des cadavres en décomposition était telle que l’on ne pouvait même pas respirer. »
Dans le kibboutz Kfar Gaza, à un peu plus de huit kilomètres au nord de Be’eri, les volontaires ont rencontré des pièges placés sous les corps des victimes.
Lorsque le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est rendu en Israël le 12 octobre, il a révélé avoir vu des photos de victimes du Hamas qui montraient « la dépravation dans les pires conditions imaginables ».
« C’est au-delà de ce que quiconque voudrait imaginer, et encore moins voir et, Dieu nous en préserve, vivre. Un bébé, un nourrisson, criblé de balles. Des soldats décapités. Des jeunes gens brûlés vifs dans leur voiture ou dans leur chambre secrète. »
« Pour moi, dans l’avenir le plus immédiat, c’est un retour à DAECH et à certaines des choses que nous avions vues lorsqu’il se déchaînait et qui, heureusement, ont été stoppées. »
Un employé de la morgue décrit la barbarie du Hamas
Le Daily Mail a publié vendredi un rapport exclusif présentant le témoignage d’une employée de la morgue israélienne, Shari, qui a nettoyé les corps de soldats israéliens morts en combattant les terroristes du Hamas. Avec son équipe, elle a contribué à l’identification d’au moins 800 corps.
« Je suis une mère de famille du New Jersey. J’ai déménagé en Israël il y a 20 ans. Je suis une personne tout à fait normale. Je ne m’attendais pas à être confrontée à ce que j’ai vu », a précisé à la publication cette femme, qui n’a pas donné son nom de famille pour des raisons de sécurité.
« Ce que ces barbares ont fait à ces gens dépasse les mots. Il existe des preuves de viols massifs si brutaux qu’ils ont brisé le bassin de leurs victimes, des femmes, des grands-mères, des enfants. »
Plusieurs victimes ont été décapitées, a-t-elle poursuivi. Elle a également fourni des descriptions sanglantes et vivantes d’autres victimes : « Des femmes en robe de nuit ont été réveillées et abattues. Les visages ont été arrachés. Des têtes fracassées et des cerveaux répandus. »
« Un bébé a été extrait d’une femme enceinte et décapité, puis la mère aussi… Des femmes et des enfants ont été brûlés au charbon de bois. Des corps assassinés avec les mains attachées dans le dos. »
« J’ai entendu parler d’Auschwitz lorsque j’étais enfant dans le New Jersey. Mais ce que j’ai vu ici de mes propres yeux est pire que l’Holocauste. »
De nombreux habitants du nord de la bande de Gaza se dirigent vers le sud, alors qu’Israël se prépare à mener une invasion terrestre dans la bande de Gaza pour éliminer le Hamas.
Entre-temps, les craintes d’un conflit plus large se font de plus en plus vives, notamment le long de la frontière nord d’Israël, qui fait face au Liban, avec les extrémistes du Hezbollah soutenus par l’Iran.
Israël a évacué ses résidents vivant près de sa frontière nord en attendant de permettre à Tsahal « d’étendre sa liberté opérationnelle pour agir contre l’organisation terroriste du Hezbollah », a indiqué M. Hagari.
Aldgra Fredly et Bill Pan ont apporté leur contribution à la rédaction de cet article.
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